Ministres, les Grands-offlciers de la couronne et autres employés supérieurs
d’État furent reçus par le Bourgmestre et les membres de la régence
de la ville.
La plus parfaite harmonie et Tordre le plus complet, présidèrent à ce
festin, auquel assistèrent les Ministres étrangers qui se trouvaient dans
la capitale. Pendant qu’une musique militaire se fit entendre, on porta
des toasts à LL. MM. l’Empereur et l’Impératrice des Français ; à la
régence de la capitale; à Son E xg. M. le Maréchal Dde de Reggio; aux
armées françaises et hollandaise^, mais le jeune Roi, et la famille Royale
de Hollande, furent oubliés.* Oe ne fut qu’à dix heures du soir que la
compagnie se retira> très-satisfaite de la réception à ce festin, pendant
lequel, chacun manifesta à l’envi des sentiments de bienveillance réciproque.
Les Colonels de la garde .bourgeoise étaient présents à cette
fête ; une garde d’élite bourgeoise j placée devant la maison, rendit au
Maréchal, à son entrée et à son départ, les honneurs militaires dûs à
son Excellence.
En récompense de sa conduite à la bataille de Wagram, Charles*
Nicolas Oudinot, alors Général de division, fut nommé par le décret
Impérial du 14 juillet 1809, Maréchal de l’Empire, et Duc de Reggio.
C’est pour cette raison que sur le revers dé la première des deux médailles
à son effigie, on trouve aussi parmi d’autres noms mémorables,
celui de Wagram. La seconde, fait partie de la suite de repoussés publiée
par P-G. Liénard. Il existe encore un repoussé, qui porte à peu près
le même buste que Gelui-ci, mais accompagné du titre de Général de
division, et comme le Duc de Reggio, avait déjà mérité le rang dë
Maréchal, lorsqu’il occupa le Royaume de Hollande, nous avons crû,ne
pouvoir admettre cette pièce dans notre ouvrage, attendu qu’elle est
antérieure à l’époque, où le nom de Duc de Reggio se trouve mêlé à
l’histoire de là Hollande.