
u ^KSCULPTÍO^' M S OSSEMENTS FOS S I IRS
Coniiiic nous l'inoiis di( plus h a u l , h irsioii fiuidnie csl la moins complole. La premii^re
caiiilalo PSl liguroe plaiiclu' XV, lip;arcs 1 - 2 ; collo vorlèbrc osl fort inlércssaiite. On voit lu
buse lies |Hklicules de t'oi'c iioural ol leur position mont r e )|uc le canal noiiral conserve encore
une l a rgeur assez gr ande . I.e corps a le môme diamètre en l a rgeur el en h a u l e a r , mais le diamètre
aiitcriour est plus pelil comme dans toutes les vraies I5a!eiiies. Les apophys e s trausverses sont
insérées ve rs le milieu du corps et elles se dirigent lie dedans en dehor s , légcremeni de haut en
bas el d' a r r i è r e en avant. Elles sont plus larges au bàut <nie vers
crnrc sur le bord anl é r i enr . On ne dislingue pas encore la saillie
respondre à l'os en V.
La ligure pl anche \ I V , r epr é s ent e la sixième caudale, vue
• milieu cl moni r eni une éclia
la l'ace inféi'ieiu'e (]ni doit cr
On voit siu' les lianes, aux p
de Taorle cl se me t t ent pour i
La pl anche XV l'eprèsentc
a un peu diminué comme le c
lébrcs ent r e elle el la sixième,
lèbres. Le canal r a chidi en est plus petil,
croie, et l ' apophys e épineus e n'a pas dimii
Nous avons un exempl e remar(|uaJ)lc de
mêmes, loutes les deux éga l ement adultes,
petile ne me sur e , en di amè t r e iransversa
de prolil, el la ligure 8, do la
planche XV, la même vue de l'ace; on voit combien le corps a gagné en haut eur e l e u l a rgeur et
qu'au lieu de se lermine r en crèle en dessous celle vertèbre mont r e deux eminenc es qui cor r e spondenl
aux os en V. Les apophys e s transverses naissenl au milieu do la haut eur du corps cl n'ont
que la moitié du di amè t r e transverse. Le canal r a chidi en est fori réduit et l'apophxse épineuse ne
dépasse pas en h a u t e u r la longueur des apophys e s latérales.
lieds des apophys e s Iransverses, les sillons des vaisseaux qui naissent
ainsi dire sous leur protection,
(fig. 4 - 5 ) la onzième c auda l e ; le diamètre vertical et Iransversal
iamèlrc ant é ro-pos t é r i eur , ma i s si Ton considère qu'il y a cinq v e r -
i>n est Irappé du peu de dilTérenees existant dans la forme de ces v e r -
l'apophyse t r ansve r s e n'esl plus qu'un tube r cul e , une
uc aut ant que les deux apophys e s qui l'accompagnent,
deux caudales, les treizièmes, qui sont absolument les
mais d'une taille not abl ement di l ï é r ent e ; le corps de la
, que S8 mi l l imè t r e s , tandis que la g r a n d e me sur e
1 10 millimèlres. Le di amè t r e vej'tical de la pr emi è r e est de 1 0 2 millimètres, celui de la seconde
de 1-20 millimèti'es. Ces deux vertèbre s soni bien cons e rvé e s avec leurs apophys e s entières et le
l'anal neural compiei.
La dix-septième c auda le ne consiste plus que dans un disque p o u r v u , en dessus et en de s sous ,
d'un sillon et de gi'ands ti'ous pour le passage des vaisseaux. Cette vei tèbre conserve le même diamêlre
li'ansversal et vertical (pl. X\", fig. 6 - 7 ) .
La ^ingl el unième ve r t èbr e c auda le est r epr é s ent é e pl anche XIV, figures H-9, et lu vingt -
quatrièîne, même pl anche , ligures 1 0 - 1 1 . Ces verlèhre s sont r édui t e s à une forme s embl abl e à la
|)récêdenle, s eul ement elles ont diminué dans tous les sens. On ne peut pas dire qu'elles ont des
cai'actères |)arli<'uliers. En les c omp a r a n t ave c les même s vertèbre s de la ßala-na my.slifelus, on
irouve peu de dilTérenees.
Des colonnes ve r t ébr a l e s |)rovenant d'individus d' âge et de g r a n d e u r différents, ont été recueillies;
dans un e de ces colonnes , nous t rouvons une treizième c auda le not abl ement plus g r a n d e que celle
de l'exemplair e pr é c èdent et qui me sur e en h a u t e u r 12 centimètres, en largeui' 1 1 8 mi l l imè t r e s ;
la treizième caudale d'une aut r e colonne n'a, eu h a u t e u r , que 10 centimètres et, en l a rgeur , que
9 8 millimètres.
l.c s t e r n um n'est pas complet, ma i s o n peut jugei' c ependant pai' ce qui en est conservé que, pai'
sa forme, il diffère peu de celui des Baleines vivantes. Il n'y a évidemment qu'une seule côte qui
s'articule au s t e r n um. On voit un e facette articulaire dans la partie conservée. La pl anche XVI ,
figures 2 et 3, r epr é s ent e cet os de face et de profil. Il a|)partient au squelette figuré pl anche I
et porte le n" 1 0 .
i.e Musée est aussi en [lossession de n omb r e u x f r a gme n t s de )tes et à défaut d'une entière
DES ENVIKONS D'ANVEKS. 65
à figurer, il a pu en reconstituer assez complètement. La pl anche II, figure 5, représente la hui -
tième côte droite, à laquelle il ne ma n q u e que le tube r cul e d'attache.
En géné r a l , on peut dire que les côtes s'élargissent à leur extrémit é inférieure, c omme on peut
le voir planche I; nous les avons placées dans leur situation respective.
Tous ces os possèdent, par leur courbur e et par leur épaisseur, les caractères propr e s aux vraies
Baleines. ¡Vous croyons, comme nous l'avons dit plus h a u t , que la Baloenidu n'a que treize cotes.
Ce n omb r e n'a , du r e s t e , plus r imp o r t a n c e qu'on a voulu lui accorder, puisqu'on a pu s'assurer
qu'il varie dans un e même espèce à droite et à gauche . Ainsi le squelette de Balama myslicetus que
possède le .^lusée de Bruxelles, a qua tor z e côtes à g a u c h e et treize s eul ement à droite. C'est ce
dernier nombr e qui est normal. C'est aussi celui du squelette de Copenliague et de Louvain. Le
squelette du Musée du Collège royal des chi rurgi ens ii Londres n'en a que douze.
Nous avons vu ce nondi re varie r éga l ement dans des Balénoptères et dans des Cétodoiites. Nous
avons oi)servé dans un e Baloenoplera rostrata onze côtes et dans un e aut r e douze.
Dans trois squelettes de Delpkinus tursio de la me r du No r d , nous avons compté treize,
quatorze et quinze cotes.
Nous avons vu également des squelettes d'Orque s avec douze, treize et quatorze côtes.
Les nageoires pectorales, qui sont de véritables balanciers pour l'animal, présentent des dilTérenees
de longueur et de largeur dans chaque famille de Cétacés; tantôt elles sont en forme de
sabre, comme dans les Cilobiceji.^, tantôt en forme de pagaie, comme dans les Beluga, mais la
composiiion ana lomique dilTère fort p e u , même dans le n omb r e et l ' a r r a n g eme n t , des os du carpe.
L'omoplate est, comme dans tous les Cétacés, mobile sur l 'humé rus , tandis que tous les autres
os j us qu' au x phalanges sont articulés de mani è r e à ne pi'ésenter aucun mo u v eme n t propre. Nous
avons reproduit, planche XVI , figures 4 - 6 , la partie principale d'une omoplate. Cet os a également
tous les caractères du groupe aiu[uel appartient la Balmiula. L' apopbvs e coraco'ide existe
mais à un faible degr é de dévelopiiement ; ¡'acromion, au contraire, est très fort et la sur f a c e a r t i -
culaire a une l'orme ovale fort régulière. Le bord forme une ligne pr e sque horizontale.
On voil le commenc ement de Vépinr de l'omoplate très faiblement indiqué, de manière que la
fosse épineuse doit être peu prononc é e .
La planche XVI I , ligure u, représ ent e l'os du br as el les deux os de r a v a n t - h r a s d a n s l eur
situation respective.
L'humérus est presque complet el présente tous les caractères des vraies Baleines. Nous l'avons
figuré pl anche XVI , figure 7. Il n \ a qu'un e partie de la tète qui ma n q u e et les tubcrosites sont
faiblement indiquées. On voit fort bien le col, et le corps de l'os est compa r a t ivement mince. Les
surfaces articulaires inCérieures du radius et du cubitus sont fort distinctes. Elles ne pr é s ent ent rien
de particulier.
Le cubitus complet est représenté pl anche XVH, figure 1; il est du côté gauche . Il est r ema r -
quahle par le gr and développement de son olécràne. La coupe de l'os, au milieu de sa longueur , est
un ovale régulier. La planche X^•lll, figure 2, re|)roduil une aut r e coupe de cubi tus de BaUma
•¡¡rhiiigciiia.
Le radius, pl anche XVI I , ligures 3 el 4, est r epr é s ent é aussi de g r a n d e u r naturel l e . Il a lous les
caractères, des .llysticètes à longs f anons ; en haut , il est t ronqué un peu ohliquemeul, en has il est un
peu plus l a rge qu'en haut. La coupe de cet os esl toute dilTérenle de celle du cubi tus , puisqu'il
est conqirimé des deux côtés.
Nous n'avons jusqu' à |)réscnl aucun os du c a r p e , nuiis le Musée possède trois phal anges de la
nuiin, qui n'ofl'renl rien de particulier.
A moins de trouvci' une nageoire compl è t e , il ne sera guè r e possible de dé t e rmine r le n omb r e
de phal anges qui ent r ent dans la composition de cha cun des doigts.
IV. ç,
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