Le premier médaillon, portant un sabre, désignait dix-biiit années de service
militaire, et le second, avec deux sabres en sautoir, trente années de service militaire.
Us étaient de drap, et quand l’uniforme était en galon d’or, ils étaient brodés
en or, quand l’uniforme vêtait galonné d’argent, ils étaient brodés de même.
Plus tard il fut aussi question, que ces marques de distinction subiraient des
chargemens, ce qui fut empêché par les événemens qui succédèrent. M 65. Pl. IX. Médaille.
Les armes du Roi, surmontées d’un casque, accompagnées des insignes de la
Royauté, des décorations de la Légion d’honneur et de l’ordre de l’Union ; de
chaque côté une main tenant l’épée de Connétable de Prance; le tout drapé du
manteau royal, et surmonté de la couronne royale.
Revers: Une couronne de chêne; dans le champ:
DE KONING YAN HOLLAND AAN
YOOR EENE DAAD YAN UYTSTEEKENDE JBURGERDEUGD.
(Le Roi de Hollande à . . . . , pour une action éclatante de vertu civique).
Ni dans les archives officielles de la secrétairerie de l’État, ni dans celles de la
chancellerie du Roi, on ne trouve un décret, un rapport ou une proposition, qui
ait’ rapport à cette médaille de récompense; ce qui nous fait présumer, que le
Roi, qui avait institué, hormis l’ordre de l’Union, des médailles et des marques
d’honneur, uniquement destinées à être accordées aux militaires de ses armées
de terre et de mer, qui s’étaient distingués en leur qualité de guerriers, voulut
qu’uue médaille fut confectionnée, pour servir exclusivement à récompenser les
belles actions de vertu civique; mais que la courte durée de son règne ait été
la cause que cette intention ne fut pas effectuée, et que seulement des essais
de cette médaille ont été frappés, sans que jamais elle ait été distribuée
comme récompense.