
I ) E s ^ : l l l P T l o ^ ; d e s o s s e m e n t s f o s s i l e s
prcniiòre à la onzième. Ou compt e do la pr emi è r e à la viiigl-qualrième caïulalc, à l'cxceplion de
la dixi ème , et il y en a plusieurs qui se répèlent jusqu' à six et sept fois.
Ihi été déterré dos côlos, depuis la première jusqu' à la qualorzièine , cl elles se répèleut q u a t r e
et même einq fois de d u i q u e còlè.
os hyoïde, uuo. omoplate droite cl un f r agmenl d'omoplate de ii;aueiie,
(•ul)ilus droits, trois radius du mémo côté el un d dei e gauche , plus une
On a l'ecueillij en oi
quatre h umé r u s droit;
seule pha l ange.
Outre les os s ement s ])rovenanl de cette espèce (|ui sont déposés Musée vo>al de Bruxelles,
nous avons vu des vertèbre s dorsales dans le cabinet particulier de .M. Cofcels à Anvers el dans
les collections de Eefebvre à Bruxelles. Nous avons vu, chez ce de rni e r , deux \ c r t è b r e s eamlales
qui se suivent el une caudale isolée. Il y a également des ossements de celte Baleine au .Musée de
Paris et, en Italie, an Musée de Bologne et de Florence. Nous en avons quelques vertèbres à
Louvain.
Les os qui Îoi'menI en g r a n d e partie le squelette qui est figuré planche I, ont été déterrés ent r e la
capomiière 3 - i , à droite de la caponnièj'e 3, dans le fossé capital, deuxi ème section (Sluyvenbe rg) .
M. Capellini ma mont r é , à Bologne, un allas isolé, mais portant des traces de coalescence, un
maxillaire et nne omoplate, du Musée de Flor enc e , que nous rapportons au Balwnodis. Le savant
professeur de géologie a reconnu qne ces os |)rovenaient d'un type nouve au.
En parla m des Bulwnotns du Mome ape> 'l(t, le prolesseur Capellini lait r ema r q u e r la parfaite fossilisation
de certains os qui permettenl de reconnaitre , par leur état spongi eux, (ju'ils se distinguent
des Baloemihi.
M. Capellini considère une espèce d'Italie comme très voisine de notre ¡ialwnoluit ¿nsiyiiix
d'Anvers.
Ce savant fait mention de trois localités driïérenles, en Italie, oii Ton découvre dos ossements
de ce Cétacé : San .Murino, presso Pieve di S. Luce, Poggiarono, et La Collinella, et il adme l deux
espèces nouvelles sous les uoms de ÌMmiotus Laxdeij et BalmioluH Moneykinii ( ' ) dont les ossements
ont été dé t e r r é s à Sienne.
;M. Siefaoi fait mention du Buloenotus insUjms trouvé également en Ua l i e , an milieu des
mêmes coquilles qu'à Anve r s ( - ) .
DESCRIPTION DES OS.
La tete a tous les caractères des vraies Baleines et, pa r t ant , ressemble à celle des Balamula, mais
se distingue surtout par la mandibule.
Le maxillaire supé r i eur comme l'inlermaxillaire et le vome r sont assez com()lets poiu' fournil'
les pi'incipaux caractères dn rostre, et les os frontaux avec les t empor aux des deux côtés et les
mandilniles font connaître parfaitement la tète dans son ensenible.
Nous avons toute la partie postérieure d'un inlermaxillaire ; elle est représentée planche XXIV,
figure 5, vue par sa face supéi'ieure, et ligure 0, vue par sa face interne. La moitié ant é i i eur e de
cette dernière figiu'o mont r e la surface imie qui correspond à la face ext e rne dn vome r . Dans la
figure 5, on distingue la partie de cet os qui contribue à forme r Icxcavation des foss(;s nasales.
Comparé à celui de la Baloenula, nous trouvons la partie ant é r i eure |)his aplatie et en mènuicmps
|)kis allongée.
(I) SCLLE 13.MExr FOSSILI toscam:, Alti detta Reale Acudemia dei Lincei, t. ili, sér. Il, 187(1.
Stgi'axi, Desrnzioìii de'jìi litrali pliocenici dei dinterni ili Siena. 1877. tioma, anno VII
DES ENVIRONS D'ANVERS. 7 3
La pl anche XXI I i , figure A, r epr é s ent e un aut r e f r a gme n t d' inl e rmaxi l l a i r c , vu également
par sa face supé r i eur e .
La même partie du frontal, c'cst-à-dire la partie qu e l'on voit à l'extérieur, qui s'étend comme
u n 0.S long de chaque côté du c r âne pour aller forme r la vonte de l'orbite à son ext r émi t é l ibr e ,
est conservée d a n s la Baloenula et le Baloenolus. Les différences principales que nous présente cet
os compa r é à celui de la lialamula, sont que, dans le Bakenotus, il est be aucoup plus massif et q u e
le bord libre ne parait pas aussi écbancré . Nous voyons des différences , ma i s elles ne sont comparativement
pas gr ande s , dans la coupe de l'os qu e nous reproduisons ii côté dn frontal même ,
planche II, figures 6 el 7 et planche XXVI I , figures 1 - 2 . Cet os est figuré en place, pl anche XXI I I ,
figure l*".
Le Musée conserve une b o n n e partie du temporal , pl anche XXIU, figure 1", mais nous n'avons
rien de particulier à signaler dans sa conformation. Seul ement il se dirige en dehor s et en dessous
comme dans les vraies Baleines..
La mandibul e a des caractères particuliers qui ne pe rme t t ent pas de la confondre avec celle de
la DaloeinUa. En avant , la gouttière dent a i r e s'ouvre éga l ement à l'extérieur el se l e rmine du côté
de la face interne par une large o u v e r t u r e ; le ))Oat de l'os prend la forme d'une cheville.
Nous avons représenté, de g r a n d e u r naturelle, planche XXV, la partie ant é r i eur e de la mandibul e ,
vue par sa face inférieure (fig. 1) , par sa face supé r i eur e (fig. 2 ) , et par sa face inlerne (fig. 3) .
La coupe de l'os, à une courte distance de son extrémit é ( 0 " ' , 2 0 ) , est r epr é s ent é e même planche,
figure U. On voit, comme dans les Balwnulu, la g r a n d e dilTérence qui existe ent r e la face inl e rne
aplatie et la face ext e rne bombé e .
On a recueilli deux bouts ani ér i eur s de maxillaires, bien conservés. Ces os sont tordus sur e u x -
mêmes comme dans toutes les vraies Baleines, el la gouttière dentaire se t e rmine également p a r une
large é chanc rur e . l ' n de ces os à un e longueur de 76 centimètres et une haut eur de 1 o centimetres.
La longueur totale de ces maxillaires, à en j u g e r par la l a rgeur du boul du Myslirelus, doit être
à peu près de 2 mètres. Nous comptons que les maxillaires du Mysiicelus ont trois fois la d ime n -
sion des maxillaires du Bulamolxis. La mandibul e est représentée dans son entier, pl anche XXIV,
figures 1 el 2, vue par son bord supé r i eur et par sa face inlerne. Au bord supé r i eur on voit le
canal dentaire cl les t rous mentonni e r s ; au bord inférieur on aperçoit, en arrièr e sur tout , le sillon
mvlo-hyoïdien. En avant , le sillon n'existe plus (voir la coupe fig. 3) . Le condyl e ou plutôt l'extré -
mité postérieure , vue par sa face interne, est représentée planche XXI I I , figure o, d emi - g r a n d e u r
naturelle. En compa r ant cette pièce ave c celle de la Bahvnidu, nous lui t rouvons des caractères
distinctifs très prononcés.
En compa r ant le condyle articulaire des vraies Baleines avec celui des Balénoptères el pui s des
Cétodontes, ou voit que c'est celui des vraies Baleines qui est le moins éloigné des aut r e s mammi -
fères.
De lous les os de la t è t e , ce sont les mandibul e s qui caraclérisent le mi e u x les Baleines qui
nous oc cupent ; elles ont un contour fort élégant cl, en avant , elles sonl compa r a t ivement pe u
bombées à l'extérieur. La coupe, pl anche XXV, figure h, indique bien r apl a t i s s ement de l'os dans
sa partie inlerne.
Comme nous l'avons fait r ema r q u e r à dilTérentes reprises, nous attachons une très g r a n d e
valeur, sous le r appor t systématique, aux caractères fournis par les caisses t ymp a n i q u e s ; le Musée
en possède un e centaine et elles pr é s ent ent toutes le même caractère. Quand on l'a une fois
reconnu, on ne peut plus confondre ces os avec ceux des Baloenula. Cette dilTérence se r eprodui t
aussi bien dans le roche r que dans son apophys e , tant chez les j e u n e s que chez les adultes.
La caisse tympanique des Baloenotus a son ouve r tur e plus large en avant qu'en a r r i è r e et ne
possède pas la bosse qui caractérise cet os chez les Baloenula. Che z les adul t es c ependant , on
IV. iO