51 lOÏACE DE LA BONITE.
neiil s'appuyer sur celles d’auipliibülite, et l'onuer le
plateau siijiérieui- du Corio.
Eniiii, sur toute la uionlagiie, ou reiiconlre de
iioiidueux cailloux roulés de (piariz liyalin blanc, et
de leplinile, que je ii’ai nulle part l encoiilrés en place,
mais (pii proliablcmeiit proviennent de couclies subordonnées
au gneiss ou à la diorite.
I.e degré d’inclinaison de ces dinérenles couclies
est tiiis-dilïicile à a[)précier, puisqu’on ne peut les
observer (pie sur les blocs saillants au milieu de la
lerre végétale. Il aurait été utile d’établir si la coucbe
supérieure de laïcité était parallèle aux autres, pour
déterminer si le redressement des gneiss et des am-
jibiboliles avait eu lieu avant (|u’elle fût formée;
mais la disposition des lieux , el principalement la
courte durée de notre s(;jonr, (pii ne m’a permis de
faire (pi’nne courte excursion an Cei ro, m’ont mis dans
l’inq)ossil)ililé de complélernies observations, e ld ’exa-
miner le coté opposé de la montagne, où j ’aurais sans
doute trouvé des couches su])érieur(;s aux laïcités.
Quoi (ju’il en soit , je crois pouvoir conclure
de ce (pii juécède, (|ue le terrain des environs de
Montevideo appartient à la partie supérieure du grand
étage des gneiss. J.a présence des laïcités semblerait
indi(pier (pie tout l’étage des micacites manque sur
ce point, ou du moins n’est (|ue faiblement représenté
]iar les (pielques couches de micacite qui sont
siibordoiiiiées dans le gneiss de Montevideo el dans
rampliibolile du Cerro. Une exjiloralion plus approfondie
serait nécessaire pour justiiier celle ojiinion.
(lÉOEOGlE.
Toute la portion du littoral de la bande orientale
de là Plata, comprise entre le cap Sainle-Marie sur
l’océan Allantiipie jus(iu’à la Colonia del Sacramento,
est formée de roches primitives en couches verU-
cales. Au contraire, la côte occidentale, (pie j ai
explorée à une époque aiilérienre au voyage de la
depuis le cap Saiiit-Aiiloine jusqu’il Bueiios-
Ayres, ne laisse nulle part voir le sol foudameii-
lal : on n’y trouve (pie des couches horizontales de
marne et (l’argile, souvent avec ([uelques concrétions
gypseuses et des rognons de marnobte peiietree par
de l’hydrate de manganèse (pii y a formé des dendrites.
C’est SUI- ces roclies q u i , d’après les lossiles
(pi’elles renferment, paraissent appartenir à l’étage des
faliins de la période palæotliérienne, que repose le
diluvium à mammifères, dont il a été (piestioii plus
liant. Quoiipie liien différentes par leur nature inine-
ralogiqiie des couches qui se montrent dans les environs
de Bordeaux, en Touraine et en Allemagne, elles
doivent probablement être rapportées a la même
époque géologique. Plus on moule dans la série des
terrains, plus les [iroduits du même âge diffèrent
entre eux.
Près des rives de la petite rivière du Salado, au
lieu dit Riiicoii de Lopès , ou a trouvé un ossemeiit
appartenant à une grande es|)èce de celace.
Celle des deux cotes (pii esl forim-e do couches
verticales, est beaucoup plus daiigereuse (pie 1 aiilie
pour la navigation, cl le motif en est iacilemeiil appréciable.
De nombreux écneils sous-marins y cxis