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 près  horizontales.  Un  autre  sonmiel  plus  an  nord  
 montre  un  porphyre  j)élrosiliceiix  probablement  lal-  
 cifère;  mais  il  ne  m’a  pas  été  possible  de  délei miner  
 si  ce  porphyre  est  stratifié  ou  s’il  forme  un  amas  
 transversal. 
 Ions les antres sonnnels sont  formés d’une métaxile  
 à  grains  fins  de  <piartz  el  de  kaolin  souvent  imprégnés  
 d’hydiale de  ferel  fi éqnemmeiil  zonés  de teintes  
 jaunes,  grisâtres  et  violettes.  Cette  roche,  qui  se présente  
 sur  l’ile  de  San-Lorenzo  en  bien  plus  grande  
 abondance tpie tontes  les  aulies,  a  fourni, par  sa  dé-  
 sagrégalion,  l’immense  (pianlilé  de  .sable  qnarlzen.x  
 (pii  recouvre  partout  le  sol  de  l’île.  Dans  les  points  
 cnlminanls,  elle  a  été  profondément  altarjuée;  el  
 comme  certaines  jiarties  on  le  ciment  quarlzeux élait  
 plus  abondant ont  offert plus de  résistance,  il  en  esl  
 résulté  des  formes bizarres  d’alvéoles  cloisonnés  très-  
 profonds,  (jui  quelquefois percent de part en  part  de  
 très-gros  fragments  (pii  n’offrent  plus  (pi’une  masse  
 à jour  dans  tons les  sens. 
 Si  la durée de notre relâche m’avait permis d’explorer  
 plus  complètement San-Lorenzo,  je  serais allé visiter  
 1 autre  versant  des  collines  (jui  la partagent,  el  
 jamais  probablement  rencontré  des  couches  supérieures  
 à  celles  dont  j’ai  parlé  et  qui  plongent  dans  
 ro . S. O. Cette lacune m’a paru regrettable,  car les terrains  
 qui  se  montrent  à  San-Lorenzo, s’ils  avaient été  
 étudiés  avec  plus  de  détails,  auraient  pu  donner  une  
 idée  de  ceux  des  montagnes  de  l’intérieur  avec  lesquels  
 les couches reconiuics offrent beaucoup de points 
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 de  ressemblance. Qnelipies ri'clierohes (pie j ’aie faites,  
 je n’ai pu  dans tontes ces  roches  Ironver  aucun  débris  
 fossile. 
 Il  est  un  point sur lequel je regrette de ne  pas avoir  
 porté plus d’attention pendant mon  séjour dans la haie  
 dn Callao. AL Darwin, naturaliste dn Ue(igle,ap\\a exploré  
 l’île  de  San-Lorenzo,  y a  vu  des  masses  considérables  
 de co(]iiilles (pi’il  regarde  comme appartenant à la période  
 géologique actuelle, et qui,  dit-il, ont encore des  
 serpnles  et  de  jietites  balanes  attachées  à  leur ponr-  
 lonr,  ce qui  prouve  qu’elles sont  restées  dans  la mer  
 après la moiT de leurs animaux, el que par conséipient  
 elles  n’ont pas été  apportées là  pour  servir à  la  iionr-  
 ritiire  des  hommes  on  des  oiseaux.  Al  Darwin  ajoute  
 avoir  trouvé  à  la hauteur  de  85  pieds  des  masses  de  
 coquilles  dans lesquelles étaient  des débris d’industrie  
 humaine mêlés  à  des plantes  marines, et  il en conclut  
 que  depuis  l’apparition  de  riiomme  sur  le  globe,  
 c’est-à-dire  depuis  le  commencement  de  la  période  
 actuelle,  le  sol  a  été  soulevé  de 85  pieds. 
 Quant à moi, je  n’ai trouvé sur San-Lorenzo que des  
 débris  extrêmement  atténués  de  coquilles  tout  à  fait  
 indéterminables.  Ces  débris  étaient  mélangés  avec  le  
 sable,  et formaient  une  couche  dont  la bantenr  élait  
 à  peu  près celle assignée  par  le savant  auteur anglais.  
 Sont-ils récents, on  bien appartiennent-ils à la péi iode  
 palæotliérienne, on, comme on  le  sait, se  trouvent  des  
 couches  jnesqne  entièrement  formées  de  débris  de  
 coquilles  qui  offrent  jusqu’à  cinquante  et  soixante  
 pour cent  d’analogues  avec  les espèces vivantes? c’est