de ParisÉjils y ont disparu, parce,,.qu’on leur donnait plus de chaleur qu’il ne
fallait: la plante qu’on y entretient maintenant sous ce nom, n’est;pas le vrai
L. denliculatum, mais une espèce toute différente, probablement d’origine.américaine,
dont la culture a un peu modifié \efacies.
1329 OPHIOGLOSSUM LUSITANICUM L. Sp. 1 5 18. ■— Radice incrassato-subtu-
berosa infra terram stolonifera : Fronde òvàto-acutiuscula in petiolum palle¢em attenuata
infra caulis medium inserta : Spica terminali lineari-lanceolata, rachi quandoque
dilatata mucronulataque capsularum jugis 6 - io gérante. TJÎ — Willd. Sp.- V , p. 5g.
— Cand. et Düby Syn. — Encycl. méth. 111. t. 864, fig. 3. — Barr. Rar. tab. 2 52 ,
fig. 2 . *
Fl. de la mi-janvier à la mi-Février. — Recueillie par notre malheureux compagnon
d’herborisation en Morée, feu M. Panagé, sur les^pentes méridionales
du col. de Modon, et parmi quelques buissons de la-plaine, ainsi qu’au pourtour
de Navarin. — Nous possédions la même planté", trouvée aux environs de
Saint-Pol-de-Léon et de Brest, ainsi qu’aux îles Glénan .dans l’Armorique. N'bus*
la découvrîmes en l’an VI de la République, dans les lejtes ou vallons humides
des dunes de la Teste de Buch; plus tard, durant le siège de Badajos, sur les
haùteurs qui avòisinent là ville, en allant à Talavera, et l’hiver suivant au Pal-
mar de la Victoria du port Sainte-Marié. Nous l’avons reçue de Fi'éjus, de Corse,
des environs de Rome, de Portici près Nàples, d’Alger et de Tripoli. Les échantillons
que Link nous en a communiqués,, èt qu’il recueillit près de Lisbonne,
sont les seuls dans notre collection, comme on vient de le voirparl’énumération
des habitat, auxquels la désignation linnéenne puisse réellement convenir.
F I L I CE &
* GYMNOPTERIDÆ- (Sori nudis indusioe destitutis ),
133 0 GYMNOGRÂMMA LEPTOPHYLLUM Kaulf. Enum. fil. 81, — Spreng. Syst.
IV, p. 40. -— Debile glaberrimum fropdibus polymorpbis omnibus fertilibus, àliis simplicibus
reniformibus brevissimis crenatis, aliis longioribus pinnaiis pinnulis cuneato-
flabêlliformibus, aliis 3-4plo longioribus linearibns bi-snbtripinnatis : Pinnulis.parvis
bi-seu tridentatis. Q — Polypodium leptophyllum L. Sp. 1 5 53. — Grammitis lepto-
phylla Swartz Syn; fil. lab. 1 , p. 6. — ■ Willd. Sp. IV , p. 143, — Acrostichum
.Cand. — Asplénium. Cav, — Asplénium, geminala Bory Fortun. p. 3 i 3 , n.# 97.
— Osmonda Lamk. Eneycl. Diçt. — Adianthum minus, etc. Barr. Rar. tab. 431. —
Hemionitis leptophylla Lagàsca (les frondes courtes et pinnées). — Hemionitis Pozoi
Lagasca (les frondes les plus longues et bipinnées). — Nulle plante, comme
on le voit, ne fut promenée dans^plus .de genres.
Fl. P. Sur la terre fraîche, au bord des fossés et des torrens, dans les haies,
entre les. rochers, au pourtour des UtabDtransA.qotammènt.à Sapience (vojr.
Relation, p. 8 8). dans les environs de MÏdon, à la base du Sgint-Nîcolo, le
long du Roumano au nord de Pylos, de la rivière d’Arcadia, et du lit de la
Néda. — M. d’Urville l’indique ï Milo et sur le Neo-Kaiméni .de Santorih, et on
nous l’a donnée venant de PerivoliâCiïÉgine; mais la saison ardente l'avait dé-
truite quand nous visitâmes tous ces lieux; on nous l ’a également envoyée de
Crète, d’A lger, des environs de Naples, d’Isdiia, de Corse, de Fréjus, d’Htères,
de Toulon. -w Nous l ’avonSlirouvée au pourtour de la péninsule Ibérique, de-
pujg Valence jusque dans le lit d’une rivière qui sè nonyne aussi Neda, et qui
tombe dans le bassin du Ferrol en Galice ; elle existe eh Biscaye. Les lieux les
plus éloignés de Ja mer où nous l’ayons observée sonUes bases des coteaux du
pourtour de la piaine de Séville; les plus septentrionaux'd’où nous l’aymts reçue
sont les environs de Saiut-Pol-de-Léon et de Brest dans l’Armorique^endroit
.'où nous l’observâmes pour la première fois dès l’an IX de la République est
Ténériffe.
133 1 CETERACH OFFICINARUM Willd. Sp. V , pv 1 36. — Fronde circumscrip-
tione lineari profunde pinnatifida pinnulis regulariter altérais obtusi-rotundatis.7£
Asplénium Ceteracht. S p . i b l — Bull. Herb. Pl. 3 8 3. — Scolopendrium Smith.
— GrammitisiSyfa.v\z. — Gymnogramma Spreng.
Fl. P. E. Contre des rochers frais, ou sur d’antiques décombres, quelquefois
très-secs, notamment dans l’Acropole de Pylos; a u r o n t Cotylus, en montant
au temple de Bassé; au-dessus d’Androuvista, dans les flancs du Taygète , et
dans l’encaissement dès rapides de l’Eurotas. Cette fougère nous a paru moins
commune en Morée qu’elle ne le st dans le midi de Ja France occidentale, et
dans le versant çantabrique en Espagne, .où quelques vieux murs et d anciens
édifices sont presque tous couverts des plus beaux individus que nous ayons
jamais observés.
.1332 NOTHOCHLÆNA I.ANCCINOSA Kanlf. Enum. ig9- — Sprcog. Sjsf. IJJ,
p. d tt Fronde circiAmscripüone lineari-lanceolata bipinnata tojnento denso aperta
supra alinéa subtus mfa exsiccatione convolvente v Pinnis triangnbribus obmsis :
Pinnulis deboideis obtusissimis primnm contignis mox remôiis. Ri —- Jcrqstichum
; velleum Willd. Sp. V, p. 1 a 2. — Swartz Syn. fil. 14. — kcrostichum lanuginosum
Desfont, Ad. tab. 256 (dans l ’état du plus'grand développement, quand les
pinnules sont très-ouvertes, éloignées et altetpiès). — Barr. Rar, tab, 8Ï7. et 858
(quand les frondes sont recoquillées en queues laineuses par la sécheresse),