colline : la ville plus moderne s'étendait jusqu’à la plaine. On voi* au-
dessous du village de Kalpaki la source mentionnée par Pausanias. Un
ravin profond séparait la ville du mont Trachys dont les sommets culmi-
nans portent les noms modernes d’Arméniadès et de Karoumbalo.
Caphyoe urbs (*î K<x<pvà/). Cette ville parait n’avciir laissé que peu de
ruines et sà position n’est pas déterminée avec certitude. L’itinéraire de
Pausanias indique que la route passait au sud du marais et que la ville
était à l’extrémité de la plaine; ces circonstances semblent placer Caphyoe
autour du rocher isolé couronné de ruines helléniques que l’on
voit à l’extrémité sud-Ouest de la plaine, au-dessous du village de Plésia;
M. Peytier pense, au contraire, que la ville antique était près de Palæo-
Kotouza, où il y a quelques ruines et une belle source ; mais celle-ci est
située au-dessous et non au-dessus des ruines, comme devait être la
fontaine Ménélaïs.' Le bourg de Gondylea (Kovd'oxe«), était à un stade de
Caphyæ ; ce n’est donc point au monastère de Kandila qu’il faut le chercher
avec M. Pouqueville *
Teneoe fontes (rmiài}, Amilos (» ’’a/âiXoç En suivant la route de
Kalpaki à Phonia, on laisse à droite un képhalovrysi très remarquable
qui jaillit à 3 kilomètres du village et au pied du mont Trachys, ce sont
les sources Ténées ; à 2 kilomètres plus loin, on trouve de nouvelles
sources et quelques ruines en grande taille que M. Peytier attribue à
Amilos. C’est là où se divisaient les routes antiques d’Orchomène, à Stym-
phalé et à Phénéè.
Methydrium urbs (ro mQvf&ov). Ville des Orchoméniens d’après lé
dénombrement du chapitre 27 et d’après son fondateur Orchoménüs ;
cependant il est à remarquer qu’au chapitre 35, Pausanias paraît l’attribuer
aux Tricoloniens et par conséquent aux Eutrésiens. Cette ville
était située à 170 stades de Mégalopolis, au confluent du Mylaon
i Paus. Arc. C . 23, § 3.
a « Nous avions à gauche les montagnes de Scotini et de Condila : je me souvins que
» Pausanias pla ce de ceté cô deux bourgades appelées Scotine e t Condylée....» (Pouque-
v ille, tom. V , p . 316.) Scotini ( 2 * o t e w ) est un nom fréquemment appliqué aux lieux
profonds et obscurs. Candila et non Condila v ient du monastère de la Lampe, et l’un n est
pas plus voisin de Scotane, que l’autre de Condylea o u que Caphyoe du Dordovano-Kastro.
(mia«») et Maloetas, (m*x»<t«î) , sur la route la plus directe d’Argos à
Olympie. MM. Gell et le capitaine Peytier ont aperçu ses ruines nommées
Palatia au confluent de deux torrens affluens du Tragus, torrens dont le
plus considérable coule à l'ouest et doit être le Maloetas au-dessus duquel
s’élevait le mont Thaumasius ( aujourd’hui Madara.
Nympfuisiafons'(wvM*<rlç 7ruyn j. Cette fontaine située n 30 stades de
Methydrium'se reconnaît, sans aucun doute, dans la belle source près
de Vytina. Le territoire de Methydrium renferme plusieurs chateaux-forts
du moyen âge, entre autres Argyro-kastro, Angelo-kastro et le Palæo-
kastro au-dessous de Kaminitsa qui demanderaient à être étudiés ainsi
que la ville deMéthydrium elle-même, qui n’a été aperçue que de loin.
Thisa oppidum Ville des Orchoméniens que les dernières éditions
de Pausanias nomment Thisoa comme la ville du mont Lycée à
laquelle la nymphe Thisoa donnait son nom. Peut-être, au reste, portaient-
elles le même nom, comme semblent l’indiquer le soin que Pausanias
prend d’ajouter la localité et l’absence du nom de Thisa dans Etienne.
Elle était située dans le voisinage de Methydrium et près de la source
du Gortynius; ses ruines encore inconnues doivent se retrouver dans
la plaine au-dessons de Rhado près du moulin et du képhalovrysi de
Karkalou, à 6 kilomètres des ruines deMéthydrium.
Teutkis viens (»' Toe9is«>»). La position de cette petite ville réduite
à l’état de boHrg au temps de Pausanias n’est indiquée que par son voisinage
de Thisoa. MM. Gell et le capitaine Peytier ont vu des ruines helléniques
sur un petit plateau entre les villages de Galatas et de Khoutouza,
qui pourraient avoir appartenu à cette ville antique; mais il y existe en
outre des ruines du moyen âge beaucoup plus étendues. Cette position de
Teuthis est confirmée par la situation des ruines à la source d’une rivière
dans laquelle on ne peut manquer de reconnaître la Tuthoa (tou
-roT«fis:'):de Pausanias.1 Cette rivière se jette dans le Ladon, au nord
de son confluent avec l’Alphée, embrassant une plaine qui a conservé
dans le nom de Liodora, la signification antique du nom de Pedion, la
plaine. Ce lieu est bien indiqué dans la Chronique de Morée sous le nom