N°. 78. PL XI. Médaille.
Écusson aux armes de la famille van Boecop; croix potencée, accom-"
pagnée de sept billets, quatre dans les angles de la croix, deux dans les
cantons du chef et un au-dessous de la croix. 1/ écusson est suspendu à
un ruban et entouré d'un cordon avec noeuds; des deux côtés, des
branches de saule pleureur.
Revers : au haut un sablier ailé entre deux faux.
Dans le champ:
TER DIERBARE GEDACHTENISSE VAN DEN JONKHEERE
A. F. G. J. BARON VAN BOEGOP. OVERLEDEN DEN 9 MEY 1811.
; (A la mémoire chérie de Messire A-F-G-I. Baron van Boecop,
décédé le 9 mai 1811).
On trouve aussi cette médaille avec JONKHEER etc. Elle est gravée
eh creux au burin.
Arend-Frederik-Godert-Jan Baron van Boecop était fils de Carel-Arend-
Jan Baron van Boecop et de Dame Lucrecia Baronne van Reede van de
Parkeler. Il fut enlevé à ses parents, le 9 mai 1811, à l'âge de quinze ans.
Sâ mort prématurée fut d'autant plus regrettée, qu'il promettait de devenir
un homme distingué, la gloire de sa famille. Le 13 du même mois ses
restes précieux furent déposés dans l'église dit BuurJcerk à Utrecht.
La famille Toe Boecop, aujourd'hui van Boecop, était déjà connue, au
treizième siècle dans la Gueldre et plus tard dans l'Overyssel, comme
une famille noble. C'est particulièrement dans les archives des villes
d'Elbourg, de Hattem, de Harderwijk, de Deventer et de Kampen, qu'on
retrouve souvent ce nom.
Lors de la guerre de l'indépendance contre l'Espagne à la fin du
seizième siècle les van Boecops restèrent fidèle au Roi d'Espagne et à la
religion catholique, et par conséquent ils étaient exclus de l’avantage
de pouvoir remplir les hautes charges de l'Etat.
Vers le milieu du dix-huitième siècle une branche de la famille van
Boecop embrassa la religion protestante.
N°. 79. Pl. XI. Médaille (sans revers).
Buste de face de Jeroniino de Bosch, sans légende.
Jeronimo de Bosch, aussi nommé Hieronymus Boschius, fils de Jeronimo
de Bosch et de Catharina van ‘der Heiden, naquit à Amsterdam le
23 mars 1740. Son père et son grandpère étaient pharmaciens; il
embrassa également cette profession. Dès sa plus tendre enfance il
manifesta un goût prononcé pour la littérature; et en particulier pour le
latin. Il poursuivit ses études littéraires avec zèle et ardeur à l'Athénée
d'Amsterdam, où il fut disciple du célèbre professeur Petrus Bur-
mannus Secundus. En 1773, de Bosch obtint, au secrétariat d e l à
ville d'Amsterdam, la charge de premier commis, qu'il remplit pendant
quarante années. Le temps qui lui restait et dont il pouvait librement
disposer, il le consacra à l’étude du latin et du grec, et plus particulièrement
à celle de la poésie. En 1798 il fut nommé curateur de l'Université
de Leyde; en cette qualité il se rendit très-utile. En 1807
le Roi Louis-Napoléon le nomma chevalier de l'ordre de mérite, et en
1808 confia aux soins de MM. de Bosch, Jean-Henri van Swinden,
Martinus van Marum et Martinus Stuart, la formation d'un plan, sur
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