
 
        
         
		straliiication,  et  jjroliahlenienl  elles  forment  avec  
 celles  (lu  rivage  une  suite  non  iulerrompue,  mais  
 (¡ont  les  afileuremeiits  n’arrivent  pas  à  la  surface  du  
 sol. 
 Parmi  les  nombreuses  rocbes  cpie j’ai  raiiporlées de  
 (]()])ija,  il  n’y  en  a  ((u’ iin  bien  petit  iioml)ie  (pie  j ’ai  
 ¡111  recueillir  eu  ¡ilace.  Les autres  jirovieiiiieiit  de  débris  
 accumulés  dans  le  fond  du  ravin  de  Las  Cauas.  
 Alais  s’il  est  impossible de rien  conclure  relativement  
 à  leur  situation  respective,  du moins  peut-on  avoir  la  
 cciTilude  (]u’elles  ligiiront  toutes  dans  les  deux  montagnes  
 entre  lesipielles  se  trouve  le  ravin. 
 A  iGo  mèlres  environ  au-dessus  du  niveau  de  la  
 mer,  et  sur  le  jieiichaiil  de  la  iiioiilagiie  du  nord,  
 sont  (les  couches jiuissautes  de  [legmalite  stratiforme,  
 à  grains moyeus.  Comme  celles  de  diorite,  elles  sont  
 dirigées  du  nord  au  sud;  mais  au  lieu  d’être  verticales, 
   elles  n’ont  jilus  (pi’uiie  iiicliiiaisou  d’eiiviroii  
 20  degrés  dans  l’est. 
 ■Sur  la  (legmatile,  à  Go  mèlres  plus  haut,  repose  
 une  belle  syéiiite  assez  [lauvre  eu  aiiijiliibole,  dont  
 les  couches  sont  en  straliiication  concordante  avec  
 les  siennes,  el  sur  la  syéuite  est  un  laïcité  uniforme  
 d’un  vert  grisâtre  à grains  très-altéiiué.s. 
 Lue  grotte assez profonde esl ci eusée dans le  talcite,  
 et  dans  le  fond  de  cette  grotte,  â  lo  pieds  environ  
 au-dessous  du  sol,  se Irouve  une  source  ipii suinte du  
 rocher.  Les  températures  de  l’air  (¡ui  y  est  rarement  
 renouvelé,  et  de  l’eau,  au  moment  de  la  sortie  du  
 rocher,  [leuveiil  donner  à  peu  près  la  toripérature 
 moyenne  de  Cobija.  Nous  obtînmes  les  résultats  suivanls  
 : 
 TcinpéraUiii'  do  l’air  e x lé r ie i i r .............................  " 
 _   de  l’air  de  la  grotte  à  lo   pieds audessous  
 du  s o l..............................  i 4“ ,y 
 —-  de  l ’eau  à  la  sortie  du  ro ch e r ............. 
 Lu  couliiniant  â  mouler  au  delà  de ce ¡joint,  le 
 sentier  est  tellement  jonché  de  déljris,  (¡u’il  est  impossible  
 de  voir  la  rocbe  en  place.  Ces  didjris  sont  
 surtout  des  agrégats  (¡uartzeux  ou  calcaires,  chargés  
 de  carbonates  de  cuivre  vert  et  bleu,  de  cuivre  pyri-  
 leux  ,  de  cuivre gris  et  de  fer  oligiste.  Ces  différents  
 minerais,  à  juger  par  leur  abondance,  doivent  provenir  
 (le  filons  tibs-piiissanls  ,  (pu,  dans  tout  autre  
 pays,  où  le  combustible  serait  moins rare et les  transports  
 plus  faciles,  constitueraient  une  source  importante  
 de  richesse. 
 La  présence  de  dykes  ou  de  coulées  basaltiipies 
 anciennes  ne  peut  ¡jas  être  révoipiée  en  doute,  puis-  
 (¡ue  l’une  des  rocbes  les  plus  abondantes  que  l’on  
 irouve  dans  le  ravin,  sont  des wackes  généralement  
 endurcies,  paraissant résulter  de  la  décomposition  de  
 roches  basaltiques  ou  péridotiques.  Suivant  (¡ue  le  
 pyroxene  ou  le  ¡jéridot  étaient  plus  abondants  dans  
 ces  rocbes, elles ont  pris des  teintes  verdâtres  ou  rougeâtres. 
   .le n’ai pas observé  en  place les  terrains  d’origine  
 plutonienne,  et je ne puis rien dire sur ia mamere  
 dont  ils  sont  disposés  relalivemeiil  aux  couches  primordiales.