
Ill) <'S])afO (le 2 liciios à 2 i/., (7 à 8 milles)
n'uds; elle respiro sept ii
une niiiiulcs el reparail.
8 DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOSSILES
Beimeli rappoi'lc un cas analogue d'un Cachalol connu des baleiniers sous le nom de !\ew-
Zecland-Tom(i).
Ce ([ui ne vcul pus dire quo cerluins (délacés ne fasseol pas des ¡i|)parilions accidenlolles dans
certaines me r s , c omme les oiseaux que Ton appelle du nom de Ijolièmo.
On peut se faire imo idée de la rapidité de leui s courses d'aprè s In na r r a t ion de quelques baleiniers,
(|iii ont pu caplui'er au Spitzborg des Baleines c cbappé e s, ha rponné e s dans la me r do UalTin
peu de lemps auparavaist.
D'après Scorosbv, la Haleine du Groenland parcou
ou une beur e de lemps . Il parle d'un animal blessé.
D'api'ès I\. Brinvn, elle ne l'ait que i milles à l'beure.
La Baleine du Groëidand atteint géné r a l emonl une vitesse de 15 à IC
buil fois on dix ou douze minutes, puis plonge pendant trente-cinq ou qua
Jìlle fail une s o n d e , disent les haloiniors.
La Baleine atteint jusqu' à -'tOO brasses de profondeur cl pout rester sous l'eau pendanl cinq à
six mi n u t e s ; Scoreshy parle d'un animal ba rponné qui est reslé cinquante-six minut e s sou,»; oau.
La connaissance des diverses stations (|ue ces a n ima u x fréquonteni dans le courant de l'année,
esl un poinl fort impor l ant de leur 1" histoire, c l , fnrt h e u r e u s eme n t , ([ noi que plusieurs Baleines
aleni presque d i s p a r u , on possède divers r ens e ignement s précis sur les lieux de leur passage.
Les baleiniers expé r imenl és savent ¡larfailement ii quelle époque de l'année il faut se r e n d r e dans
le! parage et qu'en deçà ou au delà de cotte région il n'y a que déception,
Les Danois ont conservé des registres indiquai)! j o u r par j o u r avec rimlication de la l a t i tude ,
les Baleines capturée s pendant un siècle, avec les dates de leur apparition en hiver ot de leur
rolour, vei'S le No r d , en été. Le professeur Be inha rdt a compulsé ces document s avec un inlérét
particulier ; il résulte de cette élude que les Baleines arrivent du Nord vers le mois de novemi)re
et de d é c emb r e , qu'elles visitent à cetle époque les pa r ages de Ilolsleinburg et de Disco Ba_\,
qu'elles l'etotirnenl au Nord ve rs le mois de mai on de juin ot que la limile ext r ême qu'elles
altoignenl au Sud est le 64'^ degré (-).
On a vu accidentellement de j e u n e s a n ima u x se r endr e parfois de 1 à 2 degrés plus au S u d ,
mais il n'y a pas d' exempl e de Baleine f r anch e qui ait doublé lo cap Farewell.
La Baleine îles Basques apparaî t en hiver dan,« le goll'e de Gascogne et sur les cotes de la
Nouvelle-Angleteri'e. en été' sur les côtes d'Islande et des iiltats-rnis. To u s les baleiniers basipies
savaient parfaitement que celte Baleine les (¡uilte à la iiii de l'hiver, cprelle yiagiie la moi 'du Nord
et rAl l ant ique ])nur atteindre ensuite la haut eur de l'Islande.
Nous disions, e n parlant de la Baleine des liasques : tous les aut eur s s'accordent à dire que les
B i i s ( | u e s faisaient d'abord la })éche de la Baleine sui' la cóle d'Espagne et dans la .ilancho cl que celle
licclie avait lieu pendant l 'hive r ; q u e , plus l a r d . enha rdi s pai' le succès, ils sont allés la [loursuivro
jusqu' au banc de Terre-N'ouve et qu'à la (in ils se i cnda i eni sur la còle d'Amérique.
On leur accordait aussi une station d a n s les eaux d'I.slando: maint baleinier, au r e tour de la [lécbe
du Cachalol dans les me r s australes, allait compléter son c l i a rgemonl au .Nord du banc do Te r r e -Nou\ e.
Des baleiniers amé r i c a ins même péchaient le Nord-Cape r dans B ode fiord el Fox e Bay en Islande (5).
Les baleiniers basques ont chassé la lialeiiie l empé r é e jusqu'à la lin du X V h siècle; les Anglais,
les Néerlandais, les Allemands, les Danois ot les Fr a n r a i s ont chassé la Baleine f r anch e dans les
eaux du Spi t zbe rg p e n d a n l le XVH^ siècle, et pondant le XVIII" siècle la môme Baleine franche a
été chassée par les même s baleiniers surtou! dans la me r de Ballin,
(I) BKS.NIÎTT, inailing vofjage, c. II, p. 220.
(') Om Nordìuaìeii, KioUi.lKiKii, 1 8GI .
(5) lisciiniciiT Cl RElMiAriDT, loc. cil., p. io (Crûd. a n g l . ) .
DES EiVVIBONS D'ANVERS. 9
Aujourd'hui, quelques baleiniers écossais font encore cetle chasse dans la me r de Baflin et
surtout dans les détroits; mais, à défaut de Baleines, ils ca[)lurenl des Phoque s pour compl é t e r leur
chargement.
Les Anglo-Américains se livrent a u j o u r d ' h u i à la poursuite de celte même espèce dans la me r
de Bering el dans la me r Arctique.
La JBakena australis habile le cap de Bon ne -Espé r anc e , en élé, el le restant de l'année les i les
Tristan d'Acunha et s ans doute les côtes orientales de rAmé r i q u e du Su d .
Burmoister fait menliou d'où os (ym|)anique et de verlèbrcs recueillis sur les cotes de la République
Argent ine , qu'il rapporte à la fíal'nna uitëlralis.
La troisième espèce du nord du Paeilique passe l'été sur les cotes du J apon et de l'Asie et
l'hiver probablement sur les coles ouest de l'Amérique septentrionale. C'est la Baleine chassée de
tout temps par les J apona i s , Rakima japónica.
Dans les eaux de la Nouvelle-Zélande vit une espèce qui se r é p a n d , p e n s o n s - n o u s , dans toule
la longueur du Paeilique, et lianle tantôt sa partie occidentale, tantôt sa partie orientale. C'est la
liahvna anlipodim. Pendant six mois elle se lient à l'est de la Nouve l l e -Zé l ande ; le mois de
juillet est l'époque de raccou|)lement. Vers le mois de novembr e elle qui t t e , en se dirigeant vers
le No r d , du côté des îles de Norfolk, el revient l'année suivante. La mè r e est souvent a c compagné e
de sou Baleineau en revenant .
Ces qua t r e espèces habitent la zone tempérée dans l'Atlantique et dans le Pa c i f i q u e , au Nord
comme au Sud de l'équateur.
Ce sont qua t r e espèces similaires qui ont des caractères c ommu n s .
La ciiKjuiéme espèce n'est pas assez connue pour que nous puissions en indiquer les stations.
Ou sait toutefois, par les baleiniers, que la pèche se pratiquait à l'ile Sa int -Paul de mai en
octobre.
Il reste, con)nie nous l'avons dit déjà, deux autres espèces qui n'ont de c ommu n que loin' petite
laille cl qui paraissent vivre au milieu d'aut re s Baleines; l 'une , le li/iachianecles du nord du Pa c i -
fique; l ' aut r e , la Neobaloena marginalu d'Australie.
Le Rhachianoctes glaucas est encore dans le même cas (¡ue les aut r e s vraies Baleines; on le voit
aussi, en élé, se diriger vers la me r d'Ocliotsk, tandis qu'en hiver il passe dans les baies el les
l agune s de la Californie.
Nous ne connaissions, il y a quelques années , la Aeobaloenu (]ue par quelques fanons cl p a r une
tète qui est conservée au Jluséc de We l l ington; aujourd'hui , on en pos s ède , out r e les squelettes
conservés dans les Musées de la .Xauvelle-Zélaiule, doux squelettes en E u r o p e , l'un au British
Museum à Londres, l'autre au Muséum d'histoire naturelle à Paris. C'est un des a n ima u x les plus
intéressanis découverts dans ces dernière s anné e s .
La Baleine f r anche a, comme nous l'avons vu plus h a u t ,
et le degr é , et sou quartier d'hiver, au delà du 7(1= degr é .
quartier d'élé ent r e le 76'^ degr é
La Baleine du Spitzberg, du Groenl and , comme celle de la mer de Bering, le Bo
Américains, est une seule cl même espèce (pii se compor t e au nord de l'Atlantique comi
du l'aciliipie, c'esl-à-dire que dans la me r de Ballin, comme dans les e aux du Spitzberg
de Be r ing, elle ne quille j ama i s les courants glaciaires.
Aiulr. Mur r ay, dans son tableau sur la distribution géogr aphique des Baleines, confoi
du Pacifique la ¡iainma mi/sUcelas et la Ikilwna japónica. Il y a, ent r e ces Baleines, la même dilTéreiice
ipi'au nord de l'Allanliiiue ent r e la même H. mt/slii-e!u.s et la h. bimujensis.
est à r ema rque r , et c'est une indicalion qui peut avoir une g r a n d e importance, il e s t a r ema r q u e r ,
disons-nous, ([ue la Baleine des Basque: i se comport e au nord de l'.^thmtique, a b s o l ume n l c omme
Vil. 2
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