i . ! ii !
Jusqu’à ju'éseul ou u’a décrit aucun fossile des lei -
rains secondaires de Soumatra; il serait cepeudaul
iutéi-essant de savoir si la popiilaliou des mers éloignées,
qui, pendant les diverses périodes qui se sont
succédé, ont couvert les différentes parties de celle
de, était la même que celle (pii habitait les différeuls
océans sous les((uels diverses parties de notre continent
ont successivement été submei'gées.
Partie de Malacca le a6 février au matin , la Bonite
était mouillée le 3 mars au soir près de George’s
I'ovvn, capitale de Poulo-l’enaug. Pendant la traversée,
les températures moyennes de l’aii' varièrent enlre
2670 el 2776, le maximum ayant été de 3i78 et le minimum
de 2374. Celles de la mer furent enlre 26°,7
et 28°,o, maximum 3o“,o, minimum 2376. Sur
119 observations de tempéralui'e, la mer fut 84 fois
plus chaude et 3a fois plus froide que l’air.
Poulo-Penang, (¡ue Fou désigne (pielquefois sous
le nom de File du Ibince de Galles, n’est séparée du
continent d’Asie que par un détroit large de quelques
milles. Elle appaiTient aux Anglais, el chacun sait (|ue
la souveraineté en fut cédée par uu roi de Keddali,
dont un capitaine anglais épousa la fille.
Au milieu de la côte orientale s’élève George’s
Town , capitale de File, el de la province de Welesley,
dont le territoire comprend une partie de la còle
de Keddah.
Celte ville esl située dans une riche plaine alluviale,
dominée par des moiilagues élevées, couveiTes jus-
([u’à leur sommet d ’une brillante végétation. Sur
Fune d’elles s’élève une tour d’observation bâlie à une
hauteur de 85o mèlres au-dessus du niveau de la mer.
Toutes celles de ces montagnes (jue j’ai examinées
sont formées d’un granité jioipbyrique gris ou jaune,
fréquemment ferrugineux et amjiliibolifère, dans le-
([uel on rencontre un grand nombre de puissants
filous de pegmatite commune où Fampbibole est très-
abondaut, et se jirésente tantôt à l’état grenu, tantôt
à l’état baxillaire.
Dans ce granité il existe de ricbes dépôts d’uu fer
oligisle récemment découverts, dont je u’ai pu aller
voir le gisement, mais dont un bel échantillon esl
joint à la colleclion.
Près d’Ameers-Mill, on trouve, dit-on, de l’élaiu,
mais en petite quantité, et seulement dans les terr ains
d’alluvion. Il est donc probable que des recherches
suivies, faites à Poulo-Penang, jiourraienl faire trouver
la gangue de ce minerai dont le gisemenl dans ces
contrées est encore inconnu.
D’après M. W ard , qui a exploré avec soin Poulo-
Penang, on n’a découvert aucun fossile dans le sol
alluvial de la plaine qui s’étend du rivage au jiied
des montagnes, et qui a quekpiefois quatre à cinq
milles de large. En certains points, le niveau de celle
[daine est inférieur à celui de la mer, et ou a dù le
défendre des envaliissements des eaux jiar des digues
[ilacées au rivage. Ou a assuié qu’il existait du
marbre calcaire dans la partie du N. E. de Poulo-
Penang ( 1), mais le gisement n’en a pas élé recouuu.
( 1) Asialic journnl, i 5 8 .