
DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOS S ILES
T a r e l s ( ' ) , un e vorlòl)re et iiiio eleni d'uno, g r a n d e espòco de Cétodonle, comme iioii.s en trouvons à
Anvers, des d(-))ris de Mégalodon, des ilenis do Mé g a t h é n um, de ¡»laslodon et de Cheva l , des
co(|uilles do Cy|)rinn et des Polypiers. To u s les restes de Cétacés rappollont parl'aiicmonl ceux
des envi rons d'Anvers.
A la Nouvelle-Orlónns, à 1 0 0 nièlres de la còle el à "ìi pieds au-dessus du niveau de la me r
on a trouvé iin squeletto de Megoplera doni lu lète a été lilliOiira|)liiée cl ressemble bien à celle de
la Mcgaptera boops.
A M É R I Q U E M É R I D I O N A L E .
L'Amérique niéi'idionale recèle aussi des restes de Cétacés sur la cóle do l'Allanli<(uc oommo sur
collo du Pa c i f ique , ma i s ils ne paraissent proveni r qu e de terrains assez récenls.
Hin-meister a recueilli, sur loa l dans les environs de Ihi cnos -Avr e s , des vericbre s de .ïïvslicèio.-^
qui oui la plus compièle analogie ave c los noires d'Anvers . Mon fils on a ra|)porlé avec des caisses
i>mpaniqiies que nous avons pu c omp a r e r directemonl.
Au .Musée royal de Stockliolm, on cons e rve un r adius ra|)porlé de Bnenos -Ayros et que nous
ei'oyons pi'ovcnir do Oalénoplôi'c. Il esl conservé pa rmi les ossements fossiles. Sa longueur est de
~o cenlinièires, sa l a rgeur en bas de 37 ot sa lai'gour on avant de 20 cenliniéires. D'apivs ces
mesures, il ne provieni pas d'une \ r a i e Baleino.
Hravard a l'ail nieniion iWmaBula'nu dubia fossile de la fornialion pa l agoni enno (lerliairo). C'est
le seul .Mammifère ma r in connu de cette époque , dit Br ava rd.
J)'Orbign\ |)arle de restes de gr ands Cétacés t rouvé s dans le lit de l'Arroyo-Negro, d'api-és un e
com nui ni cal ion qui lui a été faite par le di r e c t eur du Musée de Montevideo, M. Villarde])o. M. Cervais
lait men lion de ces os dans les ^onvelles Archives du .Mamim. Il cite un occij)ilal, une vertèbre
caudale et un liuménis .
-M, Seguin a r appor t é de Buenos -Ayr es un roclier do Mystieète fossile qui esl déposé au .Muséum
d'histoire naturelle de Paris. Nous y avons va aussi un e verlèbre c auda le e( «ne caisse tynipanique
(|ue nous somme s très t ent é de ra|>porter a» Ptesiocetns duò/ii.s.
Au Pé r o u , dans le voisinage d'Arica, on trouve sur les côtes à 1^0 et /i-O pieds de haut eur , dos
restes de g r a n d s Célacés qui pour r a i ent bien èlre |)oussés à cette haut eur , d'après Meyen, par des
marées ext r aordina i r e s ( - ) . Nous avons loul liou de croire (juc ces ( ' é l a c é s , au lieu d'avoir été
j)oussés à celte h a u t e u r par des ma r é e s exl r aordi na i r e s , ont été s imp l eme n t , comme en Eu r o p e ,
soulevés avec le sol qui les recèle. Nous ne savons à quels Célacés il faut rappoi'ter ces ossomenis
ot n o u s ignorons s'ils ont été cons e rvés quelque part,
A U S T R A L I E .
On a r e connu également des Célacés fossiles en Australie et rien ne fait su|)poser (¡u'ils dilièrenl
des aut r e s Célacés placentaires. Los Géolhériens d'Australie sont lous Dide lpbes et nous n'avons
aucune raison de croire que los Thalassoll.ériens do nos aiilipodes rliffèreat, sous ce rajipoi't, dos
autres.
l ' n e des dé eouve r l e s los plus inléressantos do ces de rni e r s (emps, c'est un h umé r u s d(i Cétodonio
liouvé à Pa i imo a , .Nouvelle-Zélande, dans une couclu; d'argile sous le diluvium. Il a la longueur de
colui de rursh. Le professeur Huxl ey lui donne le nom de l^lmvnopsix mmidlii, et le cons idè r e ,
ain.si que le nom l'indique, c omme voisin des F/incvna.
;')Piii:sTwiai, en parlnm des iimniii
iihliihlc à crini lies phunp/wle bals.
>ÎcvcN. Rche um die Er.ie, t. I,
e..iMllÌM, f.i •M'c ill' lìclfiiiiìo:'/>/ii
DES ENVIRONS D'ANVERS.
CÉTACÉS DANS LE TEMPS.
A quelle époque les pr emi e r s Cétacés font-ils leur apparilion en E u r o p e ? iNous disons en Eu r o p e ,
parce (|ue l'Amérique du Nord sem!)le r e n f e rme r des débris de ces a n ima u x dans Téocène, t andi s
que les |)1ITS primilifs de l'ancien mo n d e ne s embl ent proveni r qu e du miocène.
Différents aut eurs avaienl c ru r e conna î t r e des ossements de Cétacés d a n s les terrains s e c o n -
daires (dans la Craie ve r l e , Morton; dans les Oolilhes, Buckl and) , ma i s ces ossements, a t t r ibué s
d'abord à des Cétacés, ont été r e connus ¡¡lus tard pour des restes de Reptiles ( ' ) .
La découA-erle des l'nscodclphiims du Green-Sand, New- J e r s ey, trouvés à côté des restes de Mosasaunis,
ne repose éga l ement que sur un e observation e r roné e . .M. Le idy en a fait mention en 1 8 3 1 .
Le D' Br andi croit aussi devoii' faire r emont e r les Cétacés à fanons , comme les Célacés à dent s , à
l'époque j u r a s s i q u e ; ma i s nous avons tout lieu de croire que celle appréciation ne repose, c omme les
précédentes, que sur des er reur s d'obs e rva t ion.
C'est éga l ement par e r r eur que l'on a signalé des restes de Narval et de Bab-cnodon dans le
London-Clay (éocène).
Les plus anciens des Tha l a s sothé r i ens c o n n u s jusqu' à pr é s ent en Europe , sont les Sirénoïdes,
que l'on a longt emps désignés sous le nom de Célacés h e r b i v o r e s ; R. Owe n en a signalé d a n s
l'éocènc, en Eg y p t e , sous le nom de Proras lomas sirenoidcs {-). En Aniéi'ique, ce sont los Zeuglodons.
Les géologues, comme les paléontologistes américains, s embl ent d'accord pour placer ces
curieux Mammifères aqua t ique s , qui n'avaient rien à envi e r pour la taille à nos plus g r a n d e s
Baleines, dans les couches éocènes. Nous avons trouvé à côté des vertèbre s de Zeuglodon, p r o -
venant de la dernière colieciion faite par le D'' Koch en Al abama , des coquilles d'OsOwt fort bien
conservées et le yauiihs zigzag que l'on l'encontre d a n s le ru poli on miocène de Basel.
Il ne sera pas inutile de faii'e r ema r q u e r que, sous le r appor t de la succession dos t e r r a i ns ,
l'Amérique diffère not abl ement de l 'Eu r o p e ; à l'Üc Marlba's Vineya rd (Ma s s a cbus c l t s ) , Lyell a
recueilli dan.s des couche s tertiaires, avec des dents de Squales, «n e tète de Morse, un e c anine qu'il
rap|)orle au Cgslophora pivboscidea et des ve r t èbr e s d'Uvpe roodon ; les dents do Squales il les
rapporte aux momos espèces qui se trouvent dans les faluiis de la To u r a i n e , c ' e s t - à -di r e , au Cardiarias
megalodüii, aux Oxyrhina xiphodon et huskdis et au Lamna cuspidala S'il n'y a ])as
d'erreurs, c'est un singulier mé l ange d'espèces vívanl e s et fossiles; dans l 'Amér ique du Noi'd, dit
Hayden, les conirécs ouest muni r ent des séries de couche s passant du crétacé au tertiaire, sans
<|u"un géologue puisse dire où toile formation c omme n c e et où telle aut r e (iuil. On passe s ans hiatus
du s e conda i re au lerliairo et los limites si bien établies en Eu r o p e , n'y sont souvent pas r e c o n -
naissables ( ' ) .
Si donc les Cétacés fossiles élaionl signalés on Amé r ique dans des t e r r a ins secondaires, il n'en
(I) lUckLA.ND, Geol. Tnuis. nciv scr., II, p. 349.
(') Qiiurlcrl^ Journid uf Ihe Geolog. Sociely. November, ISZj.
(5) Proveed, gcohg. SocieUj of London, vol, IV, pnri. 1, 1812-1843, p, 32.
.-V. IlAvni-:,\, Skcwh of Ihe orujin und protjnss of Ihc Initcd Suucs. \\asliingi
« ... Aeaiinnlaied cNpcricnce has sin
» llu' same rnif in all parts of world. -
Kn siu\aiK iiaiuralisics ouropéons, il
Il ici liai'v iy|ics of Di p;aniii remains, » ajouie-i-il,
. In M'csieni North Ameriea an itnbrokcn series of slrmn, ranging from early and ii,imislakab/e cvclaccous tc
» laie aiul (qtially immisiakalile icrti.D'v. » i| [ermine cn disant :
- Nu man can say wlicre one Ibrmalion ends and anoilier begins. »
IV.
1S77,
lliai the various cvokiiional lidcs of organic life liavc not .^dvaneed
Ameri(|uc un mélange . in ilie same sirala of cretaceous ar