fig. 60. -— Lichen piilmonarius L. Sp*-i6i.2,— Lóbaria Hoffm. Plant, lich. t. 1,
fig. 2. — Dül. Musò; tab. 29., fig. 1 1 3.
J. P a p i ll a r i s . — Thallo cartilagineo lacinioso repando : Laciniis latiusculis retuso-
...tnmcatis, supra pulvinis papjllæformibus dense-sparsis, subtus pallidioribus. 4— Deli.se,
. , Stict. 144., pi. 1 7 , fig. 6 3 , — Lóbaria Hoffm...Plant, lich: tab. 1 , fig. 1.,
K. Ljisita. — 31Aa//ùtpartilagineo orbiculato lacinioso olivaceo : Laciniis jatioribus sinuato-
iohatis, lohis totis r.otundatis, subtus villoso-tomento^js areolis nigricantibus reticulatis.
— Ach. Syn. meth. 234, — Delise, Stict. 14 5 , pi. 18 , fig. 65.
Fl. P. E. A., le type. Sur tous les^çhênes verta, en montant;de la jolie vallée de
Valica à la forêt de Koubeh par le Katzoyrini. J et k sur les. troncs de la haute
ragion du Taygète.,
141 6 NEPHROMA RESUPINATA * Ach. Liêk. univ. 5 2 2. — Syn. meth. 241. —
Thallo plumbeo virescenti-livido puherulo subtus pallido lobato : Lobulis fertilibus
hreVibus : Apotheciis rufis. Ri rsfPeltigera Hoffm. Cand. — Lichen regupinatus L.
Sp. i 6 i 5 . — Dill.Musc. tab. 26, fig. io 5 (mediôcris/P
Fl. P. Contre des troncs des grands arbres de la forêt de Koubeh, notamment
au camp d’Arnaut-Ali.'
1 4 1 7 NEPHROMA PARILIS Ach. Lich. univ. 52 2 . — Syn. "meth. 242. — Thallo
lobato liyide fusco - vifescente subtus nudo rugosiüsculo fosco -riigrescentè '. Lobis
undulato-crispis, fertilibus hrevihus : Apotheciis fuscis minutis. 0 ?
Fl. A. Parmi les mousses du Sikina à> Tine et à Naxie.
141 8 ROCCELLA TINCTORIA.a, Ach. Lich. univ. 439. — Syn. meth. 243. —
Thallo teretiusculo sübangulosbque vix ramoso eréëtiusculo falcato veextremitatibus
suhulatis : Apotheciis sparsis farirfosis. Rf Lichen Roccella L. Syst. — Coràlloides
' corniculatum fàsciëulare angulatuni. etc. Dill. Musc. 120, tab. 17, fig/Æg. — Coral-
loides Jasciculare vçrrucosum et velati siliquosum Dia. Musc. 119,,'tab. 17 , fig. >38.
Fl. A.? Croît moins communément sur les rochers que sur les:murs, et dans
le.;.çontinent qüe dans tas- îles. Nous l’ôbâêrvâmes pour la première fois au
‘ Péloponèsé sur les fcihdemens helléniques-qui .font J.e soubassement des constructions
^postérieures de Pylos, du. côté du nord-ouest. Les Cyclades en fournissent
abondamment, et il paraît qu’qn en fit quelquefois le commerce dans ces
îles.; Aucune n’en produit autant que Mycone, où les moindres clôtures des
champs, formées en pierre sèche, en sont souvent recouvertes/Nous avons vu
dans la maièon, assez belle, où se tiennent maintenant les tribunaux et autres
autorités du lieu, deux pièces remplies jusqu’au tiers.de leur hauteur de ce Lichen,
■ qu’un négociant anglais avait fait récolter dans le pays pour en former un chargement,
et que tes malheurs des temps ne lui permirent pas d’enlever au commencernent
de la guerre de l ’indépendance. Il y en avait pour une assez grande valeur,
et l’on ne semblait pas songer à en tirer le moindre paru. Cette Roccfelle nous
paraît être l ’espèce propre à la région méditerranéenne ; le R. phycopsis la remplace
sur nos côtes océaniques ; mais on aurait tort de là confondre avec l’Orseille
desvCanaries, qui est encore une espèce fort différente, que nous ‘avons appelée
R.- Purpura-antiquorum, dans notre Dictionnaire classique d histoire natûrëlle
(t. XIV, p. 6 3 o). M. Desfontaines a recueilli la Roccella dont il est ici question
sur les ruines de l ’antique Garthage; nous l’avons d’A lger, du cap de Gâte en
1 Espagne, des îles Baléares, despotes de Provence et de Corse.
Obs. C’est la» plante que Pline désigne à la fin des chapitres 10 et 2 7 des
livres 2 6 et. 32 de sa compilation, lorsqu’il dit: « Phycos thalassion tertium,
çrispis fo liis , quo in Crela vestes tinguntur. f Et K Alga crispafolio in Crela,
etc.... C’est encore le $>ukos (doeXocomov que Dioscoride (lib. 4 » c- 9 &) dit .être
blanchâtreset naître dans l’île de Crète; et le FLovnov êmos, auquel Théophrasté
(lib. .4, cap. 7) assigpe la inême patrie, en ajoutant qu’il croît sur la pierre, et qu’on
l ’ëmploie à teindre la laine ou les vetêmèns jmxquels il donne une solide couleur
de pourpre. Cet.usage de la Roccelle pour teindre en pourpre, constaté par les
plus anciens auteurs, est un argument de plus en faveur de l ’opinipn.que nous
avons émise il y a si long-temps (Essai? sur les îles fortg, chap. V, p. 3 oo), au sujet
de l’Orseille des Canaries, et des îles Madère et Porto-Santo, que nous persistons
à regarder comme la pourpre de T y r , qu’on allait'Chercher aux îles Élysiennes
des Phéniciens, mentionnées dans Ézéchiel (chap. 27, vers. 7).
141 9 EVERNïA DIVARICA’ÇA Ach. Lich. univ. 44& — Syhfvieth. 244.— Thallo
pendulo cinerascènte viride pallescente, siccita^ och^roléùëô Lacwüj dichotomù vage
ramosis elongatis Iaxis pendulis eompressiS mpllioribus obsolète racemosis : Apotheciis
disco rubris. 0 ? — Lichen divaricatu^ L. Syst.’— Hoflm. Plant, lich. HI, t. 67.
£_L. Dill..Musc, t. 12, fig. 5..- !
Fl. E. A. Pendante aux branchages dès sapins dé la haute région du Taygète.
142 0 EVERNIA PRUNASTRI Ach. Lich. univ. 442. — Syn. meth. 245 Thallo
albo pallescente : Laciniis dichotomo-multifidis; cæspitoso-adscendentihus flaccidis planis
rugoso-lacunosis linearibus subtus albissipais : Apotheciis disco rrufescentè. 0 ? —
Lichen prunastri L. Sp. 1614 et auctorum omnium.
Fl. très-rarement. Sur les rameaux des buissons souffrans des Pruniers dans toute
la Morée, particulièrement dans la forêt de Koubeh ou sur le Manglava; auLyco-
dima; sur les monts Géraniens; à Messène, etc. Nous en possédons des échantillons
pareils à ceux de notre Europe et de beaucoup plus grands, dont le jactes
pourrait les faire prendre au premier coup d’oeil 'pour une espèce différente.'