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Fl. P. E- Entre les rochers à Méiana ^particulièrement sur l’isthme calcaire qui
réunit la partie volcanique de la presqu’île à l’Argolide, où est adossée l’éphémère
Taktikopolis. Nous l’y ayons trouvée vers l ’arrière-saison, exactement dans
1 état ou la represente Bar relier, donala figureçn’est conséquemment pas mauvaise,
comme le dit Kaulfus. Elle a été retronvée* âfu cap Malée, Nous avions autrefois
observé cette 'singulière espèce'’dans les environs d’Alcala de los Panade-
ros, près de Séville. Don Simon de Rojas y Clemente la recueillit au cap de
Gâte, ainsi qu’à Arméria, et-Léon Dufour parmi les hauteurs deXativa, aujourd’hui
Saint-Philippe; nous payons*encore reçue de Corse, d’Alger et de Ténériffe.
l o 33 POLYPODIUM VULGARE L. Sp. 15,44*— Frondibus lanceolatis. pibfunde
pmnatifidis : Piiitiis linearibus obsolete dentatis obtusis altérais subalteraisve subcon-
tiguis parallelis : Soris biserialibus : Pachi glaberrinia : Caudice repente squamosissîma.
V ; — Willd. Sm V , p. 17 2. -jg Bull. Herb. Pl. 1 9 1 ..^
/3- Major : Pinnulis longiori%s açtifis.
Fl. durant presque toute l’année; remarquable par laffellë couleur jaune souci
de ses paquets arrondisse, fructification. — Le type à^té récolté dans les décombres
de PyÎds, et sur îes gros arbres d e là forêt de'Koubeh, où U croissait
avec des. Cenomÿces, à l’êxposjiion du^or^seffiement. La variété j3 à été prise
dans les fentes des pierres de la porte andque^d’Arcadie à Messène; ainsi qu’à
terre dans les bois de la gorgë^de Dryna, en descendant 'dans le fond de la
Néda, par la route qui Va de’ Sidérocastro à Pawlitza ou lSfetique Phigalée
Les deux plantes sont très-communes dans l’Europe occidentale.
***** ANGYOPTERIDES. (Sort vestili indùsioe donali )
13o4 HYPOPELTIS LOBULATA Bory. — Fronde bipinnata circumscriptione oblonga
acuminata : Pirinis lingi-elongatis mollibiis :.Pinnulisahhreviatis glabris infra viri-
dulis, lanceolato-oblongis ssibfaleatis obtusîÉsimis çrenato-dentatis, dentibus apjçulato-
spinulosis basi externa lobo próductiore ovato stipatis : Stipe brevi rachide squamis
laife^latis scariosis ^fis. vestito : Nervis ■ pilosi usculis : Soris. minutis. 7£
Pl. E. Les lieux ombragés des bois -humides; dans les ravins de la base occidentale
du Mangiava, emballant de la forêt de Koubeh à Ligoudista. •
Cbs. Cette espèce, très-voisine du véritable Polypodium acùleatum L., qui
est - aussi un Hypopeltis, ressemble beaucoup à, une autre fougère , que nous
avons recueillie assez abondamment autrefois au pays de Liège, où l’extrême
petitesse de ses pinnules, très-pressées les unesÎ côntre les autres;-ët d’un cendré
tirant au blanc afisez luisant en dessous, nous îd fit remarquer. Les deux plantes
cryptogamïa*. 2 8 f
o n t d u être trouvées p ar.la p lu p art des botanistes, q u i o n t embrouillé, à n’y p lus
rien comp ren d re, l ’histoire e t la synonymie de plusieurs fougères européennes,
voisines les unes des au tres, e t qu’ils confondent sous les noms de Polypodium
o u à'Aspidiiim aculeatum, Plûkenelii, lobaium, etc.
133 5 NEPHRODÏUM PALUDUM Bojÿ; Pl. XXXVI. — Frondibus bipinnatis : Pinnis
lanceolatis acutis : Pinnulis sessilibus lanceolatis obtusis serratis præsertim in sterilibus,
infiinis longioribus pinnatifidis, cætefis crenato-rdentatis :. Stipe rachique semitereti-
; canaliculato squamis lanceolatis latiusculis vestitis : Sori indusiis albicantibus turgide
amplis.
Fl. P. E. Nous avons recueuilli cette belle fougère dans le vallon frais de Mou-
sousta, situé dans les hauteurs du nord de la baie de Navarin; dans les bois
humidès des raciôes. occidentales du Manglava; près de la chapelle qui est
située entre Akato et Kato-Tragodi à la base du Colylus; et M. Despréaifx nous
l’a rapportée de Kranidi en Argolide. Nous avons reçu la même plante de Calibre
avec une étiquette^d’après laquelle le célèbre Swartz croyait y avoir reconnu
un état du Polypodium F ilix 'nias L., quoiqu’il n’y ait guère dé ressemblance.
Sprengel (Sysi. IV, 108) mentionne, d’après Alton, un Aspidium cemulum,
originaire de Madère, dont nous-possédons quelques' échantillons authentiques,
provenus de pieds intr'ôduits^dàùs, dés serres d’Angleterre, et qui présëntént
quelque rapport avec l ’espèce moréôte dont il est question; mais nous ne saurions
prononçai* sur l’identité., la çùlture.ayant pu altérer la plante d’Aiton,
dont la description est d’ailleurs aussi incomplète que la phrase caractéristique
de Sprengel est insuffisante.
Desc. Les frondes bipinnées o n t d’u n à deux pieds e t demi de lo n g , et p arlent,
comme dans nos Oreopteris ; F ilix mas, F ilix fem m a , e tc ., d une souche
radicale en faisceau élégant, ovales, lancéolées, u n peu rigides; leurs pinnules
6ont plus larges, plus vertes, plus arrondies e t plujP-sensiblèment dentées en
scie „dans les jeunes, avant que la fructification s’y développe; les frondes les
p lu s avancées, beaucoup plus lo n g u es, à pinnules bien plu’s étroites, so n t aussi
plus blanches, su rto u t à la pagç'inférieure, qui est presque cendrée; les sore$*
y so n t, p roportionnellement à la largeur des p in n u le s , très-grandes, fo rt rapprochées
les unes contre lés au tresJ en deux sériés.,parallèles, une de chaque
côté de la n e rv u re , ayant leu r indusie lenticulaire u n peu renflée au p o u rto u r,
et d’u n aspect éb u rn é, c’e s t-à -d ire à teinte d’ivoire jaunie. Des écailles lâches^
sont éparses sur le s tip e ; les inférieures, pbrondesÇ lancéolées, o n t ju sq u à c inq
lignes de longueur sur trois de largeur ; elles s’éten d en t, en diminuant de grandeur
, jusque sur le racliis j où elles finissent par -être fo rt petites e t rares.