li”. 4. Pl. I. Médaille,
0PTH2IA BA2IAI22A.
Tête de la reine Hortense. AN.
Revers: Un chevalet sur lequel est placé une toile et auquel est suspendu
une couronne de roses; autour du chevalet sont rangés les attributs de là musique
et de la peinture, et à son pied se trouve un livre sur lequel est écrit:
ROMANCES.
A l’exergue:
TIMQ2I TIMQMENAI.
E AQir.
(Honorées elles honorent. 5. 1813)
HE. AN.
U°. 5. Pl. I, Médaille,
Mêmes tête et légende que la précédente.
Revers: S. M. LA REINE HORTENSE "VISITE LA MONNAIE DES ~
MÉDAILLES.
La Reine Hortense se fit déjà remarquer dans sa jeunesse par sa grande
facilité, ses talents et son esprit. Elle portait un amour ardent aux beaux arts ;
elle était bonne musicienne, composait de jolies romances et les chantait avec
goût; elle dessinait avec talent, montait parfaitement à cheval et dansait
avec grâce. Les artistes accouraient autour d’elle avec le: plus grand empressement.
Cette Reine artiste mit en vogue le genre gothique et romantique, fantaisie
qui devait à la fin, dans la littérature comme dans les arts, enfanter l’école
actuelle.
Elle voulut que les meubles de ses appartemens rappelassent, dans leurs
formes, ceux du moyen âge. et que les tableaux, pris dans des cadres imitant
le style caractéristique de ces siècles de poésie, représentassent les traits de
l’histoire des temps de la chevalerie. Ce goût prévalut, au grand regret de
l’Empereur, qui éminemment ami, dans les arts, de l’héroïque et de l’antique
ne pouvait supporter ni Richard ni Revoil, ces peintres gracieux des temps
chevaleresques. La Reine Hortense, qui affectionnait les talents de ces artistes,
cacha sa prédilection à l’Empereur; si on peut l’accuser d’avoir ainsi préparé
l’invasion du romantisme, | il ne faut pas moins lui savoir gré des encoura