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cée. Sur ce calcaire giseiil des grès à lignites, el des
dépôts diluviens on se trouvent des ossements de
glands mammifères.
La formation lioiiillère (jne l’on trouve au boid de
la Dummoiidab, et cpii s’étend dans la vallée de Ro-
gonatpour, est cai aclérisée par des schistes, des argiles
schisteuses riches eu impressions végétales et en débris
d’animaux, et des grès bouillers. Un psammite,
d’iin gris jaunâti'e, forme nue couche supérieure à ce
système.
Les rocbes aiénacées et salifères, les marnes irisées
et les calcaires basiques, que le capitaine Franklin
a reconnus dans les monts Bundachd, appartiennent
probablement à la période saliuo-magnésienne;
et les terrains paléotbériens paraissent être représentés
par les grès, les conglomérats et les marnes si abondantes
en ossements fossiles des monts Sivalik. C’est
dans ces marnes que Fou a trouvé des ossements de
cerf, de cheval, de castor, d'anthracotérium, de crocodile,
dloiirs, de tortue, et enfin d’un nouvel animal,
nommé par les naturalistes anglais sivatheriuni
giganteum. Les immenses dépôts gemmifères, si abondants
dans l’Inde, dont Victor Jacquemout a donné
une description circonstanciée, ont probablement été
transportés et déposés lors du cataclysme diluvien.
Le séjour de la Bonite dans l’Hoogly fut de 35 jouis,
en y comprenant le lemps jiassé sur les sondes dn
fleuve, depuis la station des pilotes jusqu’au mouillage
de Diamoiul’s Harbour, et celui qui a été nécessaire
})onr nous rendre au dehors des passes. Pendant ce
lemps, la mousson de S. O. était complètement établie
au large, mais près des côtes elle était frécjuemmenl
remplacée, la nuit, par une petite brise de terre. Les
moyennes diurnes de la température de l’air varièrent
entre a4°,4 et 3 i“,i, le maximum ayant élé de 38“,2
etle minimum de 20“,o. Celles des eaux du fleuve furent
entre 2479 et maximum 3 i“,6, minimum
2 i“,i. Enfin, sur 725 observations, Feau fut 3i6 fois
plus chaude et 4oo fois plus froide que Fair. Ce résultat
est contraire à tous ceux que nous avons obtenus
en pleine mer, où, sur une masse pareille d’observations,
le nombre de celles où la mer est plus
chaude que Fair est toujours plus considérable.
Pendant le séjoui- que j’ai fait à Calculla, M. James
Prinsep, qui déjà avait bien voulu me donner nn
assez bon nombre de minéraux intéressants, voulut
joindre à ma collection une belle suite de rocbes et
de fossiles rapportés de la terre de Van Diémen et de
la Nouvelle-Galles du Sud par le capitaine Cracroft,
qui avait recueilli sur les lieux quelques renseignements
sur les gisements.
A juger d’après leur composition et surtout par la
nature des fossiles (jue ces rocbes leiiferment, 011
peut croire que les terrains d’où elles proviennent appartiennent
aux deux grands étages inférieurs de la
période anthraxifère, celui des grès pourprés et celui
des calcaires antbraxifères. Les rocbes qui se représentent
le plus souvent dans les échantillons qui ont
été recueillis sur le mont Wellington, dans le voisinage
d’Hobarlown, sont en effet des grès (|uaiTzeux