on une action analogue. Or, la carte de iSSy donne
pour piofondeur maxinuini sur cette ligne 33 brasses,
c’est-à-dire 7 de ]diis (pi’en 1 7/1/1, et 8 à 9 an delà de
ce (pi’elle devrait être en admettant un soidèvenient
de 6 pieds. Sur cbacnne des aiiti'es lignes (pie l’on
voudra com|)arer , la jiroportion sera la même.
Le jilan de i 744 indique au sud-ouest et [)i ès de l’îlot
flam plusieurs rocbes découvertes; celui de 1887 le
désigne comme isolé; bien plus, le plan de 1744
place à un demi-mille au N. N. O. du même îlot une
roche à fleur d’ean, (pi’il désigne jiar le signe convenu
en liydrograpliie. Cette rocbe, (pii devrait avoir an-
de.ssus du niveau de la mer une liauteur égale à celle
des soulèvements de 17/1/1 à 1887, n’est pas indiipiée
dans le jilan de 1887.
Lourquoi de tons ces faits ne conclurions-nous pas
que la mer s’esl élevée, ou que la côte s’esl aliaissée?
mais il n’en est rien. Les différences des deux jilans
tiennent à l’infériorité des procédés bydrograpbiipies
en 1744; mais on conviendra dn moins qu’il n’est
plus possible d’invoquer les difféiences des sondages
pour arriver à conclure le soulèvement de celle côte,
.l’ajouterai même que pour moi, je regarde le résultat
de celte comparaison comme une preuve positive (pie
le soulèvement n’a pas eu lieu (i).
( 1 ) A y an t lu à la société géologi(iue un e x tra it de ce c liap itc c ,
ce tte le c ture amena de la p art de jilnsieurs membres quckiues o b servations
que je crois d e v o ir consigner ici.
Séance du 17 avril i 843.
A la suite de cotte le c tu r e , M. I.olilanc o lije c tc à M. Clie va lio r
Dans tout ce (pii précède, nous n’avons sujiposè
(pi’tiii soulèvemçnl de 6 pieds, el nons avons fait abstraction
de ceux occasionnés par les Ireinblemeiits de
terre de 1744 À 182a, et cependant, on a prétendu
que les cliilTrcs des sondages ne s’accordant pas no p rouv ent rien ,
et surtout ne p ro u v en t pas q u ’il n’y a pas eu de soulèvenu n t ,
puisque la même cause qui aurait soulev é aurait pu aussi u se r ,
abaisser ce rta ins p o in ts , à sup])oscr d’ailleu rs (pic les sondages
soient réels et aient été bien faits.
M. Clie va lie r répond (pie l’on s’est ap p u y é de sondages pour
preuve de so u lè v emen t, (pic c ’est pour ce la q u ’il a comparé les
sondages les plus autliontiques, et que ce tte comparaison l’a amené
à une conclusion différente.
M. de R o y s d it qn’A ntonio de IUloa n’a p eu t-ê tre pas employé
ia même brasse que M. O n p c tit-T h on a rs .
M. C h e va lie r répond (pie p ou r les cartes françaises qn’il donne
aux n a v ig a teu rs , le d ir c c leu r dn dépôt des cartes et plans de ta
marine a dii sans doute foire o p é re r la cqnversion des mesures;
qn’cn tous c a s , la brasse espagnole ne différant de la brasse Iran-
eaise que d ’environ un d é c im è t re , le défaut de conversion ne modifierait
les résultats que d’une manière iiisigniliante.
M. le ca p ila iiic D u p e r re y qui a v is ité ees parages dit n’av o ir
rien vu non plus (pii démontrât l.i réalité dn soulèvement do l.i
cò le . {Bulletin de la société géologique de F ra n c e , t. X I V , [). â o i.)
Séance du mai 1843.
M. E. Clie va lie r fait la commimieation suivante :
« Dans la note que j ’ai lue â ta société à la d ernière séance , j ’ai
essayé de p rouv er non pas que la côte dn Cliili n’a v a it pas été soulevée
d’uiic manière notable lors des tremb lemenis de terre récents,
mais bien que les raisons sur les(picllcs on s’esl éta yé p our a r r iv e r
,'i cette coin Insion n’avaient pas tonte la valeur (pi’on leur a a lt r i -
biiéc Anjoiird'lmi je c io is m ile do foire connailre à la so cic lé un
( 1.