1096 HIERACIUM PRÆÀLTUM Vili. Voy. t. a , f ig. i . — Pilis longis hispidulum:
Stolonibus repentibus : Foliis lanceolatis integris primariis apice obtusis, secundariis
acutis : Scapo gracili ultra pedali monophyllo : Floribus exiguis corymboso-paniculatis :
Calyce pilis basi nigricantibus birto.
Fl. jaunes, E. En montant au Taygète.
* Pappus stipitatus (Barkausia).
109 7 CREPIS BURSIFOUA L. Sp. n 3 i . — Caule erecto subaphyllo : Foliis radica-
libus lyrato decursiveque pinnatis glabriuscubs foUolis lanceolatis denticulatis pedunculis
bifidis: Calycibus hispidulis. — Bocc. Mus. t. 106.
Fl. jaunes, P. La Laconie, selon Sibthorp (Prod. n.° 1926).
1 0 9 8 CREPIS NEMAUSENSIS Gouan. III. 60. — Spithamea hirsuta : Foliis omnibus
radicalibus obtusissimis lyrato -subpinnatifidis dentatisve : Caulibus aphyllis 2-5floris:
Pedunculis e squama lineari foliácea ortis : Floribus mediocribus : Calycinis foliolis
lanceolatis margine membranaceis pilis nigricantibus hirtis : Receptáculo longe piloso :
Pappo subsessili. 0 — Ail. Ped. t. 78*, fig. 1. — Vili. Dauph. t. 26. — Hieracium
sanctum L. Sp. 1127.
Fl. jaunes, rougeâtres en dessous, P. A Phigaléej rapportée de Ténédos et
d’Imbros par M. Virlet.
1 099 CREPIS RUBRA L. Sp. 1 1 3 2 .— Pedah's hirsutiuscula : Foliis obtusissimis lyrato-
subpinnatifidis dentatisque : Caulinis basi pinnatifidis : Pedunculis unifloris elongatis
calycis exterioris squamis ovato-lanceolatis acuminatis margine membranaceis : Floribus
magnis : Pappo longe stipitato. 0 — Barkausia Cand. ¡mi Sprengel, etc.
Fl. purpurines, P. L’île Sapiencej la région basse des environs de Pylos à
Arcadia, etc.
1 100 CREPIS HISPIDA Wald, et Kit. Hung. 1 , t. 43. — Bipedalis: Pilis subspines-
centibus hispida: Foliislyrato-dentatis infimis ovato-lanceolatis supremis basi auriculato
sagittatis semiamplexicaulibus pedinato-incisis : Caule corymbose paniculato flexuoso-:
Calycibus mediocribus p ilis flavescentibus ut cæterum hispidis : Corolla p á rv u la . 0 —
C. nutricata Sm. Prod. i g 36. — Barkausia setosa Cand. Ic. rar. t. 19.
Fl. P. Les environs de Modon et Calamata. (L’île de Cypre, selon Sibthorp.)
D esc. Planta bipedalis pilis longis flavescentibus rigidis subspinescentibus hispida. Radix
annua. Caulis superne flexuosus. Folia dentata infima ovato-lanceolata quandoquc runci-
na to-pinnatifida, superiora auriculato-sagittata semiamplexicaulia basi p ed in a to -c ib a ta .
Pedunculi corymboso-paniculati. Calyx tomentosus pilis longis u t cæterum hispidus foliolis
exterioribus bneari-lanceolatis patenti-incurvátis. Corolla in genere parva calyce mpdiocri
v ix duplo superans subtus rubra. Pappus breviter stipitatus. Seminum costa tenuissime
crenulata.
1101 CREPIS DIOSCORIDIS L. Sp. 1 1 33. — Ultra pedalis hirsutiuscula : Foliis apice
acutis runcinatis margine vix cibatis, caubnis auriculato-sagittatis semiamplexicaulibus
basi subpinnatifidis : Pedunculis vix incrassatis : Calycibus farinosis semper erectis. 0
C. prcecox Balb. Mise.' 3y , t. 9. — C. taurinensis Willd. — Barkausia taraxacifolia
Cand. Fl. f r ..4, p. 43, et Dub. Bot. 299.
Fl. jaunes, rouges en dessous, P. Les environs de Navarin.
Obs. « Que" cette espèce soit le C. Dioscoridis du Species plantarum, c’est
ce dont il est difficile de douter, quand on examine avec attention les carac-
; tères par lesquels Linné l ’y différencie du C. feetida, dont elle se rapproche
• tellement par sa taille, son port, son faciès, et surtout par ses calyces, qu’il
-serait facile de s’y méprendre. Dans sa note, toutes les. différences, tendant évidemment
à empêcher celte méprise, ne permettent point de douter qu’il avait
cette plante sous les yeux. Le? feuilles ne sont point parsemées de poils comme
celles du C. feetida, mais nuda, glabra v ix ciliata : les pédoncules" ne sont
point renflés vers leur sommet, mais v ix incrassaia : les fleurs ne sont point
penchées avant leur épanouissement, mais ante florescentia non notantes.
« Cette note, il est vrai, ne dit point que les aigrettes soient pédiculées ; mais-
c’est parce que, les aigrettes pédiculées étant un des caractères de son genre
Crépis, il est censé le dire, en ne disant point qu’elles sont autrement. D’ailleurs,
ayant pour but de différencier cette espèce du C. feetida, qui a aussi des
aigrettes pédiculées, il n’aurait pas manqué de dire qu’elles étaient sessiles, si
elles l’eussent été.
« Pour ce qui est du C. Dioscoridis Cand. Ic. rar. t 18, ses pédoncules renflés
ne permettent point de le rapporter à l’espèce de Linné, qui expressément
ne les à point ainsi. Cette plante n’est sans doute autre chose que le C. feetida,
dont les aigrettes sessiles ( car elles le sont quelquefois) auront égaré le célèbre
professeur de Genève. Malheureusement pour la science, on attache depuis quelque
temps aux accidèns de la fructification une importance qu’ils n’ont pas.
On le voit assëz clairement par ce seul exemple, où le C. feetida L. se trouve
avoir dans les Flores françaises son type dans le genre Barkausia, pendant que
l’une de ses variétés se trouve dans le genre Crépis, sous le nom de C. Dioscoridis
! v (Chaub. Fragm. dans les Ann. sc. nat. Mai i 8 3 o.)
îf|| Pappo sessili (Crépis recentiorum).
1102 CREPIS VIRENS L. Sp. 1134. — Planta polymorpha subpedabs subglabra: Foliis
obtusis remote dentatis vel runcinato-pinnatifidis, caubnis auriculatb-sagittatis sémiam-
plexicaubbus basi subpinnatifidis : Peduncubs filiformibus püis clavatis nigricantibus
hispidis : Calycibus exiguis : Corolla mediocri seminum costis levibus. 0