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l'oiivaiiuTC (|ue ces emjireiiiles jiioveuaienl tle co-
(juilles récentes (jui s’étalent attachées à la roche et
(|ui, l’avanl pi'otégée contre l’nsiire piovenant de l’action
des vagues, s’étaient luoidées de uiauière à laisser
une empreinte eu bosse, ,1e cite ce fait fort iusigui-
iiaiit en lui-même, jiour inontrei'à tpielle erreur peuvent
êti'o entraînés ceux (|ui, comme moi, pomralent,
pai’ suite des circonstances , être amenés à s’occuper
de sciences dont ils u’auraieut pas fait une étude suf-
iisaiite.
,1’ai j)u joindre à la collection <[ue j’avais missiou
de recueillir plusieurs galets d’itabliite ou association
de (|uartz et de fei' oligiste rpii m’ont été donnés sans
indication précise de localité et 6 écliantillons de sable
slauuifère, tel qu’il est recueilli dans les couches alluviales
de l’intérieur.
La prcstpi’ile Malaise qui, suivant toute jirobaliililé,
est la (Ibei'souèse d’or des auteurs anciens, n’est que
bien imparfaitement connue, mais paraît fort riche
eu métaux précieux. L’éloignemeiit de ces contrées, le
caractère jierlide et intraitable des habitants de l’intérieur,
et surtout les difficultés que présente le pays
lui-même, recouvert d’une inextricable végétation où
fourmillent eu abondance des reptiles et des insectes
venimeux , seront encore longtemps des obstacles à
ce qu’il soit complètement connu. D’après M. Crawford,
l’étain, qui constitue jusqu’à présentie minerai le
plus important de ces contrées, se trouve depuis Tavoy,
situé par i4° de latitude, jusqu’à Malacca. Son abondance
est telle que, malgré l’énorme quantité qui s’en
exporte, ou n’a pas cessé d’exjiloiter les sables stanni-
fères, et t[ue l’on rejette la rocbe sur laquelle reposent
les couches alluviales, (pioique cette rocbe, que
l’on nomme dans le pays Hxm Timbo ou mer d’étain ,
paraisse Irès-ricbe en miueiai.
Sur la côte orientale, l’étaiu ne se montrerait pas
au S. de la latitude de 12" N. Eo revanche, l’or y
serait beaucoup jilus abondant que sur la côte occidentale.
I,es mines d’étaiu les plusproduclives seraient
celles de Yurik Cejlon, et les mines d’or les plus
ricbes celles de Pahang et de Tringanu.
Au mouillage de Malacca, les moyennes des températures
de l’air et de la mer furent les mêmes et
varièrent de 26°,o à 26“,4 ; les maxima ayant été
29°,7 pour l’ail-, 27",8 pour la mer, et les minima
23°,5 et 24°,2.
Le 26 février, nous appareillâmes et fîmes voile
pour Poulo-Penang.
liimitP. — Gt'ol. Pt niiiiériii.