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vons Paloea, bourg dont les ruines m’ont été montrées sur le sommet
d’une colline à l’ouest d’Apidia, puis Geronthræ à 120 stades
d’Acriæ. La ville ruinée d’Hiéraki, évêché du moyen âge, occupe remplacement
de l’acropole ; la ville ancienne s’étendait au sud de la
colline, dans une belle plaine arrosée de sources, qui, suivant Pausa-
nias, indiquent la position de la place publique. Nous n’y. avons rien vu
qui fut antérieur à l’époque romaine ; mais M. Lagarde a reconnu au
sommét de la colline, du côté du nord, un long mur cyclopéen. A
1500 mètres vers l’est, trois montagnes isolées sont couronnées de forts
du moyen âge, et entre elles il y en a une quatrième couverte d’é-
glises ruinéés. Les 120 stades à’Acrioe à ces ruines sont parfaitement
exactes, évaluées en stades olympiques; ce qui a presque toujours lieu
dans Pausanias, quand la route est plane et directe.
Màrios Oppidum (Map»o? , a conservé son nom et des ruines
très apparentes. Indépendamment de l’Oppidum, qui, d’après M. Lagarde,
est situé à 2 kilomètres au sud dn village moderne, et au-dessus
du torrent appelé Mario-Rhevma, on trouve encore des ruines dans la
plaine, près du village de Marios, et à 1000 mètres au sud du Palæo-
Kastro, en descendant la vallée. Partout, comme le dit Pausanias, coulent
des sources abondantes1 ; il est impossible de ne pas reconnaître ce
Ùeu, véritable Oasis au milieu des rochersneserts qui l’entourent, pour
le Marios de Pausanias; cependant, sa»distance réelle à Geronthræ est
seulement de 75 à 80 stades, au lieu des 100 stades comptés en nombre
rond par cet auteur.
Glyppia viens (txûvvîcc hÙ/jl*), Glympes 2. Pausanias ne
visita pas. ce bourg, et n’indique sa position que d’une manière vague
aussi dam l’intérieur des terres, au-dessus de la ville, et non un peu au-dessus
de la ville, comme l’a traduit Clavier; ce qui tromperait sur son éloignement.
Ce bourg est, suivant nous, celui que Polybe nomme Glympes,
et qu’il place sur les frontières des Argiens et des Laconiens ; ce que
l’dh doit entendre d’une époque où Prasioe, Cyphanta et Zarex s’ér
1 Paus., Lac., C. 22, §7>1* '
* P olyb ., IV , § 36 j V, § 20.
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taient unis aux Argiens. Nous le plaçons au Palæo-Kastro, dit Lym-
biada (m^ i ¿r«), qui donne son nom à la région moderne des
Olymbo-Khoria, et est situé sur le passage le plus praticable d’Astros
à la basse Laconie, route que durent suivre les Messeniens lorsqu’ils
cherchaient à rejoindre Philippe, en évitant de passer aux environs de
Sparte1. A 10 kilomètres de là, on trouve, au village de Kosmas, des
tombeaux antiques; et les habitans, qui vendent aux étranges beaucoup
de petites figurines en bronze, prétendent' qu’il existe des ruines
de ville au pied du Mazaraki. . .
Asopus urbs et Asopolis au moyen âge’, ville avec un
port, à 60 stades d’Acriæ. Cette distance nous conduit aux ruines situées
au pied nord des rochers du Xyli; la ville haute occupait un plateau
très peu élevé, mais escarpé; on voii, en outre, beaucoup de
ruines s’étendre sous la mer comme dans toutes les villes antiques du
littoral. En face du port est un puits de construction ancienne, nommé
aujourd’hui Posa, nom bizarre qui semble être le nom d’Asopus renversé.
Les ruines paraissent romaines. Peutinger donne 25 milles pour
la distance de Gythium à Asopus; et il est à remarquer, qu’en les traduisant
en stades olympiques, on a précisément la somme des distances
partielles de Pausanias, 200 stades. La distance réelle, en suivant le
bord de la mer, 36,000 mètres, n’en difière que de 5 à 6 stades. La
presqu’île Xyli ne nous a offert aucune trace d’antiquité.
Cyparmia1 (».'ait ’Ax*iS* nap,«sv«pivy/M') \ Les ruines de cette
ville, que l’on rencontre au fond du port Xyli, ont un caractère d’antiquité
qui n’appartient pas à celles d Asopus. Malgré les sables qui s é-
lèvent en dunes à la surface des ruines, on trouve partout des débris de
poteries très fines, du moins pour la Laconie; on voit, en outre, en
gravigsant le pied des montagnes à l’est, des murs en blocs irréguliers.
1 P o ly b ., loc. laud.
* Hieroclis S yn ecd .,.th,.X .
‘ Strab., V I II, C. 5 ,.§ 2, part. I I , p. 1 10 ed. Coray.
* Paus., Lac. C. 22, § 7 , vol. I I , p. 1 16 ed. Siebelis,
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