se succèdent légulièreinenl el soiii’ilent avec pins on
moins de force. La brise de terre commence génèi ale-
ment vers 2 à 3 heures dn matin, faiblit vers midi, el esl
remplacée, une ou deux heures après, par la brise du
large, d’abord assez forte, puis mollissant au coucher
dn soleil. 11 n’y a guère d’exceptions à cette règle (|ue
lors des/ww/iCTW, ou coups de vent de S. O . , qui,
prenant naissance aux environs de Rio-Janeiro, se
propagent en sens inverse de leur direction, et augmentent
d’intensité de telle soi te que , dans le Rio de
la Plata , ils compromettent la sûreté des navires.
Pendant les douze jours de notre relâche, du mars
au 4 avril, les moyennes diurnes de la température de
Pair varièrent entre y.4°,3 et 27,6, \emaximum ayant été
de 32“,o, et le minimum de 20,6. Celles des eaux de
la baie furent entre a4,i et 26,2 ; maximum, 27,6 ;
minimum, 22,2. Sur 196 obseivations, la mer fut
[ 12 fois plus chaude et 84 fois plus froide que l’air.
Enfin, un thermomètre plongé dans un trou d’un
pied de profondeur creusé sous un hangar donna
24,2. On sait qu’entre les tiopiques un résultat ainsi
obtenu donne assez exactement la température dn
lieu. Une seconde observation faite par M. Darondeau
et moi, dans un puits de 3 mètres de profondeur,
ayant donné absolument le même résultat, nous
avons pensé pouvoir en conclure que la température
moyenne de Rio-Janeiro était approximativement de
24°,a.
Pour ne pas interrompre la description des lieux,
nous avons omis de décrire méthodiquement les roches
recueillies par nous; mais nous faisons suivre
chacpie chapitre de détails précis sui- leur constitution
et leur gisemeiil.
La métliode adoptée pour le classement est celle
(pii esl professée par M. Cordier, dans son cours au
Muséum d’histoire naturelle.