
DESCRIPTION DKS OSSEMENTS FOSSILES
DES ENVIRONS D'AMVERS. 63
noptère, nous somme s a r r ive à co cur i eux résiillal, que nous avions qiialre foi'mes sous les yeux ,
deux g r a n d e s cl deux pelilcs, coiiunc dans les espèces vivantes.
En elTet, les caisses l jm| i a n i i | u e s , après plusieurs essais et après les avoir compa r é e s sous
leurs (iilTcrenles faces, se réparlisseiK, sans auinme dillicullè, en lialicnu el en liitla-nopicra, et les
BuliGiioplera se diviseul, ensuite en (|uatre groupe s :
•1° L'n groupe imlii|aant uiie g r a n d e espèce dont nous trouvons (juutre caisses de gauclie el six
de droi t e ;
2" l ' n g r o u p e indiquant une taille mo \ e n n e dont nous trouvons six caisses variant mi peu de
g r a n d e u r ;
3" l ' n g r o u p e indiqnanl une taille inférieure dont nous possédons cinij caisses de gauclie el neuf
de droi t e ;
A" Un de rni e r groujie, indiquant une petite cspèco, doni nous trouvons trois caisses de gauche el
quatre de droite. Elles ont la (aille et les aut r e s caractères du liuMmtu.
Los vertèbre s cervicales sont tontes s épa r é e s ; l'atlas est Irès épais.
En compa r ant les atlas et les axis nous trouvons à les répartir en cinq groupe s el même ou six
en divisant les Ihii-tinopsis, mais il faut tenir conqMe que dans tous ces Cétacés fossiles il y a
toujours des individus adultes/Je/ZZ-s- à côté d'iuUi'cs plus grands, éga l ement adultes.
La pr emi è r e dorsale est mince de corps, la deuxi ème un peu plus épaisse, mais la troisième
s'épaissit assez brusquenieut pour qu'on suppose, si la deuxième ma n q u e , qu'il y en a plus d'une
qui font défaut cui r e elles deux.
C'est moins par la me sur e que cela frappe que par la vue.
Les apophys e s (ransverses de la première dorsale sont cour t es cl f a ibl e s ; celles de la deuxi ème
sont plus forles et très l o n g u e s ; celles do la troisième se l'aceourcissent, ainsi qu e les suivantes
jusqu'à la sixième d o r s a l e ; à la septième elles s'allongent de nouve au; elles s'élargissent aussi aux
dernières dorsales.
Il y a toujour s cinq vertèbre s du milieu de la région dorsale qui portent u n e surface articulaire
nettenienl accusée par la tète des côles.
Le corps des vertèbre s Iond)aires s'allonge c omme toujour s ; les apophys es transverses des
premières sont très développées el légèrement dirigées de bas en haut .
Les pr emi è r es côtes portent, indépendamineiU de la tubérosité, mie tète distincte pour s'articuler
avec le corps des vertèbres.
La nageoi r e pectorale est courte, l 'humé rus grc!e et jnoins compr imé que dans les lialénoplèi'es
vivantes, avec la grosse tubérosité très développée.
Les ba l énopt è r e s fossiles sont si voisines des espèces actuelles que nous n'hésitons pas à leur
accorder un régime i c h l h \ o p h a g e . Elles |)euvenl pour suivre des banc s do poissons en (jammex
el diverses espèces peuvent même se r éuni r . Nous avons vu signaler sur les côtes du Groenland
et ailleurs des liala-nopleni ivsirala vivant au milieu de BaUi'iwjitcra inusculas.
A Vadsô,
mêmes eanx.
pei on c apture des espèces dilféroiilcs les
I est digne de? r ema r q u e que,
avec (|uelquc soin, on décoi
partout où le l'elevé des
u-e, à peu près, quatrr:
les une s à côté des autres. Ce nombr e se reproduit daiiî
et eu réca[iilulant les espèces du golfe de Bengale, on an
Les diiïérentes espèces de lialii-iioplerct provi ennent di
espèces
espèces
le Paci!
ve au nil
sable gr
de Balénoplèrcs viv
:1e taille di f f é r ent e ,
comme dans 1"
me résultai,
s et du sable rouge .
ailles a été
(jui vivent
\llantiqiio,
Nous nous somme s ainsi décidé à co user ver le nom géiiéri(|iie de ¡kdwmptrru pour plus i eur s
espèces (¡ui por t ent les caractères des l5aléno))lcres vivantes, el nous pro|)osons, pour les espèces
fossiles, des noms nouveaux qui correspondeni avec le nom des espèces qui vivent encore dans les
mers de notre hémi sphè r e boréal.
Les Balénoptères fossiles d'Anve r s se réparlissent, d'après la g r a n d e u r et les c a r a c t è r es des os,
en quatre espèces, c omme les J5alénoptères vivantes, c'est-à-dire en deux gr ande s et deux petites :
les gr ande s vivantes sont le SibboUU el le Musculus-, les espèces fossiles qui leur coiTes|>ondent
sont, |)Our la prenn'ère, la Balcoiioplern Sibbaldim, et, pour la seconde, la Bulmioplera musculoïdes.
La bomdinu con-espond à la borculU ou laticeps, la Buliwopicra roslnitella à noi r e Bulamopiera
rostrata.
Nous avons r éuni ensuite, sous le nom de Burlimpsls, deux Balénoplérides qui ont beaucoup
d'allinités avec elles mais i[iii en sont troji différentes pour qu'on les conserve dans le m Orne genre.
BAL.ENOPTEIIA SIBI5ALDINA.
(l'I. XI.IS J Ll).
Depuis longlenq)s les baleiniers qui visitent le Groenland connaissaient, sous le nom de Sivypircilyr,
une Raiénoptére qui dépasse nol abl emenl les autres ))ar la taille. On eu connaissait des
ossements qui ne se r appor t a i ent |)as compiétcnient à la Bahi-mi mi/sikeiiix; mais on n'en avait pu
distinguer les caractères spéciiiques autres qu e ceux tirés de la taille. Dans ces de rni è r e s années ,
rexistence de cette Balénoptère a été pa i f a i t emenl établie, surtout depuis que l'on a c omme n c é à
faire la chasse à ces animaux par des steamers et des balles explosihies. Dans le Va r a i igc r -
Fiord, ce sont des individus de cette espèce (pie l'on c apture le plus communément .
Ce Cétacé est bien Je |)lus grand animal de la création. L'espèce fossile dont nous faisons
connailrc ici les ossements lui correspond.
Nous possédons ; :U! Musée rovai un occipital, comme toujour s sans la j)artie supé r i eur e deux
h'agmenis de pariétal, un de droite el un aut r e de gauche , six r o c h e r s de droite et de gauche ,
quatre apophys e s mastoïdes, également des deux cotés, cinq verlèbre s dorsales, deux lombaires el
sept différentes caudales. Nous lui r appor tons égalemoul un f r a gme n t de côte.
Ces ossements ont été mis au jour à Wy n e g h em, à Borsbeeclc, à Austruweel el ù la nouvelle
enceinte, fossé capital, partie de Sluyvenhc rg.
Les rochers sont d'Austruweel, de Dourne et de Sluyvciibei'g :
dans les divers endroits cilés.
Les ossements r appor t é s à col animal sont compa r a l ivcment |
les ve r l èbr e s ont été recueillies
:'u n omb r e u x. Il paraîtra peut -
être à quelques naturalistes qu e beaucoup de ces os sont dé t e rminés plus ou moins a r b i t r a i r eme n t ;
nous pouvons les r a s sur e r à cet é g a r d ; il n'y a pas un os qui n'ait été étudié avec soin, compa r é
eus de détcj'miiiation avaient été
de cetle espèco, c'est qu'à l'époque
:onnnc la g r a n d e d ' a u j o n r d ' h n i , plus
diro planchcs XLIX, L e( Ll.
imal, nous n'oserioos dire d'un faHus.
à son homologue el classé seulement (|uand tous les i
complotcmenl épuisés. Si nous Irouvons moins de reste
tertiaire, cette RaIéno|)tère géante était probabl emenl déjà,
polaire que les auires el moins ahondanto.
Les principaux os sont figurés sur trois planches, c'est-i
Nous avons la moitié postérieure du c r âne d'un j e u n e a
Elle est ligurée avec l'apoiibyse du rocher (pl. XLIX, lig. 1 - 3 ) de g r a n d e u r naturelle. La figure
première l'cpréseute la face postérieure do l'occipital el une partie du condylo articulaire droit.
La leltro .1 correspond à l'occipital, la lettre B, au temporal et la lettre C, à l'apophyse du ruche r
en place (pie l'on voit dépasser l égè r emenl ie bord de l'occipital.
Les os re|irésentés sous les cinq pr emi e r s numé ros provi ennent du même individu.
La ligure 2 r e | i rodui l la même pièce vue de profil, côté droit. On dislingue de nouveau