NUNCUBACEÆ
ï 5 i 5 Hell eb or us niger L. Y îd e a d n .,im 734
15 16 Isopjrum nquilegio'tdes L. . . . . ^33
1 51 7 Nigella Damascena L. . . . 705
15 18 Delphinium Staphisagria L. . , . 692
15 19 — halter alum:Sibti 691
1520 --------- A.j acis L. , ß9“
i 5a i Aconitum Napellus-Ij. .-¡.'v- . . $ 693
733«»
666
7*3
1522 Galtha palustris L.
i 3a3 Actæa spicata L . . . . . '
i 5rà4 Thalictrum aquile g folium L . .
i 525 Clematis iirrhosdL. . . 712
7 11
710
7° 9
i 5â6 '
1627 ■
integri/olia L.
■ Flammula L . . . £8
i528 ' recta L . . • . . .
1.329 Anemone apennina, L. . .
i 53o , hortensis £■ .
7°7
i.§3i '•-- Coronaria L ... . . . . ■ 706
i 552 Adonis oestimlis L ................................... 7.14
i 533 Ranunculus L. Vid.ad n.oia 732
J.534 s-----------3 falcatus L. . . . 781
153.5 ------- parviflçrus L.. . . . . . 730
i 536 - ------ muricatûs .L. -.°, . p '729
1537,------ - ¿arvensis L .. . . % V 728
»538 ------- - prientalis L. . . . . . 727
^>39 ----—— millefoliatus VaKl. . . . 72®
1540 asiaticus L. '. . . . . . 728
1541 — !----- leptaleus Cänd. . % . . . 724
1542 — gracilis Cand................... 723
1543 • " pkÿoriotis Retz. . .
. 1544“—------ ••rcpenS'L. 72
i 545 -- - ■ '-é'] lanuginosus 1 . . . . . . . 720
i 543 — Linguckh. . ; .. . ....
1547 ------- ophioglossifolius Vili. .
1548 TharaÆ. . . . . . ^ ^*7*9
54g ; ficarioides Bory et Ghaub.
Pl. XV, fig . 2 .
722
7 15
716
710
717
i 55o -------- Ficaria L . . . . *¡.4
On ne tei-minera pas ce catalogue des végétaux du Péloponèse et des Cyclades
sanë dire que la Grèce possédé aussi sa Botanique fossile. Notre collaborateur,
M. Virlet, a découvert dans Uiodroma, l ’une des îles du petit Archipel du Diable,
parmi lesSporades septentrionales et? <Jans un terrain d’eau douce à Lignites,
plusieurs espèces de végétaux enfouis. Parini çeé'1 végétaux, qui ne croissent plus
à là. surface du globe, uüé. espèce de'la famille des Conifères était d’une conservation
ass,ez.belle, pour que M. Adolphe Brongniàrt ait pu'la caractériser et la
décrire. ¿Nous rapporterons ici la notice qu’il a bien voulu rédiger à ce sujet, en
renvoyant, pour ce qui concerne le gisement d’un reste sfp|écieux, au chapitre
des Terrains tertiaires de la partie géologique, ainsi qu’à la Planche XII de la
seconde série de notre atlas. Le Calcaire feuilleté, les Schistes et le 'Grès vert de la
formation crayeuse, ont aussi offert quelquesrempreintes^végétales,^particulièrement
des Fucacées et autres Hydrophytes diverses. Mais ces empreintej^n’offrent
pas de caractères suffisans pour qu’on ait pù. déterminer1 les espèces dont elles
démontrent l ’antique existence dans des parages où les plantes de la mer sont
maintenant si peu nombreuses.
Notice sur une Conifère fossile du terrain d’eau douce d’Uiodroma
-, ; en Grèce.
(Lue a l’Institut, dans sa séance du 9 Septembre 1833.v)
v« Banni les. corps’ organisés fossiles, recueillis en (Jrèce pendant l’expédition de Morée,
il se trouve une suite assez nombreuse d’échantillons d’üii Galcairè marneux , renfermant des
impressions plus ou jnoins complètes d’ime même espèce de plante fossile, j^eux de ces
échantillons--qei sonfcle mieux conservés présentent surtout ce genre d'intérêt, que l’espèce
qu’on v peut reconnaître, quoique non décrite, se trouve dans plusieurs vautres parties de
l’Europe» et paraît une des plus caractérisffquès des lignites tertiaires. Là disposition des
rameaux et des feuiÎlè^'etfriiftipalement la structure des fruits, prouvent au premier coup
oeil que ces’ empreintes appartiennent à une plante v o is in e s génres Cupressus, Thuÿa,
JuniperùsfaCauistrig. ou Taxfdium. m k
«Les f r u i t s , com p o sé s d’reaillfô bien distinctes, exçluent *tout rapport avec ceux des
Genévriers qui, par suite de lâ^oùdùre des écailles et de leur; ramollissement, deviennent une
sbrte;âë'baie..Ce n’est donc quaye^lés quatre a^res gfenres qu’on peut lui trouver d intimes
Apports-, mais avant de disgptér ceux-ci, nous croyons nécessaire de donner une description
exacte de la plante fossile qui fait lé:sujçt de cette notice. ' , ' _
« Les branches de cet arbr-e tarhrisseau se. divisent en, rameaux très-noi^reux , dresses*
assez rapprochés pour s’entie<#ser,-nais&nt alternativement des deux côtés des rameaux
principaux, et égalant quelquefois presque en grosseur les rameaux quileur dontient naissance,
de manière à paraître dîfchotomes; ces rameaux sont grêles, alongés, très-subdivisés vers
leur^ase, presque simples et filiformes vers leur extrémité. Leur grosseur et leur ^aspect
varient beàùcoup suivant les échantillons et les portions d’échantillons qu’on examine ; tantôt
ils sont grosfd’envifôn deux millimètres et supportent des feuilles très-rapprochées, tantôt
ils sont peu4déliés, -ayant.à,peine un millimètre en largeur, et les feuilles sont beaucoup plus
espacées. Celles-ci' sont, alternes, c’est-à-dire, insérées en spirale; mais il .nous af,ete impossible
de bien déterminer quelle était h* disposition spirale delçur insertion : il est seulement bien
évident qu’elles ne sont ni opposées, ni verticillées. Sur-certaffis rameaux elles paraissant
distiques,, sur d autres, elles semblent, disposées si£ trois rangs ; mais cette apparence ne se
maintient pas avec régularité, et oti voit que la spirale doit.être plus complexe et probablement
du genre de celles que M. Alex? Bràim déM^te par fexpression de -M Ce^feuilles varient
aussi beaucoup par leur longueur:,'*et«cette variatio%dans;;la fpràie et la taillé^ des.feuilles,
est un caractère qui s’observe dans beaucoup de Conifères appartenant aux, -genres parmi
lesquels on doit chercher les analogues de notre planté. Tantôt elles ne forment qüè-de petits
mamelons peu saillanMtoiangulaires, et dontlabase, demeurante sur le rameau, esfbeâucoup
plus longue que la pariidibre; tantôt elles sont plus alongées, la partie détachée du,•rameau,
qui est dressée où étalée, ayant environ deux millimètres de long : ces feuilles présentent une
ligne moyenne plus saillante ,; qui leur donne une forme à peu pyès «¡angulaire ; elles ne sont
positivement ni,aiguës, niobtuses, mais terminées par une pointe mousse. _ . .
pLes fruits sont i s o l é a g r é g é s , au nombre de trois ou quatre, vers 1 extréxmte des
rameaux pfincipaux, qui s^ât souvent grêles et dénudés, mais qui doivent çn général naissance
à de nouveaux" rameaux *.uui partent un peu au-dessous de 1 insertion; ils sontmyoïdes ou
globuleux, de la grosseur dune forte noisette, intermédiaires par conséquent entrqjg volume
de ceux du Thuya orientalis , et de ceux du Taxodium distichum ; leur plus grancRaïamètre
étant d’enviton quinze millimètres. Ce sont de véritables coiïéi'courts et presque globtd|^^
composés de dix-huit ^vingt écailles ; sur plusieurs "frui^' ces écailles nous«ônt paru disposées
sur hÆrangsfdont envirftn quatre présentaient trois écailles en longueur, et trois pu quatre
de deux écailles seulement. Mais la pression a souvent trop déformé ces cônès* pour qu on
puisse apprécier'exactement cette disposition, qui, si elle est réelle, saccorderait avec ce es
qu’observa M. Alex-. Braun sur quelques cônes'de l'Abus çanadensis, ëffavec celle que nous
avons observée sur lés fruits du Taxodium distichume
« Chacune dés écailles présenteii&térieurei#nt un disque pelté comme dans les Pins, les
Thuya, les fâaxodium et les Cyprè;?; maisce disque à les caractères de epluides troisptemiers
genres, c’est-à-dire, qu’il n’a pas la formé d’un clou fixé par son itfpieu sur nn pédicule