
5:2 l ) l :SCRI I 'TIO^' DKS OSSEMENTS FOSSILKS
Le 10 mars, il on a vu doux aulres dans l'océan ludion, à la latiludc do 4.2', Sud, ol
30', 4 1 ' , l i s i .
U 0 avr i l , il en a encore vu i!ou\ à la lalilude de Sud, ol 30% - i l ' , Esl
lîlles élaienl plus grandes et mesuraieiil plus de 30 inèlros.
Le consul briUuuiiquc Swinlioc cilc l'exomplo d'une .Vcgapicra t-apluréo à Takow, au mois de
mars, ol qui iivail 20 pieds de long.
Lo comniaudaul Ealou eu a vu iiuc cinquantaine, l i i l - i l , de ta nièuio gi-andoui', un jour on deux
après la capture de l'individu ci-iiossus; elles avaient toutes la même taille ( ' ) .
(les Mégaplèros, si la mesure est exacte, sont petites pour dos animaux ((ui de vivaient avoir an
moins deux ans.
Ces Célacés linntent aussi les iles de-h
Leide et provenant d'nn auimal de í'ü
Java)
DielTcnbacli signale, avec d'autros n
Zélande.
Le in ol'esseurTurner a reconnu dans
(allas, axis et les verlùbres cervicales su
Sonde, à ou juger par uue tèie conservée au Musée de
pieds do longueur échoué près de Pekaii; (mer de
síes, leur présence dans les eaux de la Noi
le Ch.
L's collections l'ocueillios pi
> antes) qu'il rapporte à la Mcrjapip
Megaplera, et (p
lient des vertèbres
i pi-oviemieut
d'uu animal captui'é dans les eaux de la Nouvelle-Zélande, probablement dans Queen Chai'lotle
Sound. L'axis est soudé à la Iroisiènie cervicale el celle-ci à la cjuatrième.
Au mois d'octobre 1870, dans un ciiargement d'os de Cétacés recueillis au cap de lionne-Espérance
el parmi lesquels se trouvaient beaucoup d'os d'IIumpbacL, il. le professeur Turner a pu comparer
l'atlas de la Nouvelle-Zélande avec ceux du Ca]) ; à l'exccpiiou du sillon qui sépare les deux
surfaces arliculaires correspondant aux condyles de l'occipilal et qui est un pou plus large, il n'a pu
voir aucune diflerence bien appréciable entre eux. L'atlas du Cap est seulement un peu plus grand.
Quant à l'espèce, M. Turner partage lavis de }\. Hector qui ne voit pas de raison d'adopter
la nomenclature de Gray ( ^ j ; le sa\ant j)rofosseur danatomie d'Ëdimboui'g rapporte ces os à la
Megaplera Luiandii tlu Cap.
M. ilectoi' nous apprend de sou coté que les Me(juptera sont les |)lus commua
cètes autour de la Nouvelle-Zélande ( ' ) .
Lo capitaine Jouaii a )iassé trois ans entre la Nouvelle-Zélande, l'.Vuslralie et In
douie; il n'a vu, pendant ce temps, m'écrit-il, que deux I3lack\vhales, un ou do
beaucoup de Humpbacks.
des Mvslaco-
Nouvelle-Oal
IX Cachalots
11 en a vu souvent dans riutoi'ieur des récifs de la Nouvelle-Calédonie.
Aujourd'hui ou les chasse dans les baies, el M. Jouan pense qu'il n'y on a pas ))our longlenq)s.
Parmi ces }lnm|)backs de riiémisphère Sud, le capitaine Jouan on a vu de très petits, qui lui
paraissaient adultes, el il se demande s'ils n'appartiennent pas à ui
le espèce naine,
elles le passent même,
rou; d'autres au nord de l'Écuiattre
Los Megaptera non-seulement s'approchent de l'Équateur, mai?
Le capitaine Scammon a vu des Mftjapkm, sur les cèles du Pr
teur, sur les cotes de Californie (2.4"); il en » vu au Sud (:^1°) m(
aller avec leurs jeunes.
Il trouve des différences dans ces IIum|)backs, même chez des iui
ce ne sout ni des différeiices spécifiques, ni des différences gén(
bas dans les baies, puis s'en
l i \ i d i
riqno
mcawjammv, mai
i l'on doit en leni
(') P. / .S. , 1870, |). Ü;Í-Í.
i\<(luuii. T:/(Uchr. can Aeílcrtnnd. Judié, 18(14, |J|). •i'J.î cl U:>.
(5) I/ic ro'jiKje uf U. .1/. S. Ckallen'jfr; report on Ihe l/ones of Cdacca, htj if. Ti
(') Trans, nciv Zealand Institute, vol. X, 1878.
DES ENVIRONS D'ANVERS. 53
comple pour l'élablissemenl des espèces, il faudrait en établir un grand nombre, di t - i l , avec
raison.
Si des différences signalées comme caractères dislinclifs des espèces se retrouvenl dans des individus
de la même gamme, . on peut en conclure que les limites de variation sont fort étendues chez
les Megaplera. Ce qtii ne veut pas dire que des Mystacocèles d'esi)cccs différentes ne peuvent pas
se réunir el voyager ensemble, [)uis(|u'on a vu la Bakvvoptera rostrata sur les côtes du Groenland
au milieu d'autres Balénoptères et l'on a constaté aussi qu'à l'eu tree de la Mer Blanche, on capture,
pendant les mois d'été, des espèces différentes qui semblent suivre la même voie.
Le capitaine Scammon cite également des exemples de la présence de Mégaplères dans le golfe
de Quayaquil, en jui l let et en août, et Dieffenbacb, de son côté, en a signalées sur les côtes du
Chili. Depuis longtemps on avait trouvé des Diadema, ce qui faisait recoimailre leur présence dans
ces parages.
Ces Mysticètes hantent également les cotes du Mexique (Baie of val le de Banderas, lat. 20«, 3 0 ' ) ;
en décembre on en a vu sur les côtes de la Californie (Magdalena Bay lat. 24°, 3 0 ' ) ; en mai , à
Tongalaboo (one of ihe friendly Islands, lat. 21°, Sud, long, i 74°). Le capitaine Bcckerman a vu,
en août et on septembre, des femelles de 75 pieds de long dans ces mêmes eaux.
Sur les côtes de la Bay of Monterey ( l 'pper California) les Mégaptôres i qiparaisseiit en octobre ol
en novembre.
On connaît également des Megaplera sur les côtes de la Plata et de la Patagonie. Le Muséum de
Paris el celui de Stockholm renferment plusieurs ossements importants de ces parages, provenant
de très grands individus.
Andr. Murray indique surtout trois ou plutôt quatre stations où l'on prend et où l'on a vu
échouer régulièrement des Mégaptères; ce sont les Iles Bermudes, la mer du Nord et la Manche,
le cap de Bonne-Espérance et les Iles de la Sonde; depuis le C0= degré de latitude sud jusqu'au
70° degré de latiuide nord, la mer est teintée uniformément dans son tableau représentant la distribution
hydrographique de ces Cétacés. 1! les réunit sous le nom de Megapiera longimana el fait
remarquer, comme le capitaine Scammon, qu'ils ne respectent l'Équateur pas plus dans l'Atlantique
que dans le Pacifique.
Tout semble ainsi faire croire que les Mégaptères, comme les autres Mysticètes (Baleines cl
Balénoptères), hantent périodiquement certaines stations, qu'elles se rendent au nord à l'approche
de l'été, retourncnl au sud à l'approche de l'hiver et que c'est dans des parages déterminés
qu'elles passent la saison des amours el mettent bas.
En résumé, dans l'Atlanlique septonlrionale, les Mégaptères passent deux ou trois mois du
printemps aux Antilles et aux Iles Bermudes, leur été au nord à l'ouest ou à l'est du Groenland
jusqu'à la mer Arcfi(|ue, l'hiver proba])lement sur la côte d'Afrique. Les individus échoués sur
les cotes de la Norwége ol de la Suède, de l'Ecosse ou à l'embouchure de l'Elbe, comme ceux qui
ont pénétré dans la Baltique, sont des animaux égarés se rendant du nord au sud, à en juger
d'après l'époque de l'année où ils sont venus se perdre,
On n'en a jamais observé dans la Méditerranée.
V. - cii.-vssi;.
La Ilumphack est dangereuse à harponner. Une fois piquée, elle ne plonge pas comme la Baleine
franche, « mais, restant entre deux eaux, elle nage avec une telle rapidité que les plus solides
» embarcations des Américains sont obligées souvenl de couper leur ligne el d'abandonner la
» poui'suite.»(J. Layrle). On cite l'exeinple d'un de ces animaux qui aurait parcouru en huit jours
0 V i l .