de lecture avec la devise : Tôt Nut en Beschaving (pour Futilité et la
civilisation).
Les cinq fondateurs étaient : Messieurs D-A. Huidekoper, H. Somerhausen,
E. de Markas, J-Benedictus van Embden et D-S. Boas.
Cette simple réunion de lecture ne tarda pas à prendre de F extension et
à être transformée en société littéraire, dont la première assemblée, eut
lieu le 3 décembre 1807. Quarante membres y assistèrent.
Son but est la pratique de la littérature, des beaux arts et des sciences,
le développement de la civilisation morale, et de tout ce qui peut ennoblir
lé coeur humain. Toute question politique ou réligieuse y est interdite.
Cette société a publié trois volumes de ses mémoires. Le Roi Louis-
Napoléon et' son Directeur-Général des beaux arts et des sciences,
M. Meerman, donnèrent plusieurs fois des témoignages de satisfaction à
la société. Dès sa fondation on évita qu'elle ne devint une société
exclusivement Israélite, principe qui aujourd'hui encore, est observé
rigoureusement. En 1810, après la réunion de la Hollande à la France,
on s'appliqua plus particulièrement à l'étude de la langue et de la
littérature françaises.
A cet effet on donna quelques sujets à traiter en langue française, et
celui qui présenta le meilleur traité, fut honoré d'une médaille d'argent;
(voir la planche H , N°. 14). Plus tard la même récompense fut accordée
à une pièce littéraire en langue hollandaise, jugée digne du prix; (voir
la planche I I , N°. 15).
La société propose des questions à résoudre, sur différentes matières,
et offre, pour récompense, des médailles honorifiques en or; (voir la
planche H , N°. 16) i).
j ) Nous avons tiré les principaux renseignements sur la société tôt N u t en Beschaving, du
discours prononcé par Mr. Dr. Teixeira de Mattos, le 3 décembre 1857 , à 1 occasion du
-cinquantième anniversaire de la dite société.
N°. 17. Pl. II. Marque de Contribution (sans revers).
Les armes de la .ville d’Amsterdam, entre les lettres A. W . (Aafoweseniers
Weeshuis) ; au-dessous : 1807.
Pièce ovale en étain.
En 1797 on résolut à Amsterdam de lever une contribution sur les chiens.
La première année elle donna un produit net d'environ 11,0;(|P florins.
Cela diminua cependant tous les ans, de sorte qu'en 1808, la dernière
année où cette contribution fut imposée, elle ne rapporta pas 1,670
florins t).
Les marques que portaient les chiens étaient en étain, variant tous les
ans de forme; l'année de service y était indiquée par son mélisime.
La collection de ces marques de contribution, depuis l'année 1797
jusqu'en 1807 inclusivement, est représentée dans l'ouvrage de M. van
Orden 2).
Bien qu'elles n'aient presque pas d'intérêt pour la numismatique* nous
avons cependant résolu de faire figurer dans ce supplément la marque
qui porte le mélisime 1807, parcequ'il pourrait se trouver des amateurs
de l'avis que cette marque ne devait pas être dédaignée, et que par
conséquent elle devait occuper aussi une place dans ce recueil.
| | Van Orden, bijdragen tôt de penningkunde, page 21.
s) Idem planche VI. *