le felcLsjiatli est rosâtre, et ou le quaiTz, diversement
colore, a un aspect jiseiido-fragmentaire, se rnonlrent
dans les gi aniles et s’élèvent souvent à quelques mèlres
au-dessus de la surface du sol. Leurs parois sont fréquemment
imprégnées d’hydrate de fer.
Dans le fond des vallées et en certains points du
rivage, existe un système essentiellement difféi’ent
(pu atteint une hauteur d’environ 4 mètres au-dessus
du niveau de la mer. La partie inférieure est formée
d’uu poudingue à galets roulés de quartz et de feldspath,
provenant des roches primordiales, réunies par
uu ciment ahondant de fer hydraté. Aux galets se
joignent fréquemment des fragments anguleux des
mêmes roches, et le poudingue devient alors une
hrèche.
Sur cette roche, esl une couche peu épaisse d’un
grès quartzeux, à grains grossiers de quartz qui offrent
cette circonstance particulière, qu’ils sont tous revêtus
d’un enduit ferrugineux noir, comme si avant d’être
réunis ils avaient été tenus en suspension dans un li-
([Liide saturé de fer. Le ciment qui les réunit est une
argile rougeâtre. Ces deux assises ne m’ayant fourni
aucun déhris fossile, il est à peu près impossible de
déterminer leur âge; seulement, comme ce système
est démantelé et n’existe pas partout au même niveau,
on peut regarder comme probable qu’il appartient
à une époque antérieure à celle dans laquelle nous
vivons.
L’excessive abondance de l’hydrate de fer peut facilement
se concevoir. L(>s filous de ¡legmatite sont
très-foiTemeul pyritifères, l’argile résultant de la décomposition
du feldspalh est conséquemmeut très-
ferrugineuse, et les influences atmosphériques ont
probablement eu pour effet de. changer l’état du minéral
et de le faire passer à l’état d’hydrate.
Les plages sont partout recouvertes d’un sahle hlanc
quarlzeux sur lequel reposent des blocs de toute dimension,
en heaucoup plus grande abondance que
sur les hauteurs; les uns ont été isolés sur place, les
autres proviennent des montagnes voisines. Les blocs
appartiennent soit au granité, soit à la pegmatite,
soit au quartz pur des filons, et ces derniers sont plus
abondants que les autres, le quartz pur étant à peu
près inattaquable par les influences atmosphériques.
Sur le sable de l’une des plages, il existe de considérables
accumulations de galets arrondis de pumite
porphyroïde à pâte blanche ou grisâtre, que la mer a
dù y apporter, ha plage suiTaquelle elles se trouvent,
étant à la partie N. O. de la presqu’île, du côté qui
regarde les côtes du continent, il n’est pas probable
que ces pumites proviennent d’une des iles volcaniques
de la mer de Chine, puisque alors on les trouverait
déposées sur une des plages de l’E. II est plus
naturel de supposer qu’elles proviennent du continent,
et probablement de certains sommets coniques,
situés à la partie JN. de l’entrée, dont les formes
accusent une origine volcanique. La nature de la
roche ne peut en aucune manière fixer sur le point
de savoir si le volcan qui les a produits est eu activité
ou s’il est éteint, et la seule conclusion que l’on
B o n i t e . — G e o ) , e t m in é r a l. ¡9