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 à  Santiago,  on  Irouve  des  micacites,  des  por-  
 {iliyres  pélrosiliceux  el  des  pélrosilex  lalcif'èrcs.  Les  
 roclies,  (pioicpie  appai tenaul  à  la  même  période  géo-  
 logiipie,  seraient  cependant  d’un  autre  étage.  Celles  
 des  environs  de  Valparaiso  apjvaitiendraienl  à  la  formation  
 de  diorite  stratiforme  dans  le  giand  étage  des  
 gneiss,  les  aulres  aux  étages  de  micacite  et  de  talcite  
 ciistallifère. 
 .l’ari iveà  un point  hieii  contesté,  sur  leipiel  la  lu ic-  
 veté  de  notre  séjour  à  Valparaiso  et  la  multiplicité  de  
 mes devoirs,  ipii  ne  m’ont  [>as  permis  d’oli.server  les  
 lieux  avec  tout  le détail  nécessaire, ne me  iiermettront  
 pas  d’ajiporter  de  nouvelles  lumières,  aulres  cpie  
 celles  qui  peuvent  résulter  de  la  discussion  des  motifs  
 allégués  [jour arriver à  une conclusion inqiortante.  
 Je  veux  parler  des  soulèvements  de  la  côte  du  Cliili  
 lors des  tremblements  de  lerre  du  19  novembre  1822  
 et  celui  du  20  février  i 835. 
 Les  elfets  du  jiremier  de  ces  trendvlemeiits  de  terre  
 ont  été  décrits  jiar  mislriss  Grabam,  qui  habitait  
 alors  le  village  de  Quintero,  à  10  lieues  au  nord  de  
 Valparaiso. Cette  dame  ayant  visité  les  lieux  le  lendemain  
 de  l’événement,  a  vu, dit-elle,  des  preuves  irrécusables  
 du soulèvement du sol  ou  de  l’abaissement de  
 l’Gcéan.  La  côte  aurait  été soulevée  sur une  longueur  
 de  100 milles,  et  le  soulèvement  aurait  élé  de  3  pieds  
 a  Valparaiso  et  de  4  à  Quintero. L’ancien  rivage  était  
 a  sec;  des  rochers  naguère  sous  les  eaux  étaient  découverts, 
  et  les  débris d’un  navire échoué,  dont  on  ne 
 pouvait  a|)proclier,  étaient  facileincnt  abordables,  
 quoique  sa  position  relativement  à  la  terre  n’eût  pas  
 changé. 
 Quant  au  second,  celui  de  i 835, M. Alison,  dans  la  
 lettre  qn’il  adresse  à  ce  sujet  à  la  Société  géologique  
 de  Londres,  en  date  du  22  mars  i 835,  dit  posilive-  
 menl  cpie  le sol  s’éleva  de 2  à  3 pieds ;  cette différence  
 put,  ajoiite-t-il,  être  exactement  apjtréciée  au  moyen  
 de sondages  faits dans  la baie, oii des  rocbers,  naguère  
 cachés  par  les  eaux,  furent  mis  à  découvert. 
 MM.  Gay,  Caldcleugb,  Darwin  partagent  cette  
 opinion,  et  pour  l’appuyer  avancent  différents  faits;  
 le  premier,  que  la  mer  qui,  il  y  a  25  ans,  baignait  le  
 pied  des maisons  de  la  nie  jirincipale,  s’esl  tellement  
 retirée,  que  l’on  a  pu  construiie  une  nouvelle  rangée  
 de  maisons  séparées  des  première.s  par  une  rue  de  20  
 pieds  de  large.  MM.  Caldcleugb  el  Darwin  affirment  
 que  l’on  rencontre  en  divers  points,  à  d’assez  grandes  
 liaiileurs au-dessus  du  niveau  de  l’eau, des  bancs considérables  
 de  coquilles  cjiii  vivent  actuellement  dans  
 ces  parages;  que  ces  cocpiilles  appartiennenl  à  l’époque  
 géologique  dans  laquelle  nous  vivons,  c|u’elles  
 fournissent  toute  la chaux  nécessaire à  la construction  
 des  maisons,  et  de  plus,  que  des  Balanes  sont encore  
 attachées  aux  rocbers  des  falaises,  à  des  hauteurs  
 qu’aiijourd’biii  la  mer  n’atteint  plus. 
 D’une  autre  part,  M.  Cuming  écrivant  à  la  Société  
 géologique  de  I.ondres  ,  affirme  n’avoir  jamais  
 vu  ni  Balanes  ni  Patelles  au-dessus  du  niveau  de  la  
 haute mer.  f.a  mer,  dit-il,  vient  baignei'  les  murs  de