janvier 1780. Il habitait la Haye, et mourut le 7 novembre 1809, à la
fleur de l'âge ; il n'avait que vingt neuf ans. La société perdit en lui un
membre utile.
Ses cendres furent déposées à Scheveningue, au cimetière nommé:
Ter nuvolgmg.
Médailles d’encouragement, pour l’agriculture.
(Non gravées).
Le Roi Louis-Napoléon arrêta par décret, du 21 novembre 1809, N°. 37,
qu'il serait distribué tous les ans, pour encourager l'agriculture dans le
royaume de Hollande, une,médaille en or, de la valeur de 300 florins,
et des prix d'honneur en argent, dont le nombre ne pourrait dépasser
celui de onze. Ces prix devaient consister en médaillés d'argent, frappées
sur le même coin, que la médaille d'or, auxquelles seraient ajoutés des
lingots d'argent; mais de manière à ce que, pour chaque prix, la valeur
ne dépassât pas 100 florins, ou bien en pièces d'argenteries d'une'valeur
égale. La médaille d'or était destinée à l'auteur de la réponse à une
question relative à l'agriculture de la Hollande, qui serait jugée la meilleure,
ou à celui qui aurait fait une invention d'une très grande importance
pour l'agriculture du pays. Les prix d'honneur en argent étaient
destinés à servir de récompense aux agriculteurs qui' auraient fait preuve
d'un mérite particulier.
Par suite de la réunion de la Hollande à l'Empire français, qui eut lieu peu
de temps après que le Roi eut pris ces mesures d'encouragement, les
dispositions de ce décret ne furent jamais exécutées, et par conséquent
les médailles ne furent pas frappées.
N°. 41. PI VI. Médaille.
La vie de l'homme représentée par les Parques, qui selon les fables
de l’antiquité, dirigeaient les destinées des .mortels en conduisant le fil
de leurs jours. Clotho, présidant à la naissance, tient la quenouille;
Lachesis file les divers événements de la v ie , et Atropos,qui est assise,
veut couper le f il, mais en est empêchée par un ange qu i, tenant de la
main gauche une couronne de chêne, vient arracher le fil aux ciseaux
destructeurs. Au-dessus: un triangle, entouré de rayons.
Revers: une couronne de chêne; dans le champ :
DE COMMISSIE WEGENS HET REDDEN VAN DRENKELINGEN
TE ROTTERDAM.
(La commission pour le sauvetage des noyés à Rotterdam).
Il n'est pas étonnant que ce soit en Hollande, ou. il y a tant d'eau et
où, par conséquent le danger de se noyer est grand > qu’on ait eu la
première pensée de prendre des mesures pour tâcher de sauver les
noyés et leur administrer des secours pour les rappeler à la vie.
A Amsterdam une société fut fondée spécialement à cet effet en 1767,
et ce fut elle qui servit d'exemple à l'étranger. En 1770, cette société
fut représentée â Rotterdam par un correspondant nommé M. Corna van
der Pot, qui, en 1779 fut assisté par deux autres, dont l'un était chirurgien;
en 1802 leur nombre était élevé à sept, tandis qu'en 1804, il fut
encore augmenté de trois.
Par une lettre, du 16 novembre 1808, adressée à M. J. Goll van
Frankensteijn à Amsterdam, les membres correspondants à Rotterdam,
firent part à la société pour le sauvetage des noyés à Amsterdam, que
sous peu ils se constitueraient en commission pour leur ville. Il paraît