('■lablii' si réellcnieiil il existe là un couraiil d’caii
eliaiide; mais il est impossilde de rien conclure de
raugmentation régulière (pu; l’on remar(pieia dans les
movemies diui'ues des lempéi atiu'cs de la mer, jniiscpie
cette augmeutalion trouve une ex[)licati()n toute naturelle
dans la marclie du navire vers l ’é(piateur.
Dans celle traversée comme dans la précédente, la
mer Cul en moyenne jilns cliaude (pie l’air- d’envii oii
] “,(), si ee n’est cependant dans les jours de plus gi-ande
chaleur-, or'r la nioyctine de la lem[)ér aliri'C de hr rttei-
fut constaimiient iriférieitr-e de (pieliprcs dixièmes de
degré à celle de i’almosjrhère. Les tcnrpér-;rtur-es
ritoyeiutes de cltaipre jour vruieut errire \f\o et -28“,
pour- l’air-; poirr- la trrer enlr e 1/1,7 el 27,8 ; l(;s iiuixima
ayant été jioitr- l’air- de 33",o, el ])otrr- l’eau de 29,2
)iar- K9“,o de latilrrde sud, el les inhuina de 11,9 el
de r r ,8.
Le 24 mars, nous |)arvtimtes à l’ouver-t de la haie
de l\io-.larieir-o, dont rctriréc est lellemeut cacliée au
milieu des hautes lei-rcs (pti rcnloirt-enl, (prc le [ire-
miet- nom (pti lui fut donné fut celui de Niihcrohj,
dont l’élymologie itidieune vient de h j (eau) et de ni-
thero (cachée). Tant de voyagcut-s ont décrit le ma-
gttifupie panorama (pie [rréseiile cette baie, (pii n’a
de rivale (pie celle de Aaples, et si peu y ont réu.ssi,
([lie je il’enireprciidrai pas colle làclie , et (pie je me
lioriierai à [lar-ler- de l’as[)ect général dn sol cl du rap-
por-l des forines des riionlagnes avec leiii-”consliliili()ii
géologi(|ue.
l’ouest de l’entrée .s’élève la ttt;ts.so ittt[)Osattle de
laCahiit, (|tti domine toirle la ehitiiie des tttottlagiK's
do la .Serra do Mar. Elle doit son tront à sa fot-ntc de
(■(itre Irottijué, offr-ani ttne riisseuthlaiice imjiarfaili-
avec la Irutte d’nti navire, el fail partie d’une suite de
sotmttels dont la silliotielle, vue du large, repo-senle
mi géant cottclté dont la tête ptésenle (ptehjues potrtis
de i-(\ssemhlatice avec celle du roi Louis XVI. Eu deçà,
le Cot-covado, dont la cime pyramidale atK-irrl la hart-
letir- de 7 à 800 mètres, el phts près du rivage deitx
t-ochers escarpés à sommets artotulis, dottl la forute
esl jiarcille, ce (pti leitr a valu le nom d(’s Deitx fr ères.
Eniitt , le Pain de srrcte , t-oc inaccessible jiosé là
comme un jalon gigantes([ue (jui sert au navigalcttr à
le dir iger- dans le dédale d’iles (pti ferment la passe.
A l’E., le for-t de Saitile-Caoix s’élève sur un toc
¡thr trpl et est dominé [lat- de hautes collirrcs tccoit-
verles d’utie riche v(;gélaliott.
Poussée jiat- une jolie brise, la BonUe [icriétr a datts
le passage, el, a})tès avoir répondit aux (piesliotis (pu
lui furent adressées du foi l , vint mouiller- dcvaril la
ville, sitii(-eà l’O. de la haie, à 3 milles environ de
l’enli ée, ciili o deux éminences couronnées dedilices,
et derrièr e laipiellc s’élèvent de haiiles montagnes re-
couvei les de iiiagnili(|ues forêts vierges. Erre inriom-
hral)le([uanlilé d’îles verdoyâmes sont parsemércs dans
la haie, (jui s’étend au tioi-d à plus de 20 milles, cl
(pii poun-ail ahrilcr les ilolles de toutes les mar ines du
monde; eulin, pom' couromier ce tableau, on aperçoit,
dans le loiiilaiii, uru; ehaîrie de monlagnes élevees
doiil h>s sommols, eu aigirilh's verticales , ressemhleiil