En 1788 Jan-Hendrik van Lynden, prit séance dans le collège dit
Lekdjk- Bovendams, et fut nommé Hoofdschout de la ville de Wijk bij Duur-
stede. En 1793 il fut n o m m é membre du conseil des délégués, et en
cette qualité remplit, l’année suivante, les fonctions de député dans l’amirauté
de la Meuse. En 1795, il quitta toutes ses charges par suite des
troubles, et ce ne fut qu’en 1801 qu’il recommença sa carrière politique.
Sous le gouvernement du Conseiller-pensionnaire, Rutger-Jan Schimmel-
penninck, il fit partie de la direction départementale. Après l’établissement
de la royauté en Hollande, il fut nommé par le Roi Louis-
Napoléon, Landdroat du département d’ütrecht et commandeur de l’ordre
Royal de l’Union. Lorsque la Hollande fut réunie à l’Empire français,
le Baron van Lijndén reçut la nomination de député au Corps-Législatif,
pour le département du Zuyderzée, et de Commandeur de l’ordre Impérial
de la Réunion. Plus tard, lorsque le pays était redevenu indépendant,
M. Jan-Hendrik van Lynden van Lunenburg occupa successivement
Colstèr, Heyloo, Osdam etc. Certifions par ces poinctes à la réquisition de Messire Ernest de
Linden, Comte de Reckhem, Seigneur de Houtain, Once, Thienes, Stienbeecke, Blaringen,
Calonne sur la Lisse, et de la Vieuville, Gentilhomme de la chambre, et Colonel entretenu
de Sa Majesté Impériale, d’estre bien et suffisamment informez, que ledit Seigneur Comte de
Reckhem est en droicte lignée masculine, légitiment descendu des anciens Seigneurs de Linden,
Echansons héréditaires et principaulx Officiers des Ducx de Gueldres, portans pour leurs
armoiries ung escu de geulles à la croix d’o r , et sur le timbre couronné d’o r , un levrier de
sable, accollé d’o r , comme ayant eu pour son grand pere Messire Thiery de Linden. Yiscomte
de Donnai, lequel estoit second filx du Seigneur Estienne de Linden, Seigneur de Mussenberch,
et de Dame Walbourcn de Bronckhorst; certifions en oultre pour chose publicquement notoire
et sans contradiction véritable, que ceulx de laditte maison et famille de Linden, portans les
susdittes armes, sont des plus anciens et principaulx nobles du pays et duché de Gueldres, et
pour tels de tout temps et encores aujourdhuy envers chascun tenuz e t . respectez, comme aussi
nous les tenons et respectons pour te ls , ayans eu entre eulx plusieurs vaillans chevaliers et de
grande réputation, lequelz ordinairement par leurs Princes les Ducs de Gueldres ont esté»
emploiez à deliberer, conclurre, et sceller avecque les Barons et aultres chevaliers et nobles dudit
pays en tous traictez, accords, et alliances publicques, parmy lesquels chevaliers et nobles ils
ont eu pour la plus part l’honneur d’y tenir le premier rang, suyvant laquelle qualité ilz se
sont aussy toujours alliés non seulement avecque des maisons des plus nobles de leur patrie et
des pays circonvoisins, mais aussi avecq plusieurs maisons illustres. E t en tesmonignage de la
vérité avons cestes signez de noz mains et y faict appendre noz seaux d’armes. Donné a la
Haye en Hollande ce cincquième jour du mois de Mars l’an de grâce mil six cents vingt et quatre.
Notice Historique sur l’ancien comté impérial de Reckheim dans la province actuelle de
Limbourg. Gand 1848. Annexes n°. 2 5 , page 190 et 191. ^
les charges de membre du Conseil-État et de membre de la première
chambre des États-Généraux du Royaume des Pays-Bas.
Outre ces charges, il fat Dijkgmaf du collège dit, Lekdàjk-Bovendams et
curateur de l’Université d’Utrecht.
Il avait épousé au mois d’avril 1794 à Delft, Jonkvrowwe Charlottar
Francina-Diderica-Beata van Spaen, et mourut à Utrecht le 10 janvier
1854, à l’âge de près de 89 ans.
Pendant toute sa vie utile et laborieuse, il jouit de la considération due
à une carrière sans tache, et se distingua par son désintéressement, son
humanité et sa chanté; il était constamment préocupé du désir d’adouçir le
sort des malheureux. A des talent? distingués, il joignait une piété éclairée
et une humilité chrétienne, qui le faisaient généralement estimer et chérir.
En 1815, il fut placé sur la liste de la noblesse du Royaume des
Pays-Bas; il ne se soucia pas du titre dont il serait révêtu, de sorte
que depuis ce temps, il ne se servait que de la simple qualification de
noblesse: Jonkheer, tandis qu’une branche de la famille van Lynden,
porte aujourd’hui le titre de comte par droit de primogéniture,,) et
que d’autres branches de cette illustre famille, portent le titre de baron
et de baronne pour tous les descendants légitimes.
N°. 81. Pl. XI. Plaque (sans revers).
EMPLOYÉ A L’ÉCLAIRAGE.
Les armoiries d’Amsterdam, comme troisième et bonne ville de l’Empire;
de gueules, au pal de sable chargé de trois croix en sautoir d’argent, au
chef de gueules à trois abeilles en face d’or; l’écusson surmonté d’une couronne
murale, à cinq créneaux,- sommée d’une aigle naissante, pour cimier.
, ) L-A. van Weleveld, Handboek van den Nederlandsehen Ad el, page 98.
t ) Idem, page 98 et 99.