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48 DESCRIPTION DES OSSEMENTS FOSSILKS
iiboiuIaiU el par consctjuenl (i'une volciir rclnlivo, on les a iiùgligóes jusque dans ces {lei'iiiers
lemps. Ce n'est que depuis quelques années que Ton a oommeiicé i> s'occupci' de leur p i c h e dans
le voisinage de l'Islande d' abord, au nord de la Norwvge onsuile. C'est à ces récentes expéditions
que la science est l'edevablc de la connaissance définitive de l'espèce que les Islandais désignent
sous le nom de Steypii'cdyr.
En 18G3 ou I SCo , une Compagnie Anglo-Américaine s'était formée |»onr faire cette chasse
autour de l ' I s l ande ; elle s'est dissoute en ' 1 8 6 7 ; une Compagnie Hollandaise a été formé e ensuite,
ayant à sa téle le capitaine iJottemanne. Aujourd'luii un habile et iiitelligent baleinier a choisi
d)lii' une Baléi
pèche. On
Dli'e savant
_ .HI au nord
\'adsô, dans le Va r ange r -Fiord, au nord de la Norwège , pour y
lères pendan t ies mois d'élé.
Le D' Otto Einsch s'y csl r e n d u , en 1 8 7 3 , pour y observer l'installation de cell
voit là le plus gr and étahlissemcnt pour la pè che de la Jialeine en Europe, m'écrit
confrère; il esl établi sur « n e petite ile étroite, vis-à-vis de la ville de Vadsô, un
du "O" degr é de
titude nord. M. Svcnd F o y n , de To n s b e r g , Suède , commenç a cette pè che
il y a quelques ai
.•es, et fut le pr emi e r ^ faire usage des ha rpons - l anc es à b omb e (Bomb c n -
Lanzen-llarpunen). M. Foyn est parvenu non seulement à tuer r égul i è r ement les animaux, sur
place, mais surtout à empê che r qu'ils ne lui écliappent en plongeant après avoir été alteinis par
les projectiles.
Le " juillet, le vapeur n'était sorti que depuis trois heur e s , et il r emorqua une Dalènoplére,
suivie de He(|uins et d'Orque s et d'une quanlite inuomhr abl e de ÎJouettes qui planaient comme
un n u a g e blanc au-de s sus du cadavre.
Le 8 juillet, Jl. Foyn sortit à trois h e u r e s du ma l in, m'écrit M. Finsch, et revint à dix heur e s
avec une femelle de 84 pieds de long.
Le lendemain il captura encore un e femelle, et, en dcpeçaut le corps, on trouva dans la matrice
un foetus de () pieds de longueur. M. Finsch a conservé la lèle dans la l iqueur et a bien voulu
nous la céder p o u r notre .Musée Cétologiqne.
-M, Foyn prend annue l l ement de trente à qua r ant e individus, pour la plupart des femelles.
Dans toutes les me r s , les mâ l e s des lialeines comme des Balénoptères, on peut même dire de
tous les Cétacés à fanons, r e s t ent au lai'ge pendant que ies l'emelles visitent le littoral pour y
mettre bas.
Un de nos compatriotes a visité Vadsô en 1 8 7 6 et m'a c ommu n i q u é un e note prise sur les
Le 16 juillet de cette anné e , on avait |)ris déjà trenteavoii'
lieux au sujet d'une des c apture
Baleines, c'est-à-dire Balénoptères, on compt
encore nu mois et ("
Pendant la saison de I87i>, ou avait c aptur é qua r ant e - c inq
D'après des r ens e ignement s recueillis sur les lieux, on au
dividus.
t c aptur é ,
pour cetle pi
I S 7 â , trente-
Balénoptères et l'année suivante trente-six.
Ces r ens e ignement s s'accordent piirfaiiem<"'.nl, et il ne sendjie [las que le noinhre diminue
jusqu' à présent.
Foyn donne à ces Balénoptères le nom de I l ump h a c k , mais très impio))j'ement; les baleiniers
Augio-Ani é r i c a ins appellent l l ump b a c k , la Mcyuplvra huopa. L'anirnnl que .M. F o ) n |)rend
le plus souvent, esl le St e y p i r e d y r des pé cheur s i s l anda i s , la ¡Mwmplnvn SibbukUi des na luralistes.
C'est un individu de celte espèce qui a été trouvé en me r , sans l'anon.s pai' les pé cheur s
Ostendais en 1 8 2 7 , et dont le S(|uelette, préjiai'é par Ie,s .soins de Pa r e l de S l \ k e n s , se trouve
aujoi u .lardin Zoolosiqnc, à Sainl-Pétei'sboiu .près. ioir élé e x h i b é dans loutes les
talcs de !'Ruro[)<
DES EiNVIUOiNS D•A^VEBS.
les Balénoptères diffèrent aut ant des Baleines véritables par leur pâ tur e
ologiques, que par la vivacité de leurs mouvement s et la valeur de leur
On peut dire que
et leurs caraclères z(
produit.
Au lieu de poursuivre les Crustacés et les MoIIus([ues, les Balénoptères, comme les Mégaplères,
font u n i q u eme n t la chasse aux poissons, et il n'est pas rare de les voir é choue r à la suite des
bancs de ha r engs el de gades. Ou n'a trouvé que des ¡»oissons dans l'estomac des individus
qu'on a eu l'occasion d'ouvrir.
Les Cclacés hébe rgent de vrais [¡arasiles dans i'inlérieur du corps, conune les aut r e s animaux,
mais ils fournissent en ouire le gile à une quant i t é de faux pai'asites ou c omme n s a u x qui s'établissciii
sur leur dos , uui(¡uement pour se faire renioi'i|uer. De ce n omb r e sont ies multiples
Cirrhi|)èdcs qui se colloquent dans la peau des Baleines des régions tempérées. Les Italénoptéres,
tout en a p p a r l e n a n l à ces même s régions tempérées, sont fort mal ou fort bien partugées sous ce
rappoi't; pas pins que la Baleine f r anche , elles n'ont aucun Cirrliipôde pro|ire et J ' ignore si, c omme
les i l égapt c r e s , elle? logent même des Cyames. Pa rmi les parasiles véritables, M. Sa r s a signalé
récemment, aux ¡les LolTodeu, et M. Sop h u s , dans les parages d' I s l ande , des l'enella gigantesques
dans l'épaisseur de la peau, qui sont ])roportiounées à la taille de i'iiote qui ies hébe rge (').
DISTRIBUTION I IYDROGBAPI I IQUE.
Il est r e connu aujourd'hui que les Hiilénoptères sont des Cétacés des r églons t empérée s et
chaudes plutôt qu e des régions polaires, et que, cont r a i r ement à ce que nous mont r ent les
Baleines vé r i t abl e s , les Balénoptères ne c r a i gnent pas les eaux des régions tropicales. Sur la
cote du Brésil et aux Antilles, sur les côtes du Pérou et du Chili, c omme dans les pa r ages de l'ile
de Ceyian, on en voit parfois en abondanc e .
On en observe a b o n d amme n t en Amérique depuis la baie de Baliia jusqu' à la t e r r e de Feu et
les iles Fa lkl and, ainsi que sm- la côte d'Af r ique , particulièrement au cap de Bonne-Es|)érance
et dans les pa r age s de Tabl e Bay.
Nous savons par les baleiniers que, dans toutes les me r s où il y a des Baleines, il existe des
Balénoptères ou, comme ils les appellent, des Baleines à ailerons, des Finn fish, el, à en j u g e r
par ce qui se passe au nord de l'Atlantique, on voit dans les même s e aux où vit la Baleine
des régions t empérées , plusieurs Balénoptères de taille dilTérente. La Baleine du Groenland esl
la seule qui habite dos pa r age s qui ne sont pas visités par les Balénoptères, el encor e faut-il
faire, d'aprè s Ilolboll, un e excc|)tion pour la ¡Ìalwìioplem rostrata, qui se monti'e parfois au
milieu d'elles. Nous l'avons dé j à dit, la limite méridionale de la Baleine f r anch e est la limite s e p -
tentrionale des Balénoptères.
Il esl impor t anl de faire r ema rque r que les Baleines véritables ne f r anchi s s eni pas la me r de
feu des r égions t ropi c a l e s , ma i s qu'il n'en esl pas de même des Balénoptères. On t rouve sous
la ligne des Balénoptères, des Cétodontes cl des Cachalols.
Il y a déjà quelques années , Schlegel, en parlant, dans la f aune du J a p o n , des Baleines de ces
mers, partageait ies Cétacés à fanons en Baleines véritables el en Baleines à ailerons, el dans
( ' ) Nous ne pi lons pns ilc leurs endoparasi«
(le l'iUTiio; nous airoiis sctilenieiit que loul v<i(
la natwHOplci-a 5ibk(hlii, (|ui se disliiisue pur I
exemplaire, mais le Scolex (la lètc) manque.
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Il fori grand Ténioïde dan:
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