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 neiil  s'appuyer  sur  celles  d’auipliibülite,  et  l'onuer  le 
 plateau  siijiérieui-  du  Corio. 
 Eniiii,  sur  toute  la  uionlagiie,  ou  reiiconlre  de  
 iioiidueux  cailloux  roulés  de  (piariz  liyalin  blanc,  et  
 de leplinile, que je  ii’ai  nulle part l encoiilrés  en  place,  
 mais  (pii  proliablcmeiit  proviennent  de  couclies  subordonnées  
 au  gneiss  ou  à  la  diorite. 
 I.e  degré  d’inclinaison  de  ces  dinérenles  couclies  
 est  tiiis-dilïicile  à  a[)précier,  puisqu’on  ne  peut  les  
 observer  (pie  sur  les  blocs  saillants  au  milieu  de  la  
 lerre  végétale.  Il  aurait  été  utile  d’établir si  la  coucbe  
 supérieure  de  laïcité  était  parallèle  aux  autres,  pour  
 déterminer  si  le  redressement  des  gneiss  et  des  am-  
 jibiboliles  avait  eu  lieu  avant  (|u’elle  fût  formée;  
 mais  la  disposition  des  lieux ,  el  principalement  la  
 courte  durée  de  notre  s(;jonr,  (pii  ne  m’a  permis  de  
 faire (pi’nne courte excursion an Cei ro, m’ont mis dans  
 l’inq)ossil)ililé de complélernies observations, e ld ’exa-  
 miner  le  coté  opposé de  la  montagne,  où  j ’aurais sans  
 doute  trouvé des  couches  su])érieur(;s aux  laïcités. 
 Quoi  (ju’il  en  soit  ,  je  crois  pouvoir  conclure  
 de  ce  (pii  juécède,  (|ue  le  terrain  des  environs  de  
 Montevideo appartient à  la partie supérieure du grand  
 étage  des  gneiss.  J.a  présence  des  laïcités  semblerait  
 indi(pier  (pie  tout  l’étage  des  micacites  manque  sur  
 ce  point,  ou  du  moins  n’est  (|ue  faiblement  représenté  
 ]iar  les  (pielques  couches  de  micacite  qui  sont  
 siibordoiiiiées  dans  le  gneiss  de  Montevideo  el  dans  
 rampliibolile  du  Cerro.  Une  exjiloralion  plus  approfondie  
 serait  nécessaire  pour  justiiier  celle  ojiinion. 
 (lÉOEOGlE. 
 Toute  la  portion  du  littoral  de  la  bande  orientale  
 de là   Plata,  comprise  entre  le  cap  Sainle-Marie  sur  
 l’océan  Allantiipie jus(iu’à  la  Colonia  del Sacramento,  
 est  formée  de  roches  primitives  en  couches  verU-  
 cales.  Au  contraire,  la  côte  occidentale,  (pie  j  ai  
 explorée  à  une  époque  aiilérienre  au  voyage  de  la  
 depuis  le  cap  Saiiit-Aiiloine  jusqu’il  Bueiios-  
 Ayres,  ne  laisse  nulle  part  voir  le  sol  foudameii-  
 lal  :  on  n’y  trouve  (pie  des  couches  horizontales  de  
 marne et  (l’argile,  souvent avec  ([uelques  concrétions  
 gypseuses  et  des  rognons  de  marnobte  peiietree  par  
 de  l’hydrate  de  manganèse  (pii  y  a  formé  des  dendrites. 
   C’est  SUI-  ces  roclies  q u i ,  d’après  les  lossiles  
 (pi’elles  renferment, paraissent appartenir à l’étage  des  
 faliins  de  la  période  palæotliérienne,  que  repose  le  
 diluvium  à  mammifères,  dont  il  a  été  (piestioii  plus  
 liant.  Quoiipie  liien  différentes  par  leur  nature  inine-  
 ralogiqiie  des  couches  qui  se  montrent  dans  les  environs  
 de Bordeaux,  en  Touraine  et  en  Allemagne,  elles  
 doivent  probablement  être  rapportées  a  la  même  
 époque  géologique.  Plus  on  moule  dans  la  série  des  
 terrains,  plus  les  [iroduits  du  même  âge  diffèrent  
 entre  eux. 
 Près  des  rives  de  la  petite  rivière  du  Salado,  au  
 lieu  dit  Riiicoii  de  Lopès ,  ou  a  trouvé  un  ossemeiit  
 appartenant à  une  grande  es|)èce  de  celace. 
 Celle  des  deux  cotes  (pii  esl  forim-e  do  couches  
 verticales,  est  beaucoup  plus  daiigereuse  (pie  1  aiilie  
 pour  la  navigation,  cl  le  motif en  est  iacilemeiil  appréciable. 
   De  nombreux  écneils  sous-marins  y  cxis