se dirige dti N. N. E. an S. S. O., à [reit jrrrs purallè-
lenierit aux Alpes occidenlales, ce <pri, d’après le sys-
lètue de AI. Élie de BeaunionI, semblerait indiquer-
(pie ces deux cbaîries auraient été for mées par un
soulèvement contemporain , sont des collines à sommets
ar-i-ondis, couverts de la plus luxiniante végétation
, entre lesquelles sur gissent (pielquefois des pics
coni(pies ou pvtamidaux de roc complètement nu,
dont l’aspect est imposant et contraste par leurs teintes
grisâtres avec celles des collines verdoyantes qu’ils
dominent.
Ces deux systèmes, bien distincts par leurs formes
et par- cette cir constance impor tante dn manque de
végétation sur le second, diffèrent aussi pat- leur composition
géognosti(pie.
Les collines arrondies sont exclusivement formées
d’un gneiss souvent porplryriqne oir le feldspath ( î s I
génér-alement blanc ou gt-is, et or'i se monlr-ent des indices
de str-atification dont la direction est dn S. S.O.
au N.N.E.,la même qnecelledelaCordillère du Brésil.
Cette dir-ection n’est guère indiquée que pat- le sens
des accumulations de mica, et la roche n’a nulle tendance
à se diviser en strates pat-allèles. La plus grande
variété règne dans l’inclinaison de ces couches, et ce
fait est conforme à ce que l’on remarque génétale-
rnent dans la plupart des terrains primordiaux aussi
accidentés que celui qui nous occupe. La confusion
de la stratification et la pt-ésence du quartz, qui se
montre assez fté(piemment dans ce gneiss, l’a souvent
fail prendre jmitr un gratiile.
Les ])ics, coni([ues et pyr amidaux,sont formé-s d’iitu'
pegmalique composée de grands cr-istaux de (prartz
et de feldspath agrégés, an milieu des(piels se rnon-
tr-ent d’almndantes pla((ues de mica noir- on argentin.
Ces j)ics sont pour la plupart inaccessibles, et ce n’est
guère (|u’à leur pied, parmi les amas détachés de
leurs flancs par la désagrégation , que l ’on reconiiatl
leur- composition, cpii peut cependant être conclue
avec une pt-esque certilude des filons de même
natur-e que montre partout le gneiss dans les lieux oir
il est mis à uu, soit par des coupées natur-elles, soit
dans les carr ières creusées par la main des hommes.
Ces masses de pegmatite ne montrent nulle tendance
à se diviser dans un sens plutôt que dans un antre;
les éléments constituants y sont groupés confusément,
et tout semble annoncer que leur mode de
formation est essentiellement difféi-ent de celui qui a
pi-ésidé à la consolidation du gneiss.
Ala première course eut lieu à l’île Ratos, sur
laquelle les navires de guerre établissent souvent leut-
ohservatoire astronomique, parce que sa position a
été exactement déterminée. C’est un rocher peu élevé
au-dessus de la mer, qui n’a guère que 3 à 4oo mètres
de tour, et c[ui est réuni par un récif à l’île des
Chèvres. Il est entièrement formé d’un gneiss porpliy-
i-ique grenatifère q u i , dans la collection, por te le
n° 2 ; des filons de pegmatite viennent affleurer le sol
et croiser le gneiss dans tous les sens.
Notre observatoire magnétique ayant été éta])li dans
l’E. de la haie, au village de Santo-Dorningo, c’est dans