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On ii’a <|iie de bien faibles notions sur la oonsli-
liiliou du sol de la Cocliiuchine; mais lout ce que
I ou couuail .sert à confirmer l’hypothèse que les lois
de formation des terrains que l’on a reconnues pour
nos contrées civilisées, sont applicables à cette partie
du globe. M. Crawford a pu examiner la grande
chaîne du N. de Hue-fo à ïouranue, et l’a trouvée
exclurivemeul composée de granite à filous de quartz;
d’après cet auteur, cette chaîne, qui jireiid naissance
au cap Samt-James, par lo“— lo' de latitude, se prolongerait
veis leN. jusqu’à la plaine d’alliivion de la
grande rivière du Tonkin, par 20”—Zjo'. Les mou-
lagnes de la Cochinchine ont des mines d’or, d’ar-
geii t et de fer.
Pendant le séjour que fit la Bouiie en rade de Touranne,
et qui se prolongea jusqu’au 4 février, les
tempéralures moyennes de l’air varièrent entre i 9°,6
et 2 1°,6, le maximum ayant élé de 2779 et le minimum
de 1770. Celles de la mer varièrent entre les mêmes
limites, le maximum ayant été de 24°,7 et le minimum
de 1774. Sur 264 observations, la mer fut 146 fois
plus chaude et 44 fois plus froide que l’air. J.es vents
sous l’influence du voisinage de la terre furent va-
nahles, quoique la mousson de N. E. continuât à
régner au large.
DESCRIPTION ET GISEMENT DES ROCHES
DES ENVIRONS DE TOURANNE.
§ 1. p r e s q u ’î l e DE THIEN-CHA.
497. Pumite (i) porphyroïde, à pâle hlaiiclie ou
gris-verdâtre, très-poreuse et très-légère, contenant
quelques cristaux de feldspath et de pyroxène.
En galets arrondis sur une plage de l’entrée de la
haie.
498. Granité à grains moyens de quartz hlanc, de
mica noir et de feldspath prenant toutes les teintes
du blanc au gris et au jaune rougeâtre, contenant uu
fragment de gneiss leptinoïde. Dans le voisinage du
gneiss, le granité a perdu une partie de son mica el a
presque passé à l’état de pegmatite.
En gros blocs sur la plage.
(i) Pumite, B. de la famille des roches vitreuses.
Cette roche est composée des, mêmes éléments minéralogiques
que les laves feldspathiques, mais au lieu d’être simplement
agrégés, ces éléments s’y trouvent à un état d’alliage moléculaire
particulier. La pumite diffère de la rétinite en ce qu’elle ne contient
pas d’eau de combinaison, et de l’obsidienne en ce que le dégagement
des matières gazeuses y a développé des nombreuses boursouflures.
Son gisement est le même ((ue celui des trachytes et des autres
laves feldspathiques.