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ii'lil, pour coniiaiii'e
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isaur-diKloiilc
(le Zipliioídcs
6 DKSClUPTiON DIvS OSSKHKNTS FOSSILES
les íaire venir O SaiiU-Pélershoiirg |)our les éliulier pUis à son aise, (
IJalénoptóres conservées au Musée de rAcadéinie.
Nordmann s'oeeiiiia à sou lour de ces ossemenis fossiles el, d'après ce (luc
Eicliwaid, le professeur d'Odessa avail envoyé des dessins de ces ohjels à Esi
l'avis du s avant cétologue de Copeniiagiie. Eschriehl s'élail peu occupé des espèccvs fossiles et n'élail
pas pe r suadé que ces restes provena i ent de Cétacés vérila])les. Vou Kicliwakl^ de son c(")lé, ne mil
pas en doute leur origine cétacéeune, mais crnl leur trouver plus d'allinilés avec les 7-i|)liioïdes
qu'avec les Mystacocèles. Il eiul devoir les r;!|)p roc lier des Conoziphitis, jfoure qui avail été élabli
quelques années aupa r avant par Duve rnoy. Ce l a i t évidemment une e r r eur. Ce sonl sai
des ossements de Myslacocèles el il n'esl même pas démont r é (¡u'il existe des restes
dans le bassin de la me r Noire.
Depuis longtemps nous avions donné le nom (îe Plésiocéles à une des divisions voisines des
Balénopléres, el daus un rapport sur une dé couve r t e impór t ame d'ossements de Cétacés faite à
Saint-Mcolas par mon savant ami Van l l a emdonck, je fis pour la première fois usage de ce nom ( ' ) .
I.es Plésiocéles se dislingiiaient des aut r e s Halénides, disions-noiis en proposant ce nom pour
certains Cétacés fossiles des envi rons d'Anve r s , par leurs vertèbres cersicales libres et propor -
lionnellemenl épaisses, par uiie omoplate à a p o p h y s e coracoïde r u d ime n t a i r e , à acromion très
développé, situé très liant el dans une direelion oblique de bas en baiil, ])ar des caisses lynipa -
ni(|ues pvridifortnes (•), à surface ext e rne anguleus e e t , e n f i n, par les os du crime indi(]nant une
léle plus robuste et moins effilée que les a u t r e s ; nous établissions trois espèces, bien différentes
de g r a n d e u r , dans ce g e n r e particulier.
En pour suivant ces r c cbe r che s sur les ossements de Cétacés fossiles el voyant certaines
aflinilés ent r e les ossements d'Anve r s et c eux de Crimée, il ne nous parut pas impossible de r éunir
les Celollierium do la me r Noire avec les Plésiocéles d'Anve r s ; nous Cinies le sacrifice du nom
que nous avions proposé. Si ces a n ima u x appa r t ena i ent au même genr e , le nom de Brandt avait
la priorité. Il avait proposé ce nom île Cetotherinm dans un travail qui porte la dale de 1 8 4 2 .
Ed. von Ei cbwa ld, dans un mémoi r e spécial sur les Mammifères de la molasse de la Russie mé r i -
dionale, avail cru éga l ement l'econnaitre des affinités ent r e les Cétacés de Tama n et ceux d'Anvers,
lout en pr enan t les Ceiolheriam pour des Zipbioïdes.
A me sur e que les os des environs d'Anve r s fur ent étudiés avec plus de soin et que les caractères
propr e s aux Plésioeétes se de s s iné i enl avec plus de neltelé, des doutes s'élevércnl successivement
au sujet de ces aflinilés et, en visitani, en 187 7, les Musées de Helsingfors et de Saint-
Pétersbourg, oil les os de Tama n sonl conservés a n j o u r d ' lmi , nous avons pu nous assurer (¡ue
ces animaux ue sonl pas les même s ; aussi avons -nous cru devoir r epr endr e le nom de Plesiocèle
que nous a \ i o n s eu (orl d'abandotinei'.
Le 1)'" Br a n d i avait cru devoir a c corde r aux Celolherium les caraclèies s u i v a n t s : uu rostre élroil
el le double plus long <¡ue la boite c r â n i e n n e ; les a r c s neur aux plus ou moins épa i s ; les apophys es
épineuses des dernière s vertèbres dorsales, lonibaii'es et caudales également aplaties; les vertèbres
lombaires et caudales pourvues d'un canal neural élroil, fourcbu et ba s : le sternum s impl e ; les
dernières côtes passablement l a rge s ; l 'bumé rus plus court que les os de
l'avant-bras; le cubitus
portant un o l é c r à u e ; les ve r i èbr e s lomba i r es |)lus courtes et plus large
. (jue celles du Pachya-
vanlhus {').
(I) Bulletin de VAcadémie royale de Belgique, 2" siirie, l. VIII, n" I I, p. 2ô.
(i) Semblables ¡lUX coquillw connues sous le tioni de Pyrule.
(•) IkAKDT, Mémoires de l'Académie impériale des sciences de S'-Pétersbovr/j, 7'
- Brantit considérail le Pachyacanlhua comme un Myslacoeele.
XX. nM, p. fil, 1873.
DES ENVI im.NS D'ANVEBS.
Brandi cite comme le plus ancien resle de
Celolherium, trouvé en Russie, une vei'lèbre de
i un petit Cétacé. Après Pallas, G. Fischer en avait
Taman, décrite par Pallas (jui l ' a \ a il attribuée
fait connaitre un e aut r e qu'il rapporta à un poisson.
Nous avons pu nous assurer, par Fexamen des ossemenis conservés dans trois Musées différents
de Sainl-Pélersbourg et parmi lesquels se li'ouvenl |)récisément ceux qui ont conduit Brandi à créer
le genr e Celollierium, que (;e de rni e r genr e ne présente pas les caractères ])ro|)rcs des Plésiocéles et
(|u'en l'absence du condyl e articulaire de la mandihidc , il serait difficile d'apprécier les véritables
ailinités des Balénoj)lérides fossiles de la me r Noii'e. Du resle, le s avant di rect eur <iu Musée de
l'Académie de Sa inl -Pé l e r sbourg ayanl confondu des os de Sirénien avec des os de Cétacé véritable,
il eu est résulté de graves e r r e u r s dans l'apprécialion des caractères. En coitservanl le nom
de Celolherium nous aur ions pu faire croire à l'existence de cai'actères particuliers qui ne sont
pas pi'opres à ces a n ima u x ( ' ) .
(îrùce à l'obligeance du D'' St r auch, aujourd'hu i directeur du Musée de l'Académie de Sainl-
Pélej'sbourg, du professeur von Helmersen, di r e c f eur du Musée de l'Institut im[)érial des Mines, el
du professeur Wick qui a la direction du .Musée de minéralogie à MelsingCors, nous avons pu étudier
tous les os fossiles rajiportés de Cr imé e ; nous avons eu entre les ma ins des f r agment s de c r âne ,
des l'ostres plus ou moins complets, des os de membr e s , des h umé r u s el des v e r t è b r e s , mais
malheureusement a u c u n e trace de mandibul e s et les os en général sont mal conservés.
Dans ce ti'avail nous lu; nous |)i'oposoiis pas s eul ement de faire connaitre les objets qui
forment le riche dépôt d'ossements fossiles des environs d'Anvers, mais nous visons à pe rme t t r e en
même temps à ceux qui voudront s'occuper du même sujet, de ret ronve r avec facilité les pièces
qui ont servi à la description.
CAIIACTÈRES.
C'est par l'ensemble des caractères fournis p a r les ossements que les Plésiocéles, c omme les
autres genres, se distinguent les uns des autres.
Les Plésiocéles présentent en tout cas certaines ressemblances, qu'on ne peut méconnaître, avec
les Cmiheriuni de la me r Noire ; ainsi, ils ont connne ces derniers le c r â n e étroit et a l longé ;
il existe un grand espace ent r e le bord anl é r i eur de la poiaion écailleuse de l'occipilal et les os
|)ropres du ne z ; la portion médi ane du frontal, qui sépare l'occipital du nuixillaire el du nasal, au
lieu de se réduire à l'épaisseur d'un os de la boite c r âni enne , occupe une longueur norma l e qui
l'ail ressemble r le c r â n e propr ement dit à uu manmi i f è r e ordinair e plutôt qu'à un Célacé. Dans
tous les Mystacocèles vivants, le frontal esl à peine visible sur la ligne médiane . To u s les os de
la boile c r âni enne pr ennent un dévelop|)emenl considérabl e en épaisseur, surtout ceux qui forment
la partie anl é r i eur e e l , apr è s les ve r t èbr e s , c'est la |)arlie du squelette qui se conserve le mi e u x :
aussi Irouve-t-on à Anver s une quantité très g r a n d e de pa r l ions de c r âne appa r t enant à ces
Mystacocèles.
L'os qui j oue ici le rôle le plus important , c'est le f ront a l ; c'est du resle ce qui a lieu poui' les
vraies Baleines dos t emps actuels.
En ari'ière on voit que le frontal commenc e sous le pariétal pai' des prolongement s sous forme
de lames plissées qui s'adaptent com|)létemenl par sutur e les une s aux autres. En avant sur la ligue
médiane, ce même os présente des replis séparés pai' des gouttières profondes qui |)euveut faire
croire que ce sont les os propr e s du nez. La coupe de cette partie du rostre est fori curieuse :
l'a fail I
spoiidancc avec lo ])• lin
nil pas de mandibules de
iijet des oavacières propres
i i i y m