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72 DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOSSILES
plancho LXIX, ligure 1,
luiclie CSI conìplòtc et ne
L'atlas d'un j e u n e animal l'ort bien conserve, mo n t r e sa face aiilérieiin
sa face postérieure, nu^me pl anche, i ì s a r e 2. L' apophys e t r ansve r se de
possède pas aiilaiit de solidité que colui de l'espèce précédeiile.
Un auli-e atlas, provenant d'un animal plus adulle, et montraiil éga l ement les faces anl é r i eure
et pos t é r i eur e , est figuro pl anche LXX, ligures i et ± Les deux apophys e s iransversos sont
complètes.
Nous avons figuré encore un atlas ¡)Ianche LXXI, figures l et 2, provenant d'un animal encore
plus âgé, c omme l'indique le déve loppement de ses apopliyses iransverses.
Nous n'avons trouvé de l'axis que le corps propr ement di l ; les apophys es sont brisées à peu
près jusqu'à l eur base. La pl anche LXX, figui'c 3, indique sa face ani é r i eur e , la figure 4, sa face
postérieure.
On voit, dans la figure 3, l'apophyse odontoïde très bien ma rqué e , ainsi que lu région qui l'entoure
et qui n'esl pas, à propr ement pa r l e r , une surface articulaire.
Comme iious somme s en possession d'une partie ant é r i eur e de colonne ve r l éhr a l e , provenant
du même individu, nous l'avons r epr é s ent é e pour monl r e r le développement successif des diverses
vertèbres, pl anche LXXl l l . La (igui e i r epr é s ent e l'atlas vu de pi'ofil ; la ligure 2, l'axis, vu du
même c o t é ; puis les cinq aut r e s vertèbre s de la région cervicale; ou voit que les deux dernièi'es
sont un peu plus épaisses que les autres.
On voil ensuite les cinq pr emi è r es dorsales dont l'épaisseur augment e insensiblement cl dont
les apophys e s i r ansve r s e s sont implanlees de la même nianiei'e; le plus imporlanl , c'est que les
(rois pr emi è r e s dorsales pr é s ent ent sur leur bord, en arrière , une i
pondant à la sur f a c e articulaire de la côte (voyez A, D, C). Celle
iroisième dorsale, elle occupe à peu p r è s la moitié de la haul eur du corps. A la qua l r
on n' en voil plus de traces.
.Nous avons figuré uiie dixième dorsale planche LXXIV, ligure 1, vue par sa face postérieure,
et figure 2, vue de profil. On voil, par la f igur e 1, que l'apophyse transverse est encore très élevée
à sa naissance et que la ve r t èbr e s'est un peu allongée en dessous, de mani è r e que la courl)urc a
complètement changé . Elle a une t endanc e àse caréner.
On voit par les figures -4, 9, 11 et 14 de la pl anche LXXI i l que le corps change peu dans
celle région, si ce n'esl que son di amè t r e antéi'o-poslérieur augment e .
La région lombaire n'est r epr é s ent é e que par une sixième lombaire que nous avons fait r e p r o -
duire, vue par sa face postérieure, planche LXXV, figure 1. Les apopliyscs transverses sont
impl anl e e s ve rs le milieu du corps et le corps de la vertèbre mo n t r e la carène dont nous avons
signalé l'apparition dans la ve r t èbr e précédenle.
Dès les pr emi è r es caudales, la forme c h a n g e ainsi que le
planche LXXV, figures 2 el 3, s'esl allongée cl en même tcmiis é t endue ei
montrent ces deux ligures, l'une r epr é s ent an l la ve r t èbr e de pi'ulil, l'aulre de
Nous avons une belle v e r t è b r e de la région caudale, la huitième, qu e nous
planche LXXIV, ligure
L' apophys e t r ansve r se est fori large et occupe le milieu de hi
r i e u re est plus ou moins eo selle [)ai' le dévelop|)cmcnt dos apop
le Irou de l'artère qui passe à travers l'apopliyse Iransvci'se. L
légion, indiquenl l'âge adulle de l'animal.
Une (|ualorzième c auda le foi'l intéressante est figurée p
face cl de g r a n d e u r naturelle. Il n'esl pas s ans impc
figure 1, (|ui r epr é s ent e la ( |ua k
iface très bien limitée corresriace
est fort é t endue et, à la
me dorsale.
me; dcuxicine c a u d a l e ,
i largeui', comme le
l'ace.
. avons fail de.ssiner
hauteur du cor|)S. La face infchyses
pour les os eu V. On voil
;s épi | )hj s e s , surtout d a n s celle
::lie LXXIV, figure h-. Elle esl vue de
nice de la conq)arer à la planche XLVl l ,
•me caudale de la Majapiera a/Jinis, et à la le LXIV
DES ENVIHONS D'ANVEHS. 75
figure 3, qui reproduit la douzième caudale de la lialwnoptera musouloïdes. Les vertèbres soni
toutes également adul t e s , comme l'indique l eur s apophyses. Celle quatorzième caudale est r eproduite
de prolil pl anche LXXV, figure 4. A la face ext e rne , on voit le trou p a r lequel l'artère
s'élève verticalement et plonge de nouveau dans le corps de l'os au-dessus de la crête r epr é s entant
l'apophyse t r ansve r s e .
Nous avons figuré la dix-neuvi ème caudale, vue de face, pl anche LXXIV, figure 3, el vue p a r -
dessus, figure G. Les apophys es ont complètement d i s p a r u ; la vertèbre n'est plus qu'un disque
sur le bord duquel on ne distingue que les traces du canal neural. Celle même ve r t èbr e esl vue de
profil, [ilanche LXXV, figure 3.
Nous avons un h umé r u s l'on bien conservé; il esl représ ent é pl anche LXXi l , figure vu par sa
face externe, el figure 2, vu par sa face poslèrieure. La lèle est pariaitemenl intacte et séparée
du grand tubei'cule par un véritable sillon. Ce de rni e r esl compa r a t ivement peu saillanl.
Le corps de l'os est not abl ement moins large et moins épais que dans res|)èce précédente.
L'extrémilé inférieure est aplalie et divisée au milieu pour cor r e spondre par moitié ave c le
radius e( le cubitus.
La partie supé r i eure d'un cubitus est représ ent é pl anche LXXII , figure 3. On voit que l'apophyse
olècrûnienne est peu devèloppée, c omme dans les Cétacés en général, et qu'il n'y a pas de
cavité glènoïde pour la recevoir.
Nous possédons un radius c omp l e t ; il montre à peu près la même épaisseur à ses deux e x t r é -
mités et au milieu. Il est représ ent é pl anche LXIX, figure 4, vu par sa face exlérieui'e.
La planche LXXI, figure 4, r eprodui t le même radius , vu par sa face supé r i eur e .
La coupe de ce radius est dessinée planche LXVI l , figure 4. Comme toujour s , cet os est aminci
vers son bord interne.
m
BAL.'ENOPTERA ROSTRATELLA.
(Pl. LXXVl-LXXXVl.i
Nous donnons ce nom spécifique parce que c'est de la Buloenoptera roslrata des t emps actuels,
que cette espèce se r approche le plus e! qu'elle rappelle cette petite Balénoptère par plusieurs
caractères lires du squelette.
Au Musée se trouve un squelette presque complet, et plusieurs os y sont répétés plus de trente fois.
C'est l'espèce, avec la Bala'iw} ilera muscidoïdes, qui est r epr é s ent é e par le plus gr and nombi'e
de pièces; nous possédons plusieurs os du c r âne , qui nous out permis, g r â c e à une mandibul e
à peu près complète, de reconstiluer une tôle. Elle esl représentée pl anche LXXVI , ligure 1, et
re])roduile au qua r l de sa g r a n d e u r naturelle. Les os qui sont en place por t ent des lettres r épé t é e s
sur les os séparés : a, est le |>ariélal; b, le f ront a l ; c, l'occipital, qui est séparé de la partie infér
i e u r e; (/, indique le temporal dont toute la partie latérale est conservée. Il ma n q u e à la télé la
pai'tie dislincle à l'extérieur du frontal el tous les os do la lace.
La partie supèrieiu'e el ant ér i eure de la boite c r âni enne est représentée sur la même planche,
ligiu'es 2 et 3. Dans la figure 2, ou voil l'occipilal c se t e rmine r en a v a n t ; en dessous, en b,
on reconnail la pai'tie médi ane du frontal el on a, des deux cotés, le pariélal.
Dans la figure suivante, la mémo pièce esl dessinée de profil, mont r an t le pariélal a d a n s toute
sa haut eur .
L'os occipital est roprt
aiticulaires s épa r é s par i
|iiésoiili' rien de partici.
condyles.
VU.
2nlé, vu de face, planche LXXVI l , figure 1. On voit les deux condyles
e gouttière lai'ge el profonde . La pai'tie laléraie de l'occipilal ne nous
er, |)uisque nous ne voyons pas celle qui descend plus bas que les
i! ill.1