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 lin  jiays,  s’il  est  permis  de  s’exprimer  ainsi. 
 On  ne  donnera  quelque  attention  au.x  roches  accidentelles  
 ipie  lorsqu’elles  présenteront  quelque  intérêt  
 par  leur  conqiosition,  leur  contexture,  leur  interposition  
 ,  ou  par  les  débris  organiques  ipi’elles  
 pourraient  contenir. On  se  tiendi a  en  garde  contre  la  
 tentation  de  rapportei-  des  raretés  peu  signiiicatives;  
 telles,  }>ar  exemjile,  que  de  grandes  masses  de  stalactite  
 calcaire.  11  faut que la  collection  géologique d’une  
 contrée  offre  en  petit  la  représentation  fidèle  de  sa  
 composition ;  ce  sont  donc  les  matériaux les plus  vulgaires  
 dont ,  en  général,  on  devra  prendre  le  plus  
 d’échantillons. 
 C’est  sur  les  masses  en  place  que  les  échantillons  
 devront  toujours  être  jiris,  excepté  dans  quelques  
 cas  très-rares;  leur  forme  et  leur fraîcheur  sont  plus  
 importantes  qu’on  ne  le  pense  généralement ;  leur  
 cassure devra  être  nette  sur chaque  face, à moins qn’ il  
 n’y  ait  quelque  motif  pour  conserver les surfaces naturelles; 
   leur forme  devra,  autant  qu’il  sera possible,  
 être  celle  d’un  parallélipipède  ayant  12  à  i 3  centimètres  
 de  longueur sur  10  de largeur,  avec  une  épaisseur  
 de  3  à  4  centimètres  au  plus.  On  s’écartera  de  
 ces  dimensions toutes  les  fois qu’il  y  aura un accident  
 notable  à  conserver.  On  pourra  faire  une  exception  
 plus grande encore  à  l’égard  des  roches dont  les  fragments  
 naturels,  d’un  gros  volume,  présenteraient  une  
 configuration  remarquable;  telles  son t ,  par  exemple,  
 les  laves  prismées.  11  serait  intéressant  de  rapporter 
 quelques  gros  prismes  de  ce  genre  pris  dans  les  diverses  
 contrées volcaniques oii l’on  relâchera. 
 Sous  la  dénomination  de  roche,  il  faut  comprendre  
 les  matériaux  de  couches  meubles,  tels  que  les  cendres  
 volcaniques,  les  lapillis,  les  tufas,  les  sables,  les  
 argiles,  les  marnes,  les  pierres  calcaires  friables  et  
 tontes  les  substances  analogues.  Ces  substances  ont  
 tout  autant  d’intérêt  que  les  matériaux  des  couches  
 les plus  solides et  les  plus  anciennes  de  la  terre. 
 On  notera  exactement  le  lieu  où  l’on  aura  pris  chaque  
 échantillon,  la  distance  et  la  situation  à  l’égard,  
 soit  de  la  côte,  soit  d’un  point  géographique  connu  
 dans  l ’intérieur  du  pays,  sa hauteur au-dessus  du  niveau  
 de  la  mer,  la  nature  et  l’importance  du  rôle  que  
 joue  la roche à  laquelle  il  a  appartenu. 
 Partout  où  l’on  pourra  séjourner,  non-seulement  
 on  cherchera à  réunir tous les  échantillons correspondants  
 aux observations  qui  auront  été  faites au moyen  
 des  reconnaissances  qui  seront  poussées  dans  différentes  
 directions, mais  encore  on  s’attachera  à  faire,  
 autant qu’il sera possible, la monographie exacte d’une  
 on  plusieurs  collines ou  montagnes, que l’on  pourrait  
 considérer comme plus  caractéristique  que  les  autres.  
 Dans ce  dernier but,  on  prendra  des  échantillons de  
 toutes  les  couches,  depuis  le  pied  de  la  montagne  
 jusqu’au  sommet, en  tenant note  de  l’épaisseur  de  ces  
 couches,  et  l’on  accompagnera  le  catalogue  d’nne  
 coupe  figurative,  tracée  au  simple  trait,  sur  laquelle  
 on  placera  des  numéros  qu’on  répétera  sur  les  étiquettes  
 des  échantillons.  De  telles  séries  sont  extrê