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et par l'apophyse épiiu'usc qui aMeint, indópcndaniniont de la longueur , une gr ande largeur. Ces
deux vci'tObrc's sont représentées pl anche LXXXIV, figures 1 et 2.
La onz i ème dorsale est ligurée planche LXXXV, figure 1. Elle est vue par sa face postérieure.
On voit que l'apophyse transverse a conservé encore sa longueur extraordinaire. On peut voir, par
la figure 2 de la même pl anche , que celte apophys e t r ausve r se n'est pas moins r ema rquabl e par sa
largeur. .
La première lombaire est fort curieuse et présenle (i'auiaiU plus d'inlérêl que nous en po.<sédons
une complète. Elle est dessinée pl anche LXXXI I l , ligures 2 cl 3. Vue de l'ace, elle mont r e que le
corps s'est étendu en haut eur et en l a rgeur , et que l'apophyse épineuse supérieure a pris un
énorme développement. Celle apophys e a deux fois la h a u t e u r du corps. L' apophys e transverse,
parfaitement horizontale, est éga l ement très forte.
La onzième lombaire se fait r ema r q u e r par son extension en longueur. Elle est figurée
planche LXXXIV, figure 3, vue de prolil.
Nous avons une pr emi è r e caudale fort bien cons e rvé e ; elle est figurée planche LXXXV, figure 3,
vue par sa face inférieure. Les apophys es t r ansve r s e s ont perdu de leur longueur , mais elles sont
extrêmement larges et le corps de la ^-erlèbrc a, à sa face inférieure, une crête qui la rend carénée.
Nous avons r epioduit la deuxi ème caudale, vue de face et de profil, pl anche LXXXVI , figures 1
et 2. De face la ve r t èbr e fait voir des apophys es moins longues, mais encore fort larges, et le canal
neural assez étroit pour le passage de la moelle épinière. On r ema r q u e de profil un espace assez
grand au-devaiit de l'arc neural, sur tout en arrière.
La sixième ve r t èbr e caudale, pl anche LXXXIV, figure 4, est intéressante, surloul parce qu'on peut
la compa r e r à un e c auda le de Megapteru (i/fum et de Baloeiwplera wiisculoïdes. Le corps s'est développé
dans tous íes sens et mo n t r e l'arc neural avec ses z y g a p o p h \ s e s , ses apophys es (i-ansverses
et ses ajiophvses pour les os en V, qui sont compa r a t ivement grêles. La planche LXXXVI ,
figure 3, mont r e la même vertèbre vue par sa face postérieure cl, figure A, de profil. Elle est déjà
figurée, sous une aut r e face, pl anche LXXXIV, figure Í.
Une neuvième caudale d'un j e u n e individu est représentée planche LXXXIV, figure 5,
vue par sa face ant é r i eur e . Elle a le même aspect en dessus et en dessous. On voit que sou
apophyse est détachée.
La même pianelle, figure 6, r eprodui t une douzième caudale, vue p a r sa face s u p é r i e u r e ;
on ne r ema r q u e plus de traces du canal neural, ma i s on distingue bien les trous des artères qui
pénètrenl e\\ dessous dans le corps et s'élèvent verticalement pour sorlii' à la face supérieure.
La douzième c auda le n'a plus d' apophys e s et se réduit à un simple disque.
Le s t e r n um n'est ma l h e u r e u s eme nt pas complet. Nous ne pouvons distinguer que
bien cons e rve s qui forment r é c l i anc rur e correspondant à la pr emi è r e cote. Il a, ci
épaisseur de 2 " millimètres.
Nous avons une omo|)late de g a u c h e dont la base est assez bien conservée. Elle
eux bords
iva m , une
st figurée
irticulaire.
à .'^a base,
planche LXXLX, figure 2, vue par son bord ant é r i eur , pl figure 3, |)ar sa surface a
L' apophvs e coracoïde est très développée cl pr e sque compl è t e ; l'acromion est brisé ;
mais on voit encor e foi l bien sa direction et son volume .
gure 1, vu
>^ité e i ( |ui
ire élevée,
vu par sa
ulaires.
L'humérus est souvent bien conservé. Nous en avons r eprodui t un, planche LXXIX, fi;
par sa face postérieure. II est fort intéressant par la lèie qui s'élève au-dessus de la tubero
se penche s u r le côté, ainsi que par son étal de compression et par la surface articulai
correspondant au cubi tus . A la pl anche LXXX, figure i, ce même os es! r epr é s ent é A
face e x l e r n e ; l 'ext r émi lé inférieure r eprodui t l'angle formé par les deux surfaces arlici
Le radius est parfaitement conservé. Nous l'avons figuré planche LXXIX, figure h, de
deur
DES ENVIRO.^'S D'ANVERS. 77
naturelle, vu par sa face postérieure. Sa face articulaire est dessinée de g r a n d e u r naturelle,
figure 6, et la coupe de l'os vers le milieu de sa longueur , figure .5. Il est toujour s facile à distinguer
de tous les autres par sa longueur et par sa surface articulaire. Le radius est encore r eprodui t
planche LXXX, vu par sa face interne.
Nous avons dessiné une phalange, planche LXXXI, figure i, s ans dé t e rmine r à quel doigt
ou à quel r ang elle appartient.
G E M > E : B Û R Ï 1 W 0 P 8 1 S .
Le g e n r e Biirlinopsis se ra|)procbc', par ))lusieurs caractères, des Bakvnoptera, et Tespèce q u e .
nous faisons c o n n a i d e a la mémo taille que la liakmtjplem rosiraloilu; nous avons plus d'une fois
attribué, après un premier examen, des os de Buriinoiisis à une Balwiwplcra.
Après une élude suivie des os principaux du squeIcLle, nous nous somme s assuré que ces
Cétacés ne sont ni franclienienl Baiéiioplèrcs, ni franclienienl Méga|)tères, et nous avons proposé
pour eux le nom de Burtinopsis; ce g e n r e est aussi éloigné des Balwnopteru que celui-ci
l'est des Megaplera en se basant sur les caractères fournis par la caisse lympanique et les autres
os connus, surtout les ve r l èbr e s ; les vertèbre s cervicales sont en effet not abl ement |)lus épaisses
que dans les ikdoenoptera et les dorsales sont eu même temps plus élevées. La facette articulaire
des vertèbres parait aussi les caractériser.
Mais de tous ces caractères, celui tiré de la partie postérieure de la ma n d i b u l e et du talon qui
la t e rmine en dessous, de tous ces caractères, disons-nous, c'est le principal pour r e conna î t r e les
coupes génériques.
BUIiTINOPSIS SIMILIS.
(Pl. I-XXXVll-XCVI.)
Le Musée possède une colonne ver t ébrale pr e sque complète, un f r agment de côte, plusieurs os
de membr e s , une caisse (ympani(|ue avec rocher et son apophys e , un f r agment de c r âne et un
maxillaire inf é r i eur ; certains de ces os sont plusieurs fois répétés. Nous conservons, à Lonvain
et à Bruxelles, des colonnes vertébrales presque entières.
Nous avons déjà fait mention de ce Célacc, sous le même nom, dans les BiUlelins de l'Acadénùe
(0-
On pourrait facilement le confondre, disions-nous, avec la BaUcnoplera borealina ou rostratella,
si l'on n'en possédai! pas les p! inci|)aux os du squelette.
La partie de l'occipital qui est conservée et que nous figurons pl anche LXXXVI I , figure
montre les condyles articulaires complels, le contour du trou occipital et une partie de la sur f a c e
externe; la forme c a r r é e et le peu de courbur e des condyles le r approchent plus ou moins de
l'occipital des cachalots.
Nous en possédons une mandibul e qui indique, par sa courbur e , la forme et la longueur du
r o s t r e , que ce Cétacé difl'ère notablement de ceux avec lesquels il a de l'affinité; elle est r epr é s ent é e
planche LXXXVI I , ligure 2, vue par sa face e x l e r n e , figure 3, pa r sa face supérieure. On voit
par cette figure que les orifices dentaires sont frès r approché s les uns des aut res .
La pr emi è r e coupo, prise au-devant de l'apophyse eoronoïde, figure i, mont r e qu e cet os est
fori et très b omb é dans cette r égion; dans la coupe suivante, figure u, on voit que la face interne
{') 2'-séi'ic,i. XXXIV, 1872. w