oeption, el en bea neon j) d’autres points, sont des
amas de coquilles, regardées par quelques-uns
comme nue jireuve de soulèvement réceni, mais (pie
je considère comme anlérienrs au calaclvsme diluvien.
Les terrains des périodes salino-magnésiennes el
crétacées, qui en Europe sont développés sur une si
grande échelle, ne se rencontrent que rarement dan.s
r.\méri(|ne méridionale, et leur élude n’a pas été faite
encore d’nne manière satisfaisante. Les ammonites el
les bélemnites, qui caractérisent les dépôts de la première
de ces deux périodes dans l’ancien continent,
n’ont point été trouvées , et il faudrait des recherches
plus complètes que celles qui ont été faites jusqu’à ce
jour pour établir d’une manière positive quelle est la
nature géognostique des terrains synchroniques de
rintérienr de l’Amérkpie méridionale.
Dans le voisinage de Valparaiso, les couches de
diorite stratiforme appartiendraient au grand étage des
gneiss; mais plus à l’est, et en s’élevant sur le revers
des Andes , on reconnaît les terrains de micacite et de
talcites phylladiformes.
Il est assez difficile de déterminer l’âge relatif des
diverses roches que l’on trouve à Cohija, où la configuration
extérieure dn sol ne permet d’en reconnaître
en place qu’un petit nombre. Les diorites compactes,
les gneiss, les leptynites appartiennent probablement
au grand étage des gneiss, les pegmatites stratiformes,
les syénites et les talcites à celui des talcites
phylladiformes, ces deux systèmes étant coupés par
des dykes nombreux de roches de filons métallifères
et de produits basaltiques de différents âges. Quant
au grès calcarifère coquillier, qui gît en couches horizontales
au bord de la mer, il a[)partient évidemment
aux terrains palæothériens les plus récents, et probablement
à l’étage des faluns.
Dans les environs de Lima et sur l’île San-Lorenzo,
les dépôts de l’âge des talcites phylladiformes sont
représentés par des ¡nologyiies et des pétrosilex talcifères
; ceux de la période phylladienne, par des phyllades
, des lydiennes, des phtanites et des grès phyl-
ladifères.
Quant aux métaxites, aux argiles surchargées de
gypse et de sel marin (¡ni se rencontrent sur l’île
.San-Lorenzo au - dessus des dépôts pbylladiens, il
est difficile de leur assigner nn âge différent de celui
de ces roches sur lesquelles elles reposent en stratification
concordante, quoiqu’elles présentent de
grandes différences minéralogiques; mais il n’y a là
ni fossiles , ni horizon géologique qui puisse servir
de guide à une autre opinion. La période palæothérienne
serait représentée par les argiles aréuifères,
qui forment le solde la plaine, s’étendant du Callao à
Lima, et peut-être par les dépôts de sables coquilliers
de l’île San-Lorenzo.
Quoique la roche qui forme dans les environs de
Payta la charpente du sol, doive certainement être
rapportée au grand étage phylladique de la période
phylladienne, il est bon de remarquer qu’il y a une
grande différence entre les phyllades de ce lien et ceux