, combien il désire d’établir entre les deux empires les rapports les plus intimes
Jet les plus durables, reconnaît S. M. leBoi de Naples Joseph-Napoléon, et S. M.
„le Itoi de Hollande louis-Napoléon.”
„Art. 16. S. M. l’Empereur de toutes les Eussies cède en toute propriété et
„souveraineté à S. M. le Eoi de Hollande, la seigneurie de Jever dans l’Ost-Pnse.”
„Art. 27. Les relations de commerce entre l’empire Erançais, le royaume d Italie,
„les royaumes de Naples et de Hollande, et les États confédérés du Ehin, d’une
„part, et d’autre part l’empire de Eussie, seront rétablies sur le même pied
„qu’avant la guerre.”
Voici ceux du traité de paix avec la Prusse concernant la Hollande:
„Art. S. S. M. le Eoi de Prusse reconnaît S. M. le Eoi de Naples, Joseph-
„Napoléon, et S. M. le Eoi de H o l l a n d e , . Louis-Napoléon.”
„Art. 5. Le présent traité de paix et d’amitié est déclaré commun à S. M. le
„Eoi de Naples Joseph-Napoléon, à S. M. le E o i de Hollande, et aux souverains
’’confédérés du Ehin, alliés de S. M. l’Empereur Napoléon.”
Art. 7. S. M. le Eoi de Prusse cède en toute propriété et souveraineté aux
„Eois, Grands-ducs, Ducs ou Princes, qui seront désignés par S. M. 1 Empereur
„des Erançais, Eoi d’Italie, tous les duchés, marquisats, principautés, comtés,
„seigneuries, et généralement tous les territoires ou parties de territoire quelconques,
ainsi que tous les domaines et biens-fonds de toute nature que sa
„dite Majesté le Eoi de Prusse possédait, à quelque titre que ce fut, entre le
Ehin et l’Elbe, au commencement de la guerre présente1).’
’’ Les deux premières médailles ont été frappées à Berlin, en commémoration
des entrevues des Monarques sur le Niemen, savoir: la première en mémoire
de celle des deux Empereurs, du 25 juin, et l’autre en mémoire de celle des
deux Empereurs et du Eoi de Prusse, du 26 juin ; tandis que la troisième a
été frappée à Paris, à l'occasion de la paix conclue à Tilsit.
Comme ce traité de paix fut d’une grande importance pour la Hollande,
nous avons cru devoir donner à ces médailles une place dans cet ouvrage.
O l'Ost-Frise » tro.veit ».tarelleme.t S™ « ■»«■'»” g A “ *
«Milite cédée p u 1« Fru.ce » 1» Hollande, p u le traité .igné b Fontainebleau le 11 novembre 1807.
N“. 32. Pl. Y. Médaille.
VIETUTIS SOCIIS EEATEENO MOEE LIGAT1S PROSPERA CON-
TINGIT CLAUDEEE LUSTRA DECEM. DIE 19 OCT. 5807.
Une vierge agenouillée devant un autel, sur lequel sont placés des symboles
maçonniques, et sur le devant duquel se trouve. le chiffre V2 dans un cercle
formé par un serpent, qui se mord la queue. Auprès d’elle la mort, qu’elle repousse,
tenant une faux, qu’une main sortant des nues retient. Les ruines de la
ville dévastée de Leyde en perspective, et au dessus un oeil dans un triangle»
entouré de rayons, qui éclairent la vierge. w i l n o . - A l’exergue:
DIE 12 JAN. DEUS NOS OMNES SERVAVIT.
Revers:
YIVAT LUDOYICUS NAPOLEON BENEPICUS HOLLANDIAE REX!
dans le champ, les armes de la ville de Leyde, au-dessous desquelles:
DUM REPETET SUBITAM, TIBI REX, TUA LEIDA RUINAM,
REDDETUR GRATAE DEBITUS URBIS AMOR. VIRTUTIS
NOMEN ERATRUM LAUDESQUE MANEBUNT, DUM
PIETAS MISERIS DULCE LE Y AMEN ERIT.
S. S. v. D. E;
Le 12 janvier 1807 la ville de Leyde éprouva Un affreux désastre, dans
lequel un grand nombre de ses habitans périrent, et qui détruisit un de ses plus
beaux quartiers.