Notre plante a quelque rapport?* pour le faciès, avec l’Aspidium rigidum
(Willd. Sp. a 6 5 ) de l’Europe centrale, et le Nephrodium marginale (Mich.
Amer.• bor.)j qui croît dans l’Amérique du nord.
'''1336 ASPIDIUM TAYGETENSE Bory. — Caudicibus radicum multiplicatione confuse
intricatis, squamosis : Stipitibus faiciculatis nitentibus elongatis : Fronde circum-
scriptione lanceolata bi— subtripinuata : Pinnis elongato-triangularibus rciuotiusculis :
. Pinnulis ovato-acutis crenaitis, inferioribus profunde inciso-pinnatis in rachidibus pin-
narum communi summitateque decurrentibus Q ?
Fl. E. A. Dans des trous de rochers, et dans les petites grottes des brisures
du Taygète, vers la plus haute région, au lieu appelé Paraskili, où nous passâmes
les nuits des 28 et 29 Juin, vers dix-huit ou dix-neuf cents mètres au-dessus
du niveau de la mer.
Not. Petite fougère d’un demi-décimètre à un décimètre de long, très-délicate,
molle, d’un vert tendre et présentant beaucoup de ressemblance avecïces
frêles espèces alpines qu’on confond comme des variétés de Y Aspidium fragile,
mais dont la plupart, ne laissant' pas que d’être excellentes, doivent être conservées.
-
133 7 ASPLENIUM TRICHOMÂNES L. Sp. 1 5 40. — Frondibus linearibus pinnatis :
Pinnulis subsessilibus ovato-rQtùndatis créhato-dentâtis, infimis, præsertim bàsi exte-
riore truncatis. Tfi — . Willd. Sp. V, 3b * .-
¡3. Frondibus brevioribus minus rigidis : Pinnis amplioribus oblongis^crenatis infimis basi
' dilatatis. evidentius truncatis.
Fl. P. E. Les deux variétés, qui se trouvent également dans le reste de l’Europe,
croissent dans les lieux rocailleux et ombragés ou sur les vieux murs, ainsi
qu’entre les pierres et les rochers, particulièrement en montant au Taygète au-
dessus d And r ou vis ta dans le bassin de l’Euroias* aux bases du Manglava,-etc.
1 3 3 8 ASPLENIUM OBÔVATUM Viv. Fl.Jyyb. p..68. — Frondibus ovato-la^eolatis
pinnatis bipinnatilque : / ’/«¿¿^'pinnulisquè ovato-rotundis obsolète crenàto-dentatis :
¿So0y rotundatis amplis demum indusia eVànescente amplissimis’ soras Polypodiorum et
AcrosticKorum simulantibus. — ^Guss. Ràr. 3 76, tab. 64 (optima). Spreng.
Syst. IV, 88..
Fl> E. A. Dans les fentes des rochers sur les montagnes d’Oxoméria et de Sikina
dans l ’île de Tine. Nous avons reçu la même plante de Corse et de Calabre;
noire savant ami A. Richard l’a r é c e m m e n t rapportée d’Ischia, où elle croît
sur 1 ancien courant de laves appelé }’A r sa ri\L Gaudichauâ^nous en avait
communiqué quelques échantillons dès .l’an Î 8fe5 , découverts dans l’une de ses
excursions aux îles d’Hières, e t la tro u v an t nouvelle, n o u s lu i avions .donné dans
n o tre herbier le n om de cet infatigable voyageur;'
Obs. Cette jolie espèce est comme un passage entre Y Asplénium Adiantum-
nigrum et l’àutre fougère de nos climats et du même genre, si mal à propos
appelée lanceolatum.
',:1 339 ASPLENIUM VIRGILïï Bory. — Frondis circumçcriptione ovato^lanceolata basi
reniformi-cordata apice longe acuminata tripinnata : Pinnis sùbarcuatis exquisite acu-
minatis rigidiusculis lucidis Pinnulis oblongo-laiiceolatis argute serratis.
Fl. P. E. A. Remplace Y Asplénium Adiantûm-nigrum de l’Europe occidentale
et septentrionale en Morée, où nous l’avons rencontrée dans les bois^et sur les
bords ombragés de certains torrens ou rivières, particulièrement nôn loin de
l’embouchure dù:Roumano; à Koubeh; en allant à Messène, etc. Nous la possédons
d’Alger, d’Italie, de Corse et de Provence, et lui ayons imposé le nom
de Virgile , parce qùe A. Richard nous en rapporta autrefois de nombreux
échantillons, qu’il avait recueillis" sur le tombeau du prince des poètes.latins.
Elle croît encore dans la Lusitanie méridionale, d’où nous la devons au célèbre
Link. Nous l’avions aussi observée dans les monts qui séparent l’Andalousie^ de
l’Estrariîadure, entre Guadalcanal et Constantina.
Obs. Cette fougère forme le passage entre Y Asplénium Adiantum -nigrum
de nos climats et Y Asplénium acutum (Bory in Willd. Sp.V, p .3 4 7 ), des îles
de Madère et des Canaries. Plus grande et plus divisée que la première, elle
l’est moins que la seconde.
134 0 CHEILANTHES ODORA Swartz. Syst.fil. 127 ^ 3 2 7. Frondibus linearibus
bi-tripinnatis : Pinnis brevibus deltoideo-obtusis : Pinnulis mmutis rotundatis integerri-
xnis margine revolutis, infimis pinnatifidis : Stipite rachidibusqae piloso-squamosis.
Willd. Sp. V* 4A7• rs?; Schkuhr. Fil. t. i a 3 (mediocris). — Pteris achrotica Balb.
— Adiantum pusillum AU. Fl. Ped.
Fl. E. Les murs secs de certains vieux monumensparticulièrement entre les
pierres de la chapelle d’Androussa, représentée par la section d’architecture ; à
Kisternes, près le cap Ténare ; ries ruinee romaines ou byzantines sur remplacer
ment de l’antique Coroné au-dessus de Pétalidi 5 Scardamula et Ritriès, dans le
Magne, etc. Elle ne s’élève guère dans la région moyenne, et se crispe à devenir
méconnaissable et au point de se réduire en morceaux;par la moindre pression
lors des grandes chaleurs. Nous avons reçu la même fougère de Calàbre, de
Fréjus et d’Hières. Nous l’avions autrefois trouvée en abondance parmi les rochers
et? les ruinesïdes vieilles constructions en Andalousie. Elle existe sur quelques
revers méridionaux des Pyrénées, enRoussillon et en Catalogne."
m. . H