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D E S ENV l l lOiNS D' A INV E R S . 87
J. Muller a représenté cet os planche X X I I , figure 8 , tlans sou travail sur les ossements d'un
même animal, qui se trouvent au Musée de Ber l in, et nous avons vu iin liuinérus semiiiiiblo au
Muséum d'iiistoire naturelle de Paris. Xordmai in a roprésenlé nii humérus remarquable par sa ionguciu',
dans sa l'alwontologie Siid-Rusdunch, planciic X X Y l l , iiiiure 5, qui provieni sans doute
du Sf|ualoilon.
Nous avons un cubitus d'Erpétocète dont Tcxtrémité supérieure est comphMo; sa surface articulaire
est plane et l'apophyse olécrùnienne est Irôs développée. Le corps de i'os est légèremont comprimé
et forme en s'élargissant à la partie inférieure, «ne courbe vérilable (¡ui ne finit qu'i'i la
pointe.
L a coupe de l'os, au milieu de sa longueur, planche CA' I , figure , montre sa forme régulièrement
arrondie.
Nous ne sommes en possession que de ces deux os do la nageoire pectorale. Le cubitus est
figuré planche CA' I , figure 3.
C'est de la Bakmoptera bomilis que l'iuiniérus el le cubitus se rapprochent le ¡dus, mais cette
espèce vivante avait au moins ie double de la longueur de l'Erpétoeéle.
Nous possédons plusieurs allas, dont quelques-uns soni assez bien conservés. Comme il arrive
ordinairement, l'arc manque.
Les apophyses transverses soni larges el, peut-on dire, très développées. Le trou vertébral
esl étroil entre les deux condyles el s'élargil brusquemeni. Les échancrures qui logent i'arlère
vertébrale sont très profondes. Les surfaces articulaires, correspondant aux condvles de l'occipital,
sont à peine séparées l'une de l'autre. Les surfaces articulaires postérieures, correspondant
à Taxis, sont plus larges et ne se fondent pas. Elles sont séparées par un sillon assez large, un
peu en dehor? de la ligne médiane. C e s i sans doule une disposition individuelle.
L a planche CN I I reproduit deux atlas afîcclant exactemeni les mômes caractères. Celui qui est
représenté figure 1 a été trouvé à côté des os temporaux el de la mandibule.
L'axis ne présente pas moins d'inlérèl que l'atlas. 'N'ii par sa face antérieure, il montre au milieu
du corps l'apopbvse odontoïde et une surface articulaire qui l'cnlonre de tout cole, sauf à la partie
médiane supérieure; celte partie de l'os remplit l'espace inférieur du trou vertebral. Les apophyses
iransverses supérieures el inférieures sont brisées, mais il n'y a pas à douter qu'elles ne forment en
se réunissant un anneau complet. Comme lonjours, l'arc supérieur manque.
Les figures 1, 2 el 3 de la [)lanche C V I i l représentent cet axis vu de trois côtés dilTérents.
Nous trouvons deux vertèbres cervicales que nous rapportons ;t ce Célacé : la quatrième,
planche CVI J I , ligures ö, et la sixième, même planche, Ogurc-s 6, 7. Comme dans lous les
Jlystacoccics qui n'appartiennent pas aux vraies Baleines, c'est-à-dire dans les lialénopléres vivantes
et les Mégaptères, ces vertèbres sont toutes séparées les unes des autres.
Le corps de la vertèbre présente à peu près le même diamèlre transversal que vertical; l'apophyse
transverse inférieuj'C est délicate et fait supposer qu'elle ne formo pas nn anneau complet avec
l'apophyse transverse supérieure. Le canal vertébral est fort large. L'épaisseur de celle \erlèbre a
la moitié à peu près de l'épaisseur de l'axis.
L a sixième cervicale ne diffère de la quatrième que par les apophyses Iransverses inférieures qui
se dirigent plus directement de liant en bas et moins de dedans en dehor s , ensuite par son é|>aisseur
qui est devenue plus grande, et enfin par la face inférieure qui lend à la formation d'une
carène ; le diamèlre vertical du corps a augmenté aux dépens du diamètre transversal.
Nous avons une vertèbre lombaire d'Erpétocète, Elle est figurée [)lanche C V I , ligures 5, G et 7 ;
c'est la septième. Elle a tons les caraclères de la région (]u'clle occupe. Le corps est un |)eu [)lus
large que haul et son diamctj'e vertical correspond au diamèlre longitudinal. Les apo|>hyses transverses
sont larges à la base el ont une direction parfaitemcnl horizontale eu parlant du milieu du
corps. L'arc qui forme le canal vertébral ne présente rien de particulier.
La deuxième caudale diiïère de la septième lombaire, en ce que le corps s'est notablement allongé
d'avant en arriére ; son diamètre vertical est ;'i peine inférieur ù son diamètre transversal. Les
apophyses ti 'ansverses sont larges à la base et parlent du milieu du corps en se dirigeant liorizontalement.
Le canal vertébral a perdu à peu près la moilié de sa largeur. La vertèbre, vue de profil, montre au
milieu une forte écliancrure à sa face inférieure et une surface articulaire très prononcée, surtout
en arrière, pour rinsertion des os en V.
Nous avons trois vertèbres caudales : la deuxième, la qualrième et la sixième. Elles sont figurées
planche C I X .
La quatrième caudale dilîère peu de la précédente. Le dessin la représente dépourvue de son
épiiiliyse, pour montrer l'échancrure de la corde dorsale.
La sixième caudale est fort intéressante. Nous avons un spécimen avec son arc supérieur à
peu près complet. Le diamèlre vertical du corps est devenu |)lus grand que dans la vertèbre
|)récédentc, les apophyses trans verses plus faibles tout en conservant la même (ilace et la môme
direction; l'arc est remarquable par son élévation. La vertèbre, vue de profil, figure 6, monlre,
outre son apophyse épineuse, les deux zygapophyses qui s'élèvent à peu près à la même hauteur
que celte dernière. A la face inférieure, les surfaces correspondant aux os en V se sont étendues
et l'échancrure qui en résulte esl devenue plus profonde.
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