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 à  ime  conclusion  liardie  (|ue  révéneinciit  a  dénion-  
 Irée  viaie. 
 .Sur  les  plages  des  des  Sliellaiid,  (pti  sont  enlièrt!-  
 incut  coiupo.sées de  [iroduils  hasallicpies,  les  iiaviga-  
 teui's  avaient  reiicontié  des  blocs  de  roclies  primordiales, 
   telles  (pie  d('s  gneiss  el  d('s  pegmaliles,  d’im  
 volume  et  d’une  abondanee  tels  (pi’ il  n’était  jias  
 possible  de  supposer  (pi’ils  provinssent  du  decbarge-  
 mtnil  du  lest  des  navires,  cl  on  emit  la  conicclure  
 (pie  ces  blocs  pouvaient  bien  avoir  été  apjiorlés  [lar  
 les bancs  de  glace,  délacbés  de  la  baiu]uise  australe,  
 et  charriés  par  le  grand  couraiil  polaire  (pii  porte  à  
 peu  pibs  dans  la  direction  du  N.  E.;  et  ipie  ,  par  
 conséipiciit,  il  était  possible  (pu;  les  roclies  dont  il  
 esl  ici  (piestion  ])ioviiiss(;nt  des  terres  australes  si  
 loiiglomps  cbercluies  ,  el  ([ui  seraient  siliuies  à  peu  
 ju'ès  dans le S. O. des  îles  Sbetland. 
 Eelle  conjecture  hardie  s’esl  trouvée  enli(;remenl  
 jusiiiiée  par  la  découvcrle  des  terres  Eoiiis-l*bi]ij)|>e  
 et  (irabam,  faite  par  l’illustre  el  malheureux  amiral  
 Dumoiitd’Ui ville; les écbanlillons de roches détacliécs  
 des  côtes  (pii  ont  été  abordées  par  l’cxiiédilion  de  
 l ’Aslrolalu- et de  la Zd/cV,  soiil  précisément  des  gneiss  
 el  des  pegmaliles. 
 La  constitution  géologi(pie  de  la  iiarlic  méridionale  
 de  rAmérique  (;sL  bien  impurfailement  connue.  Sur  
 les  C()les  du  détroit  de  Magellan,  on  a  Irouvé  des  
 granités,  des dioriles  et  des  scbisles  argileux;  pibs  du  
 poli  Désiré,  la  présence  de  marbies  veinés  de  v e i l , 
 (■.ÉOI.OGIEel  
 de  laïcités  |)i'ut  faire  présumer  ipu;  les  roches  (pu  
 coiistiliieiil  le  sol  ap|)aiTicniieiit  à  l’élage  des  lalciles  
 phylladiformes.  Au  port  Saiiile-lléb'-iie,  le  capilame  
 Riiiga  vu  d(;s  collines bauK;s de  loo  ;i  i 3o  melres,  eiili(; 
 remeiit  composées de  diorite poriibyibpie, d’barmopliaiiite  
 et  d’by|)(;rslbciiile ;  mais  pibs  dn  bord  de  la  
 mer,  un  conglomérat  formé  de  liagmeiits  arioiidis  
 des  nubries  siibstaiic(;s  ,  cimeiiKÎs  par  un  calcaire  eo-  
 ipiillier,  vient  al lester  la  préseiioe  en  ce  iioiiil  d’un  
 Kirraiii  d’origine  bcancoiq)  [ibis  liuicnle. 
 Ees  îl(;s  qui  s’élendeiil  an  sud  dn  ('onliii(;iil  soiil,;'!  
 ce  cpi’il  iiaraîl,  ciili(;remenl  liasalliques;  a  la  paiiie  
 .uéridioiiale  de  la  lerre  du  l\oi-Cliai l(-s,  le  capilaii.c  
 Basil  Mail  rcimmina,  eu  i82(),  uu  volcan  acliiellcmenl  
 brûlant. 
 Du  y.()  mai  an  lo  j i'in,  !n  Bonite  iraneliil  I espace  
 qui  sépare  le  cap  lloni  de  Valparaiso  avec  des  brises  
 variables  cl  nu  lemps  couvert  el  pluvieux.  I>eiidaiil  
 celle  période,  l e s   coiiraiils eurent  pimr  effel  de  nous  
 poiier  de  38  llenes  an  nord  et  de  33  à  l’est,  f.e  resul-  
 lat  est  d’acrord  avec  ce  (pu;  disent  les  navigateurs,  
 d’im  courant  (pii  [lortc  les  eaux du  grand  Océan  vers  
 (;etle poiiion  d(;s côK;s d’Amériipie. En  remonlaiU  vers  
 le  nord,  les  teiiipéraUiiTs  moyeniu's  de  l’air  angmen-  
 tbieiil,  et  nous  les  vÎiik;s dans  celle  période  varier  de  
 /f’,7  à  ié|'’,7 , le   maximum  élaul  de  icybCiel  le  minimum  
 de  V,a. Colles  de  la  mer  vari(';rciit dans  le mémi'  
 rapport,  et  furent  contre  rordinaire  à  lieu  [ubs  les  
 mêmes  .pic  cell(;s  de  l’air.  Ce  résullat  est  d’accord  
 avec  la  dir.;elioii du  coiiraiil  .pii,  aiiieiiani  les  eaux  du