Tous ceux qui avaient contribué pour une somme d’argent, à l’érection
de ce monument, reçurent en souvenir une médaille en plâtre, ainsi que
nous la représentons sur la planche XIV, N°. 95. Là face fut coulée par
le sculpteur Georges àUtrecht, d’après l’exemplaire unique qui existait d’un
médaillon à l’effigie du savant naturaliste, tandis que la même inscription
qui se trouve sur le monument dans l’église à Leyde, fut placée sur le revers.
N°. 96. Pl. XIV. Pièce d’essai.
La Monnaie personnifiée, assise sur un fauteuil, tient dans le bras
droit, la corne d’abondance, et appuie sa main gauche sur un balancier.
Derrière .le fauteuil, Ta. (Tiolier).
Revers : au haut, trois étoiles; dans le champs: SREVER (REVERS).
Au bas : le monogramme du graveur Tiolier.
Sur la tranche: COMMISSION DES MONNAIES.
Un décret Impérial rendu au palais des Tuileries, le 4 janvier 1811,
arrêta, que l’hôtel des monnaies établi à Utrecht, serait maintenu et
conservé, pour la fabrication des espèces françaises. L’organisation du
dit hôtel des monnaies serait la même que dans les autres parties de
l’Empire. D’après le décret du 24 avril 1808, les balanciers adoptés pour
la fabrication des monnaies de l’Empire ne pouvaient être confectionnés
que dans l’hôtel des monnaies de Paris, et sous la surveillance de 1 administration
des monnaies. Par conséquent les balanciers, ainsi que les
coins nécessaires pour la fabrication des monnaies françaises à Utrecht,
y furent, incessamment envoyés de Paris.
Cette pièce d’essai, fut frappée sous les balanciers confectionnés à Paris pour
la fabrication des monnaies françaises à Utrecht, d’après le procédé de Tiolier.
N°. 97. PI. XIV. Monnaie.
NAPOLÉON EMPEREUR.
Tête de l’Empereur couronnée de laurier, tournée à droite, au bord
du col: BRENET. Au dessous: T? {Tiolier).
Revers : EMPIRE FRANÇAIS.
Deux branches d’olivier formant une couronne; dans le champ : 5 FRANCS.
Au bas le millésime de 1812, entre un petit poisson, signe monétaire
d’Utrecht, et un mât de vaisseau marque du Directeur de la monnaie
M. du Marchie Sarvaas.
Sur la tranche: DIEU PROTEGE LA FRANCE.
Les pièces de deux francs, d’un franc et d’un demi franc, portent la
même tête et les mêmes inscriptions, cependant le nom de Brenet ne se
trouve pas au bord du col et le monogramme, sous le col, est remplacé
par le nom de Tiolier. Du reste il n’y a que le chiffre du revers qui
varie, 2 FRANCS, 1 FRANC et DEMI FRANC; voir les N08. 98, 99 et
100, de la planche XV.
A l’exception du demi franc elles portent toutes la même légende sur
la tranche.
On trouve aussi ces pièces au millésime de 1813.
Bien que le décret Impérial, ordonnant le maintien de l’hôtel des
monnaies d’Utrecht, fut daté du 4 janvier 1811, on n’y procéda à la
fabrication des espèces françaises, qu’en 1812. Les fonctionnaires attachés
à l’hôtel des monnaies d’Utrecht, furent plaçés sous la surveillance et la
direction de l’administration générale des monnaies de l’Empire. L’essai