lieu, AI. Gaiulicliaud a trouvé des cylindres de sable
argilifère, dont la forme rappelle tout à fait celle de
ces corps pioliablement d’origine organique dont j’ai
fait mention pins liant. Il est donc certain que le
terrain palæotbérien s’étend à une distance assez
grande dans l’intérieur dn ])ays.
La présence des efflorescences salines dans les
sables et celle du gypse étalilit une analogie remarquable
entre ce terrain et celui qui forme la plaine
du Gallao de Lima, que l’on doit probablement rapporter
à la même époque.
Pendant notre courte relâche à Payta le lemps fut
généralement beau, quoique nuageux. Les températures
moyennes de l’air varièrent entre 17°,7 et 19°,4 ?
le maximum ayant été de 2 5",2 etle minimum de i 5'’,7 .
Celles de la mer furent entre i6°,o et 16°,4 ; maximum
minimum i5°, 1.
Sur 137 observations, l’air fut i36 fois en excès
de température sur la mer, et cet excès fut en moyenne
de 2“4.
Le i"' août nous appareillâmes pour la rivièie de
Guayaijnil, après une relâche de 6 jours.
DESCRIPTION ET GISEMENT DES ROCHES
D E S E N V IH O N S D E P A Y T A .
248. Conglomérat formé de fragmenls de calcaire
coquillier, de phyllade vert jaunâtre, de petits galets
de phtanite noirâtre et de quartz hyalin blanc , avec
tests d’huîtres, le tout lié par un ciment de calcaire
argileux jaunâtre.
Forme, sur le bord de la mer, une assise peu épaisse,
au pied d’une falaise haute de 20 mètres, située à 4oo
mètres, dans l’E. N. E. de Payta.
28 bis. Mêm e roche, avec moules de turritelle.
Même gisement.
248 ter. Même rocbe à ciment brunâtre endurci par
de l’hydrate de fer.
Même gisement.
249. Gypse blanc fibreux, mamelonné à la surface,
dans une marne argileuse d’nn brun jaunâtre et verdâtre.
Forme des monticules hauts de 4 â 5 mètres au milieu
des sables qui s’étendent du bord de la mer â la
falaise.
B o n i t e . — G é o l . e t m in é r a l. D