
7G üKSCRll'TIO?^ DES OSSEMENTS FOS S ILES DES EÎS'VIRONS D'ANVERS. 77
La vertèbre caïulalo (fig. 3) a le dianièlro aiiléro-poslérieur oiicorc fort grand et le cana! ve r -
tébral conserve une nolublc lai-gcm-,
Ces vertèbres no sont pas sans rcsseniblaiicc avec les vertèbres correspoiulonlos de Pelagiux
moiiuch M,s\
A l'exception du bassin dn Phoca oilnlinoïdes, ce!ni do celle espèce est le bassin le moins
incomplet qne nons connaissions parmi nos ampbitériens. L'os iliaqne (fig. 8) est entier dn côté
gaiiclicj il est d ro i t , clevc, la face externe pen creusée et s'éloigne par là de Ions nos IHioqncs
vivants. La cavité cotyloïdc est gr ande avec un reliord circnlaire saillant.
portion de l'iscbion se r approcbo par sa conformation dn Phoca inUitina.
La pr emi è re ve r t èbr e sacrée est complète (fig. G). Elle est fort massive cl reproduit les caractères
des ve r t èbr es lombaires qui précèdent. La surface antéi'ienre s'éloigne des autres Phoqne s vivants
et fossiles.
Ces os proviennent dn sable qui r enf e rme les lléterocètcs, c'est-à-dire dn sable ve r t , à en j u g e r
d'après la conlenr et l'aspect cor rodé des os, les localités où ils sont recueillis et le sable gr ave l eux
vcrcîâiro qui provient des os. Ils sont donc d'nn dépôt plus ancien que toutes les espèces qui viennent
d'être décrites.
Ils ont été trouvés tous dans la deuxième el la troisième section ; fossé dn j'avelin, face droite et face
gauche de Fancien fortin a" i , dans le nouveau canal d'Hé r entba l s el à droite de la caponnière 4 - 5 .
Ils portent les numé ros 1 1 0 8 , 1 1 1 5 , 1 1 3 9 , l I u S , 1 1 7 9 , 1 2 1 6 , 1 2 1 7 , 1 2 2 7 .
Le cubitus n'est représenté que par son olécrânc (fig. 1 0 ) ; la surface s igmoide n'est pas en
•travers cl présente une conformation particulière; la facette radiale est fort distincte et aussi large
que longue. Il n'est pas sans ressemblance avec l'olécràne du Phoca groenlaiulica.
Un tibia assez complet montre la f r actur e du péroné. Les facettes articulaires, corrcsi)ondant aux
condyles du f émnr , sont fort bien dessinées (fig. î i ) ; 1« focellc int e rne n'a que le tiers de l'étendue
de l'antre. La fossette pour le ligament est peu profonde. Cet os présente la partie creusée de la face
antérieure conformée d'une mani è r e particulière, si on le compa r e aux espèces voisines.
L'astragale a sa face articulaire à dos d' àne ( f i g . 1 2 ) ; compa r é e aux aut r e s a s t r aga l e s , cette
face présente une conformation spéciale. Le talon est c omme dans d' aut r es espèces.
Le talon du calcancum est long (fig. 1 3 ) , el l'ensemble de l'os avec son talon et ses faces arliculaircs
s'éloigne des Phoqne s voisins.
Les phalanges n'ont pas été r epr ésentées; nous en avons q u a t r e ; elles provi ennent du memb r e
antérieur.
Ces os sont tons de la troisième section, près de la porte de Tu r n h o u t , de l'emplacement
de l'ancien fortin n'' 1, dn fossé du ravelin, près de l'aqucduc du canal d' I I ér enlhal s, el dn nouve a u
canal d'IIérenlbals.
lis proviennent également dn sable vert qui r enf e rme les restes d'IIélérocètcs, à en j u g e r par
l'aspect et la couleur des os, ainsi que pa r les localités et par le sable qui s'en détache.
lis portent les numé ros i i i i , 1 1 1 8 , 1 1 2 1 , 1 1 2 2 , 1 1 2 3 , 1 1 2 6 , 1 1 3 1 , M 9 0 , 1 2 1 8 .
MONATiIERini AFFi:vE, VAN BE^.
.:PI. XVI, fig. i - u . )
MONATHERfUM ABERRATUM, VA>; BE.\.
!PI. XVll.)
Dijgrammc moiurniu les poplies du squeUllc ilc MonalU'rium nf¡ÍM. doni l'üiileui' a diurnsé. Diagiarnmc moiilMiu ics partK'S du squHelte de Monallierium abcnaUim, Ooiil l'auleur a disposé.
Los ossements de cette espèce ont été longtemps confondus avec ceux des espèces voisines.
Nous avons cru pouvoir réunii' sous ce nom une neuvième dor s a l e, une qua t r i ème lomba i r e ,
un h umé r u s complet droit, des fi'agmenls d'nn autre liumérns, un radius gaucho et un f r agment de
cubitus d ro i t , qua t r e phalange s des memb r e s antéi'ieurs, un f r a gme n t de f émur , d e u x f r agment s de
tibia gauche , un astragale et nn calcanéum droits.
11 y a en tout dix-sept pièces.
L'humérus que nous avons représent é (pl. XVI , fig. 7 - 9 ) est fori massif et la tète est comp a -
rativement g r a n d e ; la créte dcltoïdienne se distingue surtout par sa face ext e rne qui est à peine
creusée; ni le gr and ni le petit tubercule ne s'élèvent au-dessus de la tète de l'os. Le trou supr a - condyloïdien
est fort distinct. La gouttière bicipitale n'est pas creusée très profondément. Comparées au
Callophoca oOsciiru, les surfaces de l'épicondyle et de l'éphrochlée ressemblent à cette espèce, ainsi
que toute l'extrémité inférieure.
Le radius est cour t et fort large dans sa moitié inférieure (fig. 1 1 ) . On voit à peine les sillons
poui' loger les t endons des muscles; il ne ressembl e pas complètement aux radius des autres genres.
Nous avons un beau f r agment de la partie supé r i eur e du radius droit.
Nous avons établi cette troisième espèce à cause des caractères de certains os et de la différence
de leur taille; ils indiquent un animal plus gr and que laPclai/ius monachus.
A l'époque du premier triage des restes de Phoque s , tous ces os étaient dispersés el r appor t és à
des espèces dilTérentes.
Nons en t rouvons au .Musée royal une ve r t èbr e cervicale (la c inqui ème ) , u n e dorsale (la c inquième),
une lombaire (la pr emi è r e ) , un os du s t e r num ( l e q u a t r i ème ) , un f r a gme n t de côt e , un
humérus droit, un métacarpien droi l , un ischion dr oi t , deux péronés niulilés, un as t r agal e g a u c h e ,
deux c a l c anéums , un droit et un g a u c h e , deux scaphoïdes, également droit et g a u c h e , un cuboïde
droil, plusieurs métatarsiens et des phalange s des deux cotés et un os de pénis.
Nous en li'ouvons en tout qua r ant e - s ix pièces.
La cinquième cervicale (fig. 9) a le corps fort a l longé ; une très forte c a r ène divise sa face inférieure
dans toute la longueur ; le cerceau neural a sa base r éuni e à l'apophyse t r ansver se . Le trou
vertébral, qui loge l'artère du même n om, ent r e dans un canal qui s'étend dans pr e sque toute la
longueur du corps de la vertèbre.
Le corps de la cinquième ve r t èbr e dorsale est à peu près aussi long que large (fig. 7 - 8 ) ; sa face