où nous en avons vu, notamment à Naxie, dont le tronc n’avait pas moins de
huit à dix pouces de diamètre.
1318 JUNIPERUS COMMUNIS L. Sp. 1470. — Arborescens : Foliis ternis paten-
tibus rigidis pungentibus : Baccæ glfsbosæ cæsiævtuberculis acutis conniventibus. J)
Fl. P. Fruct. E. Extrêmement commun aux lieux secs analogues à ceux où le
même arbre croît en France.
1319 JUNIPERUS PHOENICEA L. Sp. 147 1. — Fructicosa : Foliis ovatis çonvexis
minutis cràssis arctissime quadrifariam adpressoque imbricatis véteribus lanceolatis
acutis : Baccis globosis flavescentibus. î? —I J. pkoenicea et J. Ijcia L. - Duham.
Arb. t. 5*2.
Fl. P. Fruct. A. Ce beau Genévrier vient fort grand et croît en abondance dans la
région maritime d’oùgjl s’élève un peu dans la mitoyenne; il »forme par-ci par-là
de petits bocages et se fait remarquer par la grosseur de ses bai.es. Il se retrouve
dans presque tout le bassin méditerranéen, et nous l’avions autrefois observé en
abondance aux pourtours de la baie de Cadix.
1 320 JUNIPERUS SABINA L. Sp. 1472. — Fruticosa : Foliis quadrifariam imbricatis
dorso glandulosis, juñioribus abbreviatis obtusiusculis, adultioribus acutis remotiüsculis :
Baccis globosis cæruleo-cæsiis. J) — Bull. Herb. t. 1 3 9.
Fl. P. Fruct A. Par-ci par-là confondu avec les autres espèces.
1 321 EPHEDRA DISTACHIA L. Sp. 1472. — /3. Vaginis articulorum bidentatis
acutiusculis : Amentis 2-5 pedúnculo longioribus oppositis. J) — Barr. Ic. 7 31.
Fl. P. Les côtes du Magne; à Chimov.a; l’embouchure de l ’Eurotas; les côtes
d’Argolide; Naxie, aux parties littorales, etc.
132 2 FICUS CARICA L. Sp. 1 5 1 3. — Foliis supra scabris subtus pübescentibus cor-
datis 3 - 5lobis repando subdentatis lobis obtusis terminali productiore * Receptáculo
carnoso eduli pyriforme. — Lob. Adv. 612, fig. 2.
Fl. P. E. Partout, sauvage ou cultivé. Voyez, au sujet de la caprification, ce qui
est dit des figuiers dans la Relation au chapitre des Cyclades.
CRÏPTOGAMIA.
EQU 1 SE T AC EÆ.
1 323 EQUISETUM FLUVIATILE L. Sp. 15 17. — Cauïis subterráneos : Rami exteriores
fertiles erecti simplicjssimi levissiini præcociores breviores crassiorès, vaginis
subcampanulatis laxe sulcatb-angulatis proftm’de dentatis membranaceis rufescentibus,
Spica solitaria ovato-oblonga 1 crassa sessili basi nequáquam constrícta i^Rami exteriores
stériles ultra bipedalis ebuméi demum atrati ramosi, ramulis frequentissimis 2 5 - 3o
verticillatis simplicibus elongatis dèbilibus 8-iogoAis scaberrimis, vaginis brevioribus
magis adpressis^dfentato-ciliatis apice sphacelatis inferne canescentibus. l|î — Willd.
Sp. V, 3. — Schkiibr. Fil. 17 3 , tab. 168 (bona). — Vaucb. Pr. pl. 2 (mldiocris).
E. maximum Lamk. Fl. frft 1245. V. — E. eburneum Roth. Cat. I. 128. —
E. Telmateja et Eleocharis Erbr.
Fl. en Février; les tiges sîériles ne se développent que dans les mois suivans,
d’abord en forme de queue, d’où la plante fut nommée Hippuris major
(Dod. Pempt. 73. Lob.'Ic. 793), puis atteignant toute leur hauteur vers le commencement
de l’été, elles ont le port le plus élégant. •— La région de Koubeh; à
la base du Manglava; les environs de Ligoudista; en-montant à Phigalée. —
Partout où croît cette Prêle, quelque sec que paraisse le sol, elle indique de
l ’humidité et même des sources à peu de profondeur.
Not. Les tiges non rudes et même polies et luisantes, généralement d’un
beau frlanc dans la jeunesse de la plante, lui ont valu le nom en double emploi
â'E. eburneum, que lui ont donné les Allemands; elles deviennent souvent
noires avec l ’âge, quoique les rameaux y soient encore du plus beau vert.
1 324 EQUISETUM PALUSTRE L. Sp. i 5 i 6i — Gaule pennæ cérvinæ crassitudine
simplici recto profunde striato infeme-præsertim ramoso parte subterránea- recte pro-
fundeque penetrante : Ramulis quadrangulis 2-8 verticillantibus a basi magis ac magis
graciUoribus : Vaginis concoloribus cybndricis striatis 4 - 8 dentatis : Spicis oblongis
terminalibus sessilibus. Tjî — Willd. Sp. V, 5.— Scbkuhr. Fil. (bonà). — Vauch.
Pr. pl. 5 (mediocris).
Fl. P. Marais de Môdon, où la plupart des individus nous ont paru être un
peu plus hauts, plus nus et plus grêles qu’ils ne le sont dans nos cpntrées,
et faisant passage à XEquisetum pratense, si commun dans toute la région
germanique.
III. * > 36