„Zijne Maje3teit houdtzich verzekerd,
„goede en getrouwe onderdanen in u te
„yinden, en het zal u niet moeijelijk
„können vallen, uwe pligten te vervullen
„jegens den Monarch, waarvan gij het
„geluk hebt onderdanen te zijn. De
„Koning verlangt niets van u, dan dat
„gij ware Hollanders zijt, en dat gij nwe
„bijzondere belangen weet op te offeren
„aan het algemeen welzijn, het bestendig
„voorwerp der zorge, en het dierbaarst
„belang van Zijne Majesteit.”
„De liefde en verknochtheid, die gij
„aan nwe voormalige Souvereinen hebt
„bewezen, strekken Zijner Majesteit tot
„den zekersten waarborg van nwe ge-
„tronwheid en toewijding aan Hoogst-
„derzelver doorlnchtige persoon.”
Aurich, den 11 Maartl808.
( g e t.) J .E .R v a n H o o f f ,
C. D. E. J. B a n g em a n H u y g e n s ,
G. A. G. P. v a n d e r C a p e l l e n .
„Sa Majesté se tient assurée de trouver
„en vous de bons et fidèles sujets; -et il
„ne pourra que vous être facile de rem-
„plir vos devoirs envers un Monarque
„dont vous avez le bonheur d’être les
„sujets. Le Roi n’exige autre chose de
„vous, sinon que vous soyez de vrais
„Hollandais, et que vous sachiez sacrifier
„vos intérêts particuliers au bien-être
„général, l’objet constant des soins et
„l’intérêt le plus cher de Sa Majesté.”
L’amour et l’attachement que vous
„avez témoignés à vos anciens Souverains
sont pour Sa Majesté le plus sur
„garant de votre fidélité et de votre attachement
à son auguste personne.”
Aurich, le 11 mars 1808.
(signé) J. E. R. v a n H o o f f ,
C. D. E. J. B a n g em a n H u y g e n s ,
G. A. G. P. v a n d e r C a p e l l e n .
La ville d’Aurich devint le chef-lieu du département de l’Ost-Erise,
qui comptait en outre les villes d’Embden, de Norden, d’Esens et de
Jever.
Cette médaille est celle que reçurent les membres du Collège des quarante
de la ville d’Embden, et qui était encore en vogue à l’époque où l’Ost-Erise
faisait partie du royaume de Hollande. Ce Collège des quarante, ainsi nommé
parce qu’il était composé de quarante membres, avait quatre présidens, qui
tour à tour présidaient chacun un mois durant. Il représentait le corps de
la bourgeoisie, et prolongeait tous les ans, au premier janvier, les mandats des
bourgmestres et des conseillers de cette ville, ou en choisissait d’autres. Ce
Collège pouvait, être convoqué par le président, toutes les fois qu’il le
jugeait nécessaire, et même par le bourgmestre régnant et le conseil, pour
conférer des affaires concernant l’intérêt public.