
82 DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOSSILES
dianièli'C t r a n s v e r s e ; les apopl iys e s , aussi bien les s u p é r i e u r e s , ([ui forinenl le catial v e r t é b r a l ,
que les transverses , qui devi ennonl de plus on plus pcliles, s'ainoindrisseiit cl les facettes a r t i culaires
correspoiuluiU aux os en V ne se voienl dislinctcnicnl que quand la vertèbre est repi'ésentée
de f a c e , c omme on le r ema r q u e pl anche Cl I , ligure 5.
La partie de l omo p l a t e qui est conservée nionl ro, planche C, figure 1, une surface glenoide
fort largo, et d'aprè s ce qui en est conservé , ou voit que cet os s'étend, comme dans les genr e s voisins,
[)las d' avant en a r r i è r e cpie de i)as en haul. C'est bien r a r e que l'on ail cet os de l'épaule plus
complet que celui que nous représciUons.
Nous avons un iiuniérus |iarfaiicment conservé. Il est r epr é s ent é |)liinche C, figures 2 el 3. On
voit (lisliiictement en haut la coulisse bicipitale, la grosse luhérosilé et la surface ai'liculaire (pii ne
dépasse que faiblemenl cette de rni è r e éniinciicc. Le corps de Tos est comparativement épais. La
partie inférieure de l'os est r égul i è r ement t ronqué e , pour foinier les deux surfaces articulaires du
j'adiiis et du cubitus.
Lo radius r epr é s enl é planche C, figure i , appa r t i ent au même côté droit qu e l 'humé rus dont
nous venons de parler. Il présente les dimensions ordinaires de cet os.
Le cubitus, comme toujour s plus délicat que le précédent, appa r t i ent au còlè gauche de l'animal.
L'oiécràno est assez bien cons e rvé , ma i s n'olïre point de caractères particuliers.
M. De Pa uw obs e rve qu e le maxi l l a i re inférieur du Barlinopsis similis esl plus courbé que
celui de la Baloenoplera yostralella; en Iraçant une ligne de l'une ext r émi t é à l'autre, le plus gr and
écart est de i o millimètres, me s u r é sur la ligure r édui t e au qua r t de la g r a n d e u r naturelle; le
condvie du même os, vu par sa face ext e rne , est aussi plus a r q u é que dans cette deni i c r e espèce,
cl l'extrémité ant é r i eure est en proportion moins haut e el moins large.
De toules les espèces vivantes c'est avec lu caisse tynipanique de la Baloenoptera anlurcticu
que la caisse du Burlinopsis similis a le |)lus de r e s s embl anc e : vue par sa face ext e rne , les replis
sont aussi accentués que dans la caisse de la Balénoptère de uos anlipodes et le bord interne a
beaucoup d'analogie avec celui de cetle e s p è c e ; les aut r e s contour s ont un caractèi'c particulier,
l^n r e g a r d a n t ce même os par sa face supé r i eure on voit que le tubercul e C, figures lîi, 16 et 17
de la pl anche LXXXIX, est moins développé el plus arrondi dan.^ le genr e Burlinopsis. L'ouve r -
lure de la cavilé esl ident ique ; le bord de celte ouve r tur e a la môme é chanc rur e , mais elle esl
portée un peu plus en a r r i è r e ; une légère gouttière se voit le long de la face inlerne et à son bord
oxiérieur on aperçoit une enllure provenant du replissenieiu de la caisse. .M. De l ' auw a eu soin
de faire figurer ces dispositions dans la coupe, figure 1 8 , pl anche LXXXIX.
En compa r ant l'atlas à celui de la BalwnopU-ra rostrulclla, on voit qu'il est moins épais et que
les surfaces articulaires sont plus profondes. Tou(e s les vertèbres de la région cervicale, à partir de
l'axis, sonl très épaisses; la sixième me sur e en l a rgeur cenlimètres et en haut eur 13 centim
è t r e s; dans la Balfuoplera roslnileUa cette même ve r t èbr e a s eul ement 12 ' / s ceulimèli'es eu
largeur et 10 centimètres en haut eur .
Les quali'e pr emi è r es vertèbre s dorsales ont une tubérosilé très [)rononcèe; la pi'cniière à
sa base, ht (jualrième à la haut eur de l ' apophys e t r ansve r s e ; ces tubérosités correspondent à la
•te de la cote.
La sixième dorsale me sur e en longueur i l centimètres, en lai'geur Ki centimètres et en bauleiu'
1 2 Va c enl imè t r e s ; le trou racliidien a 4 c cnt imè l r e s on h a u t e u i ' ; la sixième dorsale de la Baloenoplera
roslmtel/a me sur e 9 centimètres en longueur , 1 li centimètres en largeur et 10 ^ conli-
•ires on haut eur ; le trou rachidien a (i centimètres de haut eur .
DES ENVIRONS D ' A N E R S . 8.>
La deuxième lombaire a IG centimètres en longueiu', 18 centimètres en largeur el l î i cenlimètres
on h a u t e u r ; cette même vertèbre de la Ikdivmplem roslratellu n'a que 14 centimèires
en longueur , 15 centiinèli'es en largeur et 13 cenlimèlros en haut eur .
La deuxièuic caudale mesure en longueur 18 cenlimèlres, en largeur l i ) c ent imè t r e s, en
haulcur 1" c enl imè t r e s ; la même verlèbre de la Balamoptora roslruldla ne me sur e que 10 c c n -
timèlres en longueur , 17 centimèti'os en l a rgeur et 13 centimètres en haul eur .
L'humérus a peu d'analogie avec celui de la ¡kdwnopleni roslralella ; la lète est plus a r rondi e et,
vu par sa face ext e rne , il parait proporlionnellenient plus grèle.
Le radius est plus eiidé que dans la Balcmoplera rosiraloUa el cons e rve la même l a rgeur dans
toute sa longueur. Il est en même temps ]>his épais à son extrémité supé r i eur e .
Le cubitus est plus a rqué avec un olécrûne plus droit et moins épais que celui de la
Balwnopicra rosiruiella.
Le Burlinopsis minutus, comparé au Burlinopsis similis, présente, toujours d'après les obs e r -
vaiioiis de .M. Do Pa uw, des diiïérences dans le condyle du maxillaire inlericur , ainsi que dans
l'oilfiuC du canal dentaire.
Le conilyle do l'occipital est plus ai'rondi et l'apophys e basilaire est un peu plus épaisse que
ch»>z le similis.
L'apophyse du roche r , comparée à celle de la Baloenoplcra roslralella, est plus massive cl plus
carrée.
La caisse tympanique, vue par sa face ext e rne , a be aucou p d'analogie avec celle de l'espèce
pr é c édent e , mais, vue par sa face supé r i eui e , îo bord interne est plus arrondi et forme un arc de
cercle; à la face interne, on r ema r q u e deux lignes pai'allèles qui s'étendent j us qu' au x trois quarts
do la caisse el qui cont inuent en s'élargissant ve r s la face posiérioure. Les autres contours diffèrenl
peu de ceux du Burlinopsis similis.
L'atlas est en proportion moins épais cl les surfaces articulaires sont plus élevées; vu par sa face
postérieure, il ressembl e à l'aud'c.
La face ant ér i eure do l'axis est moins élevée et |>lus concavo.
La région cervicale ne diffère guè r e , si ce n'est que la s ixi ème ve r t èbr e est plus a r rondi e à sa face
postérieure.
A la région dorsale, les qua t r e premi ères vertèbre s ont un e polite tubérosilé corres|)ondant à la
(èie do la còle, connue dans le Burlinopsis similis; la pr emi è r e se trouve à la base, la qualrième
s'élève à la luiuleur de l'apophys e transverse. La s ixi ème dorsale a 10 cenlimèlres en longueur ,
13 '/s cenlimèlros en largeur el 10 ' cenlimèlres on haut eur .
La troisième lombaire me sur e 13 c ent imè t r e s en longueur , 14 c ent imè t r e s en largeur el 11 ','2
conlimètres on h a u t e u r ; les autres \ e r l é b r e s de celte région sont on proportion les même s que chez
le Burlinopsis similis.
La deuxi ème c auda le me s u r e 15 '/s cenlimètres en longeur , ih- ^¡-2 c ent imè t r e s en l argeur ,
13 haulour. Les aul r e s \ e r t è b r o s iie dilfèrent guè r e de celles de l'espèce précédente.
La cavité glénoïde. do l'omoplate est fori a r rondi e cl l'apophys e coracoïdienne do même que
celle de raci'oinion soni massives et très développées.
La lète de r iuimé ru s est plus a r rondi e dans le Burlinopsis viinulus que dans le similis et le
corps de l'os est plus carré.
L'olécràne du cubitus est moins développé en haut eur et plus r e j e t é on arrièr e que chez le similis.
son contour généi'al, le radius ressemble à celui de Tcspèce précédenle.