N°. 73 Pl. X. Médaille.
Mêmes-têtes qu’au numéro précédent.
Revers : NAPOLÉON. F* J? # j ROI DE ROME.
L’Impératrice debout, sous le costume d’une matrone romaine, tenant
le Roi de Rome dans ses bras. A ses pieds, a gauche, une louve
allaitant deux enfants; à droite un aigle battant des ailes.
A l’exergue: NÉ LE XX MARS MDCCCXI.
Au-dessus de l’exergue, circulairement à droite : DENON D.
Sur la barre de l’exergue: JOUANNIN. F.
N°. 74. Pl. X. Médaille.
NAPOLÉON FRANÇOIS JOSEPH CHARLES ROI DE ROME.
Tête, à gauche, du Roi de Rome, sur le bord du buste : ANDRIEU F.
Au bas : XX MARS MDCCCXI,
Revers : NAISSANCE DU ROI DE ROME.
L’Impératrice debout, sous le costume d’une matrone romaine, tenant
son fils dans ses bras.
A l’exergue: MDCCCXI. A gauche DENON D. à droite: JOUANNIN.
N°. 73. PL X. Médaille (sans revers).
M. LOUISE IMPÉRATRICE, NAPOLÉON ROI DE ROME.
Buste, à droite, de l’Impératrice * coiffée du diadème avec un voile
parsemé d’étoiles et d’abeilles. Elle tient le Roi de Rome appuyé sur
son sein. Sur le bord extérieur de cette pièce, circulairement: IL FUT
COURONNÉ DANS LÉ SEIN DE SA MÈRE.
Au bas: NÉ LE 20 MARS 1811.
Le 20 mars 1811, l’espoir de l’Empereur Napoléon 1 fut rempli., Un
fils, un successeur, un héritier de l’Empire lui fut donné.
Le 19, entre huit et neuf heures du soir, l’Impératrice ressentit les premières
douleurs. Les Princes et Princesses de la famille, les Princes Grand-
dignitaires, les Ministres , les Grands-Officiers de la couronne, les Grands-
-Qfficiers de l’Empire et les dames et officiers de la maison, avertis par la
dame d’honneur, s’étaient rendus au palais des Tuileries. Le 20, vers le
matin, l’accoucheur ayant dit à l’Empereur que les douleurs s’étaient
calmées et qu'il jugeait que l’accouchement ne serait pas prochain, l’Empereur
alla sè mettre au bain; mais une heure après les symptômes d’un
travail difficile et dangereux s’étant manifestés, M. Dubois accoucheur de
l’Impératrice, alla, la tête perdue, trouver l’Empereur, qui était encore au
bain, et lui dit qu’il était le plus malheureux des hommes, que sur mille
couches qui arrivaient dans Paris, il ne s’en présentait pas de plus difficile.
L’Empereur s’habillant à la hâte, le rassurait en lui disant qu’un
homme qui savait son métier serait impardonnable de perdre la tête;
qu’il n’y avait rien iei qui dût le troiibler; qu’il n’avait qu’à se figurer
qu’il accouchait u n e . bourgeoise de la rue Saint-Denis ; que la nature
n’avait pas deux lois ; qu’il , était bien sûr qu’il ferait pour le mieux,
et qu’il n’aurait à craindre surtout aucun reproche. Alors M. Dubois